Un hors sujet vraiment Hors Sujet...
J'aimerais vous faire partager un extrait d'une note d'un certain Sylvain TIMSIT, disponible en intégralité à : http://www.syti.net/Manipulations.html
Cette note circule beaucoup par email, et est attribuée à tort à Noam SHOMSKY.
Qu'on se le dise, je ne partage pas les opinions ou théories du complot diffusées sur ce site.
L'extrait ci-dessous me semble cependant offrir une grille de lecture intéressante à ce que nous pouvons entendre tous les jours dans les médias, et mettre à plat se que beaucoup d'entre nous perçoivent de façon parfois indisticte.
La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.
Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres
animaux.
Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée [...] doit être la plus pauvre [...]
Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise.
A lire également le livre de Noam CHOMSKY : « La fabrication du consentement », (en vente chez Amazon : viewtopic.php?f=8&t=2978

FT : [...] dans ce livre, vous expliquiez qu’il n’y avait pas de complot, il n’y a pas quelqu’un qui donne des ordres, pour que cette propagande ait lieu, si elle a lieu, alors, comment opère-t-elle, pourquoi est-ce que moi, en tant qu’animateur de télévision, je relaierais une propagande sans que personne ne m’en donne l’ordre ?
NM : [...] D’abord la presse est détenue par des ploutocrates qui ont un intérêt à faire en sorte que certaines idées ne soient pas publiées. Ce qui est encore plus significatif, c’est une bonne éducation, si on est bien éduqué, dans les meilleures écoles, eh bien ! on vous a inculqué cette conception qu’il y a une certaine manière de réfléchir et de s’y prendre. [...] il y a des centres de pouvoir qui contrôlent la répartition de l’information et qui filtrent ce qu’ils sont prêts à laisser entendre par la population et laissent de côté ce qu’ils ne veulent pas laisser connaître. Ce n’est pas une conspiration, c’est un processus de marché normal…Et il y a des gens comme nous, les classes éduquées qui ont été dans les bonnes écoles et qui ont reçu un bon enseignement, qui ont été endoctrinés à ne pas voir certaines choses. C’est ce qu’on peut appeler l’auto refoulement, c’est une ignorance délibérée, parfois consciemment, parfois inconsciemment. Nous filtrons ce que nous ne voulons pas savoir parce que ça nous met trop mal à l’aise et nous présentons une vision du monde qui correspond aux intérêts des pouvoirs en place et des privilèges de nos classes privilégiées. Ce n’est pas une conspiration, c’est un processus normal, c’est comme cela que l’histoire fonctionne depuis le début, ça prend différentes formes dans différentes sociétés.
Une fois ceci lu, j'aimerais vous poser une petite question...
Quel est le montant de la dette de la France ??
Si vous pensez à 1.600 milliards d'euros (ou à un chiffre proche), bravo ! C'est effectivement le montant de la dette de la France au sens de Maastricht.
Et un cas concret appliqué à un particulier.
J'ai acheté un appartement 150 000 EUR il y a quelques années.
Il vaut aujourd'hui dans les 200 000 EUR. On va prendre en compte un valeur de 170 000 EUR, pour anticiper une baisse de 15%, qui reste envisageable.
Il me reste 100 000 EUR à rembourser à la banque.
Question : Si je vends cet appartement 100 000 EUR, et que cette vente me permet de rembourser la banque, me suis-je enrichi ?
OUI ! Bien sûr, trois fois OUI !
Avant la vente, j'avais un patrimoine de 70 000 EUR (170 - 100)
Après la vente, j'ai un patrimoine de 0 EUR (100 - 100), mais je n'ai plus de dettes !!
N'est-ce pas une merveilleuse opération ?
Et ça marche aussi dans l'autre sens :
Si j'achète un bien 100 000 EUR, un bien qui en vaut 170 000, et que j'emprunte la totalité de la somme pour le financer (100 000 EUR), je suis plus pauvre qu'hier (au sens de Maastricht), alors que j'ai réalisé une opération qui m'a fait gagner 70 000 EUR de patrimoine...
Cela me laisse perplexe, d'autant plus que l'on compare notre dette à celle d'états qui n'ont pas la même structure d'actifs. Si on comparait la dette Nette, on aurait une meilleure photo des états des pays que l'on veut comparer.
Pourquoi n'entend-on jamais parler de la dette nette ??
A vos claviers (?)
Xill