Ils sont pudiquement transparents sur le sujet :
un travail de rétro-ingénierie
Pour garantir aux amateurs de montres mécaniques de disposer de ce qui se fait de mieux pour le plus juste prix, LIP a fait le choix de procéder à tout un travail de rétro-ingénierie sur plusieurs composants fondamentaux d’un mouvement de manufacture fabriqué en grande série, connu et réputé pour son endurance et sa fiabilité. A cette fin, la direction de l’entreprise horlogère française a collaboré avec des élèves et des professeurs de l’école SupMicroTech de Besançon. Elle leur a confié le soin de réaliser une étude visant à repenser et à redessiner certains composants essentiels. Après plusieurs mois de recherche et développement, un dossier de plans intégrant de nombreuses modifications esthétiques et structurelles a été constitué.
Je ne reconnais pas trop le mouvement dont il est question

c'est peut-être effectivement sur un Miyota 82xx qu'ils se sont basés
Rétro-ingénierie, finalement, c'est un joli terme marketing pour décrire ce que les Chinois font depuis des décennies.
Au lieu de réinventer la roue, on prend l'existant ; on démonte, on regarde comment s'est foutu, et on fait pareil

De la rétro-ingénierie, quoi.
Finalement, ils ont réinventés le ST-16 ou le DG28. Ça me va.
Ce qui me va moins, c'est le positionnement tarifaire.
Par ailleurs, on retrouve de-ci delà le
boulechite mercatique habituel, d'ordinaire plutôt coutumier de nos voisins et amis helvétiques (que nous saluons au passage

) :
C’est au total plus de 70% de son prix de revient qui est français, et plus particulièrement de Besançon et sa région.
Du classique, quoi.