Je poursuis avec quelques photos de détail (excusez la qualité, je n'ai que mon smartphone).
En plus du n° dans la série gravé sur la tranche à 9h, on a également le n° de série de la montre gravé entre les cornes, sur la tranche, à 6h (ou midi si on suit les indications du cadran).
Le boitier offre presque 51mm de corne à corne, ce qui donne de la finesse à l'ensemble.
La couronne est frappée du logo Glycine. La couronne à 4h, quadrillée, permet de bloquer la rotation de la lunette. Le mécanisme est simple : en desserrant cette couronne, on éloigne la mâchoire crantée qui s'insère dans les dents de la lunette, et en libère la rotation. C'est ingénieux, simple et fonctionnel, très dans l'esprit toolwatch. La vis de cette couronne étant prise dans une protubérance du boitier, on ne le fragilise pas et on peut garantir l'étanchéité à 200 m.
À noter que les cornes sont percées.

Si les tranches et le fond du boitier sont polis, le dessus ainsi que la lunette sont brossés. On limite les reflets qui pourraient gêner la lecture.
Les chiffres sur la lunette sont gravés profondément et peints en noir. Ça devrait résister dans le temps, pour un second fuseau horaire performant.
Sur le verre est rapportée une loupe, qui a causé un déluge de commentaires et l'octets outrés. En réalité, elle ne gêne pas la lecture de l'heure, mais permet une lecture parfaite de la date.

Le cadran est assez austère, et avare en littérature (par de superlative ou autres ici).
La police utilisée pour le cadran est très proche de celle de la lunette. On retrouve la marque et le modèle, mais pas de logo.
Des mentions PM AM et NOON doivent pouvoir aider l'accoutumance à la lecture sur 24h. À noter que l'aiguille des heures est prolongée sur l'arrière. L'après-midi, lorsque la manche risque de recouvrir partiellement l'aiguille, ce contrepoids permet une lecture sur 12h dans la partie "matin" du cadran.
Un chemin de fer très détaillé comporte un discret décompte des minutes et secondes.
La mention "Swiss made", minuscule, indique qu'on n'achète pas cette montre pour son apparence, mais pour son utilité.
Enfin, à la différence de la plupart des Airman, les heures ne sont pas indiquées de façon égale ici. Les heures paires sont mises en évidence, les heures impaires figurant en plus petit, contre des index plus marqués. C'est un détail, mais la lecture de l'heure en est grandement facilitée. En effet, cela allège un peu le cadran, et permet de mieux appréhender les minutes, habitués que nous sommes à des index toutes les 5 minutes. Les heures impaires tombent entre 2 repères de minutes, et les placer tous de façon égale fait, à mon sens, qu'il faut à chaque fois faire l'effort de lire l'heure, alors qu'on a l'habitude, en réalité, d'estimer d'un coup d'oeil la position des aiguilles.

La taille réelle de la date (tous les chiffres sont rouges).
Le cadran est couleur ivoire. Très mat, il ne provoque pas de reflets au soleil. Il est assez difficile à photographier, parce que selon l'inclinaison et l'éclairage, il passe du presque blanc à une belle teinte coquille d'oeuf ou vieil ivoire. Les aiguilles, elles, restent bien beige, bien lisibles. J'avais un peu peur d'un effet ton sur ton rendant la lecture des heures difficile, mais il n'en est rien, les aiguilles se détachent bien.

Je remets une photo du fond de boite. J'ai laissé le plastique protecteur, NATO oblige, c'est donc assez mauvais.
On voit les inscriptions importantes : verre saphir, boite acier, étanchéité 200 m, édition limitée (mais nulle mention de l'édition "1953"), marque, modèle et type. Sobre, efficace.
Le fond transparent laisse voir un rotor décoré, seule originalité apparente du mouvement.

Le bracelet "NATO" livré avec la montre est relativement court (en tout cas pour mon poignet), d'où son remplacement par un 20 m légèrement plus long sur les photos, en attendant mieux.

Fin, il est toutefois assez rigide et maintient bien la montre en place.
Les trous sont renforcés d'une bande cousue.
La boucle, satinée et frappée de la marque, à la différence des NATO, est à pompes et peut donc être récupérée pour un autre bracelet droit.

Le mouvement est ferme. La couronne est assez profondément vissée. Un cran permet le réglage rapide de la date (et l'aiguille 24h sur les modèles GMT). Le cran suivant permet le réglage de l'heure avec stop seconde.
L'aiguille des secondes est bien fluide, à 28 800 semi-oscillations par heure. Par rapport aux 19 800 de mes Vostok, ou aux 21 600 de mon Orient, la différence est sensible. C'est la première fois que j'ai une montre tournant aussi vite, et c'est impressionnant. Je n'ose imaginer la fluidité des mouvements à haute vitesse ou des spring drive…
Pour ce qui est de la précision, il me faudra un peu de temps pour en juger.