Pour l'imagination je ne sais pas… l'inspiration était en revanche très claire dans mon esprit : il s'agissait pour moi d'opérer un mix entre mes années de rôliste d'AD&D durant le collège/lycée, mélangées au souvenir encore vif que j'avais du film de Peter Weir,
le Cercle des poètes disparus, qui m'avait énormément marqué, en 1990.
Mes brefs séjours estivaux en Grande Bretagne m'avaient également donné un goût assez prononcé pour l'esthétique Élisabéthaine et Victorienne, en particulier en matière d'architecture… j'étais fondu de cottages, petits jardins, domaines, manoirs et autres paysages champêtres à la manière Anglaise…
J'avais donc des images assez précises en tête lorsque j'avais attaqué mon histoire… à tel enseigne que le territoire sur lequel elle se déroulait, que j'avais finement baptisé le
Highbury (et dans la zone particulière du
Woodbury, une ancienne région forestière, transformée en marécage, à la suite d'un événement mystérieux remontant à la naissance des jumeaux) n'était ni plus ni moins qu'une extrapolation du Royaume-Uni.
Cependant, j'avais un handicap terrible par rapport à Rowling, dans toute cette entreprise… c'est
je n'étais pas Britannique
Et tout ce qui pour moi relevait de l'intérêt pour un certain exotisme constituait pour elle son quotidien (elle avait même été enseignante, entre l'Angleterre et le Portugal)… elle n'avait pas besoin
d'imaginer le substrat de son univers, elle l'avait déjà vécu, dans le cadre même (la société britannique) au sein duquel ses personnages évoluaient
C'est marrant de repenser à cette période

ça remonte à tellement d'années, quand j'y repense
