monsieurbaron a écrit:Je pense que Rolex c'est un peu plus compliqué.
Il y a la valeur sure dans laquelle un néophyte peut investir sans prendre de risque sur la revente. Ce n'est pas le cas pour Zenith par exemple. Mais pour les autres marques non plus sauf sur certains modèles comme la Speed.
Il y a aussi la marque qui décline les mêmes modèles depuis des années et qui le fait bien, sobrement, sans trop s'éparpiller. Qui a créé des modèles devenus mythiques.
Mais ça c'est ton approche de passionné, celle de celui qui ouvre un regard globale sur le monde l'horlogerie (même Daniel Welington...

) qui va s’intéresser à l'histoire des marques et des modèles qui va se pencher sur les performances techniques, bref un passionné.
Le Néophytes, celui qui sur un malentendu va engager la conversation sur les montres par ce qu'il a remarqué que tu n'avais pas la même tocante au poignet que la veille, celui-là même qui au bout de quelques secondes va immanquablement te demander "Et t'as une Rolex?"... Celui-là n'a pas cette approche sur l'histoire, la manière dont Rolex a su effectivement faire évoluer ses modèles avec délicatesse. Mais il connait Rolex et c'est peu ou prou sa seule référence horlogère haut de gamme. Celle qui, s'il en avait les moyens viendrait s'installer à son poignet, par ce que c'est une Rolex et qu'il ne faudrait pas passer le cap de la cinquantaine en risquant d'avoir raté sa vie...
Bon c'est une critique acerbe et assez manichéenne, j'en suis conscient, je ne peux pas demander aux autres de partager ma passion, je comprends que ça puisse faire chier beaucoup de monde. Mais c'est pour cette image que dégage cette marque et la gamme qui me laisse globalement de marbre, que je ne peux pas franchir le pas.
Mon rejet est probablement celui d'un élitiste aigri... Peut-être... Je me console en me disant que je possède plein de Kelton et que ça donne une dimension éclectique à ma passion...