Le mercredi: les sorties en salle
j'ai tant aimé me faire une toile.. mais maintenant
Nos artistes !! et quels artistes.
Ils se sont trompés.
Ils se sont trompés sur tout et tout le temps.
Ils ont soutenu l'URSS de Staline. Ils ont applaudi la Chine de Mao. Ils ont acclamé Pol Pot et les Khmers rouges au Cambodge.
Ils exécraient le shah d'Iran, lui préféraient l'ayatollah Khomeiny. Ils tapaient sur de Gaulle, méprisaient Giscard, idolâtraient Mitterrand. Ils ont fait un parcours sans faute. Nos artistes à la française, nos comédiens, nos intellectuels sont des boussoles qui marquent le sud. Ils ne regardent jamais en arrière. Ils ont raison. Ils verraient le cimetière de leurs illusions. Ci-git chimère et baudruche, mirage et fantasme.
Du passé, ils n'apprennent rien. Quand c'est fini, ça recommence. Les voici ce dimanche dernier de retour dans la rue. L'Humanité et Mediapart ont convaincu 200 personnalités de battre le pavé, le cœur en bandoulière, « une sébile dans une main et un cocktail Molotov dans l'autre », comme disait Maurice Druon, éphémère ministre de la Culture sous Georges Pompidou en 1973.
Ils ont défilé une nouvelle fois comme le lapin Duracell entre Bastille et Nation pour combattre une loi qu'aucun n'a sans doute lue mais que leur morale condamne.
Symbole de cette guerre des moutons, madame Julie Gayet récuse la loi immigration. J'appris naguère qu'elle habitait rue du Cirque, en face de l’Élysée .
Aucune OQTF ne dort rue du cirque .
Les points de deal y sont rares , les mineurs isolés absents. Les immigrés clandestins peu nombreux .
Pour des millions de français , l’immigration est une réalité . Pour madame Gayet , l’immigration n’est qu’un mot.
Elle marchera avec Josiane Balasko, Marina Foïs ou Pierre Arditi, mais aussi avec Sophie Binet de la CGT, Pierre Rosanvallon, jadis membre du PSU, ou Benjamin Stora, qui choisit le trotskisme à 18 ans.
Leur fonds de commerce est l'antifascisme qui est aussi leur rente viagère. Nous sommes en 1933. Ils entretiennent une menace à laquelle personne ne croit et que leurs amis de France Inter ressassent à l'envi.
Ces militants sans cause et sans péril ont remplacé Michel Foucault, Jean Vilar ou Jean-Paul Sartre à la différence qu'on peut toujours lire Foucault malgré son errance politique. Qui veut revoir un film de Julie Gayet ?