Ça a été la plus gratinée des années où mes parents me trimballaient encore aux quatre coins du monde. Mais ça n'a certainement pas participé pour rien à mon absence de goût pour les voyages
En fait, j'avais "commencé" le travail l'été précédent au Portugal (en Algarve), en mettant en application une théorie intéressante et novatrice de ma conception, qui s'énonçait de la sorte : "Pour mieux supporter la chaleur, il vaut mieux s'exposer franchement en plein soleil plutôt que de chercher l'ombre."
Les 35-40° du Sud Portugal m'avaient à peu près épargnés ; quelques mois plus tard, les 50° Egyptiens ont eu raison de ma belle résistance, et m'ont conduit à reconsidérer (négativement) le bien fondé de cette théorie avant-gardiste pourtant prometteuse
Nan sérieux, j'ai vraiment failli crever. Et j'ai trimballé ensuite pendant plusieurs années une intolérance à la lumière (surtout) et à la chaleur (dans une moindre mesure) qui m'a conduit à passer tous les étés suivants totalement calfeutré derrière des volets clos
Je suis retourné "au soleil" pour la première fois chez des amis l'été 98 (de mémoire) en Normandie, et j'ai même pu aller me faire cuire à Nice en 2006-07-08. Mais pendant plus de 5-6 ans après cet épisode Egpytien, je n'ai plus toutu le nez dehors à la belle saison. C'était costaud
