Alligator 427 a écrit:Belle collection
Cela dit, plus on en a et
"plus on en a", car on porte moins souvent chacune des paires et donc elles s'usent moins et durent plus longtemps. Et si en plus elles sont entretenues comme il se doit et que c'est de la bonne came, comme je dis elles vivront plus longtemps que le bonhomme qui les porte !
Je ne sais pas vraiment combien j'ai de paires, je compterai ce soir tiens
Oui, ça c'est vraiment le truc essentiel en matière d'habillement : avoir des multiples permet de faire tourner, et par conséquent de limiter considérablement l'usure.
Untel a écrit:Sympa l'inventaire Reno, il y a de quoi faire.
Et encore, il n'y a pas tout.
Sachant que quelques paires de souliers "bon marché" (à semelle collée) avaient lâché il y a bien longtemps.
Je me souviens que j'avais en particulier une paire de brogues à boucles que j'adorais, dont la semelle m'avait lâché alors que je me rendais à la gare... j'avais été bien dégoûté, ce jour-là, surtout que j'adorais ces godasses.
Mais bon, j'étais encore adolescent ; je me tapais plusieurs kilomètres de marche tous les jours.
Le lycée N.D. du Granchamp se trouvait à l'autre bout de Versailles, et je faisais la plupart du temps le trajet à pieds entre le lycée et la gare rive droite.
Les bus n'étaient jamais à l'heure ; le seul moment où on les voyait passer, c'était
toujours quand on se trouvait pile poil entre deux arrêts, et les conducteurs avaient pour consigne de ne pas s'arrêter dans la circulation, ni pour prendre un passager, ni pour en déposer un. Du coup, on préférait marcher.
J'ai quelques souvenirs émus de traversées de Versailles en plein hiver, la nuit déjà bien tombée, dans les courants d'air des grandes avenues

C'était beau, avec l'éclairage public, mais qu'est-ce que j'ai pu me geler ces années-là. C'est beau d'être jeune.
Et une fois à la gare, on n'étais pas arrivé. Il fallait attendre le train, se taper les quatre arrêts aux gares (Montreuil, Viroflay, Chaville et enfin Sèvres-VA), et encore 10 min de marche pour remonter jusqu'à chez mes parents
Quand j'étais aux Beaux-Arts, l'école était rue Saint Simon, c'était deux fois moins loin, et entretemps, j'avais passé le permis de conduire, et je me rendais à Versailles en bagnole, c'était nettement plus cool

le seul truc, c'est qu'il fallait arriver à trouver à se garer
En tout cas, les chaussures étaient soumises à rude épreuve en ce temps-là, et comme on en avait bien souvent qu'une paire (de "vrais" souliers), elle passait rarement le cap de l'année scolaire.