Steflounissart a écrit:PERFASETNEFAS a écrit:
on dirait une scène d'un film. Si un jour ça pète je sais chez qui me réfugier
avec plaisir



Steflounissart a écrit:PERFASETNEFAS a écrit:
on dirait une scène d'un film. Si un jour ça pète je sais chez qui me réfugier
+1vitiflor a écrit:Alors je vais aller chers amis à contre courant de votre grogne concernant les prix de l'alimentaire.Faisant parti du monde agricole (vigneron) et petit-fils d'agriculteurs parternels et maternels ça m'énerve un petit peu même si je peut le comprendre.
La part de l'alimentaire en 1960 était de 35% du revenu des ménages.Aujourd'hui il est à peine 18% .Une chute de quasiment la moitié en 50 ans alors que la consommation à augmentée.
Dans le même temps le nombre d'exploitations agricole est passée de 3 millions ( avec 6 millions d'exploitants ) à aujourd'hui moins de 400 000 i(750 000 exploitants environ) toutes production confondues.Pourquoi mes parents n'ont pas repris la ferme de leur parents à la fin des années 60 ? Tout simplement parce que ce n'était déja pas viable économiquement et que d'aller travailler à l'usine du coin c'était la garantie d'un revenu régulier.
Les prix toujours plus bas exercé par la grande distribution à laminé le monde agricole et les gens habitués à cette consommation "bon marché" ont détourné leur priorité de consommation vers des produits qui ne sont pas de première nécessité mais qu'ils considèrent comme tels en estimant que la bouffe ça doit la barrière d'ajustement pour pouvoir continuer à consommer , des vacances , le dernier smartphone sorti , des clopes, ect ect et même pour certains..........................des montres![]()
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Je me suis fâché avec ma connasse de belle soeur à cause de ça .Ca gueule sans arrêt après le prix de la bouffe mais ça fume à tire l'arigot et on veut le dernier smartphone qui sort à plus de 1000 balles (elle change tout les 2 ans) alors qu'ils ont des faibles revenus.
Dernier exemple.Je fait de l'apiculture de loisir et ce matin je passe acheter deux ,trois bricoles à la coop de fournitures apicole.Deux apiculteurs pro que je connait bien discutait avec un
vendeur.Et bien aujourd'hui ils n'arrive pas à vendre leur miel alors qu'ont en produits les bonnes années 20 000 tonnes et qu'ont en consomme 40 000 T en France tout les ans.Il faut savoir que 80% du miel produit en France se vend en gros en fûts de 300Kkgs ou seaux de 20 à 30 kgs.
Et bien tout simplement parce que les gros acheteurs en vrac, négociants ou grosse coopératives vont les chercher dans les pays de l'est ou amérique latine à un tiers du prix (2.5 à 3 euros)qu'un apiculteur français doit le vendre s'il veut se tirer un revenu décent.
Et vous croyez que vous aller le payer moins cher en grande surface pour autant ? Ben non , toujours le producteur le dindon de la farce.
Vaste débat.
vitiflor a écrit:Alors je vais aller chers amis à contre courant de votre grogne concernant les prix de l'alimentaire
ergel a écrit:Je me fais souvent la réflexion. J'ai un salaire correct, mais mes fringues sont du décat' ou du pas bien cher et durent longtemps, mon mac a 13 ans cette année, ma caisse est du low-cost et je vais faire changer lundi la batterie de mon tel qui a 4 ans, mais je mange correctement, j'ai une maison vraiment cool, je ne prive pas ma gamine de jolis souvenirs de vacances ou d'activités dans l'année, tout en lui expliquant qu'on ne jette pas l'argent par les fenêtres.
Et je pense que la bascule est là : l'éducation a changé, les gens n'apprennent plus à leurs mômes la gestion, le fait de faire des économies pour réussir à passer outre les coups de pelle dans la gueule que nous inflige parfois la vie notamment.
Les réseaux sociaux ont aussi une part très importante dans ces changements des mentalités. Bien que consommateur du truc, j'ai le recul de voir le temps passé voire perdu sur ces "médias". Mais les jeunes en pleine construction identitaire en sont eux à s'identifier à ce qu'ils voient, c'est nocif à souhait, voire destructeur dans certains cas. Et c'est pas avec ce qu'ils ingurgitent qu'ils auront la notion de coût du travail, de prix décent et corrélé au produit acheté... et ce quel que soit le produit, y compris comme c'était évoqué au début par Vitiflor, sur l'alimentaire en faisant le choix de bons produits plus sains quitte à prendre un tel moins cher pour ne pas se priver de ce qui est important.
Et ces mêmes mômes devenus jeunes adultes font littéralement de la merde niveau gestion argent et niveau choix. Que ça soit économiquement ou écologiquement parlant, les exemples que vous citez et qu'on croise tout le temps, sont bien tristes à mon goût. L'apparence a totalement pris le pas sur la profondeur d'esprit. Bref j'suis un vieux con
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