- que se fier uniquement à un résultat de dérive n'a pas vraiment de sens pour juger de la qualité ou de l'état d'un mouvement,
- qu'un chronocomparateur, si bon marché soit-il, est beaucoup plus utile qu'une application qui se contente d'annoncer une dérive.

Alors voilà, sur la durée du test de cette montre, réalisé au plat CH (cadran haut) et sans retouche préalable des réglages, l'appareil annonce une dérive moyenne journalière de +1s. Avec une application qui ne donnerait que la dérive, on se dirait génial, ma montre est une tuerie !
En fait non, c'est même tout le contraire.
L'amplitude est juste minable (la montre est pourtant à son armage maximum), le point mort est hors norme, quant au graph de la marche... c'est une véritable catastrophe.
Bref, cette montre qui pourtant présente une dérive moyenne très correcte est en réalité totalement rinçée et une grosse révision s'impose.
Pour imager la chose, on pourrait dire que la bonne dérive moyenne n'est obtenue qu'en additionnant une somme de gros défauts qui font retarder le mouvement à une somme de gros défauts qui le font avancer. Ça n'est pas satisfaisant d'un point de vue technique.
Pour information le cobaye est un Vostok 2609 datant, au bas mot, d'une trentaine d'années et n'ayant vraisemblablement jamais été révisé.
