par Roque Basse » 01 Fév 2012, 18:16
une fois encore en simplifiant un peu :
Avions 1ère génération (ex Spitfire)
l'action sur le manche entraine un câble qui par le biais de renvois va jusqu'à la bonne gouverne et fait bouger celle ci.
Le pilotage est direct.
Avions 2 ème génération (ex Mirage 3)
l'action sur le manche entraîne un câble qui par le biais de renvois va jusqu'à la bonne servo-commande. La servo commande est alors actionnée, et, en utilisant la puissance hydraulique, fait bouger la gouverne.
Avions 3ème génération (ex Mirage 2000)
l'action sur le manche entraîne un câble qui par le biais de renvois va jusqu'à l'entrée d'un calculateur. Le calculateur "comprend "quel est l'ordre donné par le pilote, et donne ensuite directement les ordres aux servo-commandes pour que l'action de celles-ci sur les gouvernes produise l'effet désiré.
Le gros avantage des commandes électriques, c'est qu'on peut appliquer un traitement informatique entre la demande (l'ordre pilote) et la réponse (le braquage des gouvernes, et donc la réponse de l'avion). Pour illustrer, je peux décider que l'avion ne doit pas aller à plus de 40° de roulis. Même si le pilote maintien son ordre de roulis, l'avion ne roule plus.
Au final, cela permet de respecter l'ensemble du domaine de vol, même si le pilote essaie d'en sortir, et sur les avions de combat type Rafale, ça permet de piloter des avions instables (et donc plus agiles) alors qu'un ....humain ne peut pas piloter de tels avions.
