Fougères: excellent, diplome Wostep: bien reconnu à l'étranger, spécialement pour bosser en Suisse.
Morteau: idem mais pas Wostep. Diplomes français (CAP-BMA-DMA)
Paris: lycée Diderot, idem.
Pour info, il y a un lycée horloger à Merignac, proche de Bordeaux. Le coût du logement et de la vie quotidienne est bien à prendre en compte lors de la formation, c'est une part non négligeable du budget global.
Fougères fait des examens d'entrée pour détecter les potentiels. Si on a déjà touché des brucelles, ils le verront et recalent. Ils souhaitent du frais, sans habitudes.
Le CAP se prépare en 2 ans, mais parfois en 1 an en formation pour adultes. Usinage, pendulerie, réveil, montre de poche, quartz, un peu de montre méca ensuite.
Le BMA 24 mois aussi, mais parfois en 1 an en formation pour adultes avec Bac général + CAP horloger en prérequis. Comme le CAP mais plus poussé, et avec de la conception.
Le DMA (ou DNMADE récent) c'est ensuite, conception mais en théorie c'est plus poussé. Ceux qui arrivent sur dossier en DNMADE sans avoir jamais touché à l'horlogerie son largués en 2 mois.
Le diplome est important mais il ne fait pas tout; il sera bien sûr impossible de faire autant d'établi et de stages sur 24 mois que sur la moitié...
Je connais des "simples" CAP (2 ans) qui dépassent de très loin des DMA (6 ans).
En Suisse, un CFC d'horloger (il y en a plusieurs différents) est le diplome basique. Les Suisses considèrent notre BMA +/- comme son équivalent. Plutot moins car ce n'est pas Suisse

. Soyons honnêtes, un gars qui sort déjà de sa 1e année de CFC, qui n'a fait que de l'usinage est franchement bon au tour ou à la lime. En 3e année, il est balaise déjà sur les échappements de montres.
Il faut voir en rdv avec la section formation continue/formation adultes locale du lycée qui t'intéresse, ce qui est faisable financièrement, dossier à constituer etc.
A méditer :
Actuellement c'est le gros creux de la vague avec le COVID en vente horlogère (donc forcément en production). Ca l'est réellement depuis 2010-2012, il y a un frein dans les embauches horlogères, malgré ce qui est proclamé par les entreprises.
Et quant au SAV, la priorité de la clientèle n'est actuellement pas de faire réparer ses montres ou pendules.
La très haute horlogerie (grand minimum style PP/VC, jusqu'à nolimit style pièces platine avec diamants) n'est pas concernée par les conséquences économiques du COVID, hormis dans les ventes touristiques.
En France, beaucoup d'élèves horlogers décrochent en cours de route, ou peu après, par manque de stages validés, de débouchés, ou débouchés corrects.
Une grande partie fait souvent des stages ou bosse ensuite dans les trucs peu qualitatifs style Montre Service.
Le travail en Suisse (sauf à bosser chez un indépendant) en généralement très cadré, mais très peu motivant. Le salaire est Suisse, important si on convertit en €, mais c'est faible si on vit à Genève par exemple. Et il faut apprécier la vie à long terme en Suisse, sur tous ses aspects.
Paradoxalement, les élèves en reconversion sont plus opiniatres et motivés sur le long terme. Ce qui ne signifie pas pour autant que les débouchés pro sont meilleurs.
Un bon plan peu exploité pour l'instant, pourrait être d'avoir un BMA en France et d'aller s'expatrier en Asie où il y a une forte population anglophone, style HK/Taiwan. La demande est grandissante là bas, avec beaucoup de potentiel et moins de personnes formées.