Pour la différence entre A, C et F d'après ce que j'ai compris (et qui rejoint finalement l'utilisation que j'en ai eu) c'est surtout une question de "volatilité". La plus volatile des trois c'est la A, la moins c'est la F et et l'intermédiaire c'est bien sûr la C. On peut se rendre compte des différences rien qu'en frottant l'un contre l'autre le pouce et l'index après les avoir trempés dans une des essences. Avec la F on sent nettement comme un aspect un peu huileux qui lubrifie sensiblement la peau des doigts, un peu (mais en en moins pire) à la manière du white Spirit. Avec la A on n'a pas du tout cette sensation, c'est presque instantanément parfaitement sec. Avec la C, ben c'est intermédiaire, ce n'est pas gras mais on n'a pas la sensation de dessèchement que procure la A.
Perso je trouve effectivement la C parfaite pour les petits bricolages que je fais. Plus trop en horlogerie maintenant (je n'ai plus hélas la vision suffisante pour ça) mais pour des démontages/remontages de trucs de la taille au dessus (par ex. un obturateur central d'appareil photo ancien). Avec la C comme la A le nettoyage des pièces est parfait. Mais si une pièce (au fonctionnement "à sec") est usée, marquée par les frottement, nettoyée à la C elle acceptera encore un fonctionnement à sec. Nettoyée à la A elle ne repartira pas à moins d'une (très légère) lubrification. En gros j'ai l'impression que la A décape beaucoup plus à fond la moindre trace de lubrification alors que la C nettoie "de façon très suffisante" mais sans aller à fond (ce qui n'est pas nécessaire généralement). De ce fait cela correspond exactement à ce que m'avait résumé un vieil horloger (parti hélas depuis au paradis des horlogers...) en me disant que la C était plus "tolérante" contrairement à la A (pour l'essence C il avait ajouté : "
Et c'est celle d'Auchan la meilleure..."

).