Mes zamis, après ma récolte miraculeuse de
DEUX RADIS (pour à peine une cinquantaine de graines semées, et trois mois d'attente), aujourd'hui est décidément un grand jour, puisque cette fois, c'est le tour des salades.
Et là attention, on ne rigole plus, ça ne niaise plus, on n'est plus dans l'artisanal mais limite dans la
production industrielle à l'échelle locale
de la famille unipersonnelle…
Cette fois-ci, c'est de
plusieurs salades dont il s'agit. Il doit bien y en avoir 5 ou 6, je ne me rends pas bien compte, ayant fait fi des conseils des
professionnels de la profession, je n'ai pas écarté les plants au fur et à mesure, car je rappelle que je suis en
phase zéro de mon expérience potagère, à savoir "regarder ce qui se passe quand on laisse
Dame Nature faire seule le boulot".
En d'autres termes, limiter le plus possible l'intervention humaine.
On sème, on arrose, on ne touche plus à rien.
À ce jour, le résultat n'est pas spectaculaire : pas de tomates, pas de navets, et deux radis. Bon.
Ça pourrait en rebuter certains ; mais pas moi, vous vous en doutez.
Je ris aux éclats face à l'adversité, je l'affronte en bombant le torse, mon regard d'acier fixé sur la ligne bleue des Vosges
(et depuis la Normandie, croyez-moi bien, j'ai du mérite)Mais bon, ça, c'était avant
ma première récolte de salades
J'en ai coupé deux petiotes, histoire de faire une belle salade pour Emma Peel et moi.
Voilà le résultat :




Une fois de plus, j'aurais du écouter les conseils des sachants : "Quand on consomme des produits de son jardin, on en mange toujours plus" m'avait dit Lucette, et c'est vrai, on aurait pu largement en bâfrer le double, mais bon.
À noter que j'ignore s'il s'agit d'un coup de chance de débutant ou si ma théorie s'est vérifiée, mais ces salades poussent depuis Avril ; il y a des limaces et des escargots partout dans le jardin, mais il n'y a à ce jour aucun dégât à déplorer sur ma production.
Que les nuisibles s'attaquent aux plantations ne tiendrait-il donc pas au fait qu'en désherbant tout aux alentours, ils n'ont tout simplement plus rien d'autres à se foutre sous la dent ? (si j'ose dire) si c'est ça, j'ai découvert comment me passer de produits répulsifs
Cet après-midi, je pars replanter.
Je retente le navet (parce que bon), des radis (en espérant avoir un brin plus de succès) et des haricots.
Et pitète des salades, on verra selon l'humeur de l'Homme.
Yaha !!
