Bonjour à tous.
Revue d'une omega flightmaster 145.026.
La production de ce modèle débute en 1971 et fait suite au 145.013.
La flightmaster est typique des montres des années 70 avec une recherche de formes et de couleurs très originale.
On commence par le boitier :
Extrèmement massif, 52 mm de haut et 42 de large avec entrecorne masqué et bien sur forme typique accentuėe par un soleillage exceptionel.
A noter que le boitier est très légèrement different entre la première serie et la deuxième. Cette forme est reprise sur l'omega 176 et sur la memomatic.
Le cadran :
Il diffère de la premięre sèrie avec l'apparition des secondes à la place du compteur 12-24 vert et noir au sous compteur de 9h.
Les sous compteurs sont de couleur différentes du cadran. Avec la patine, chaque montre présente donc toute une gamme de teintes grises, noires ou chocolat.
Le tritium est bien baveux et j'adore ça.
Aiguilles oranges ou jaunes pour le chrono et bien sûr aiguille gmt bleue caractéristique.
Le calibre :
C'est le 911, remontage manuel et gmt avec les secondes à 9h, dérivé du 910 de la premięre série, lui-měme dérivé du 861 de la Speed.
Les poussoirs:
Orange et jaune pour le chrono.
Noir pour la lunette tournante et bleu pour l'aiguille gmt.
Case back spécifique :
Bracelet:
Sur cette montre, c'est un 1162 avec une boucle polie et brossée du plus bel effet mais il est en très bon état et donc pas d'origine. D'autant plus que cette version est sortie d'abord sur bracelet cuir de type racing. Les autres versions sont d'origne en 1162.
Au quotidien:
La montre est lourde c'est un fait mais personellement cela ne me gěne pas.
Elle est globalement confortable si on a l'habitude des gros gabarits du style Omega 125 ou Seiko Sumo.
Malgré toutes ces aiguilles, la montre est très lisible.
Les inconvenients viennent de la hauteur du boitier qui a la facheuse tendance à taper le plan de travail lorsqu'on fait un travail de bureau. De plus pour les petits poignets même en enlevant tous les maillons possibles, on arrive vite au serrage maxi. Ce qui n'est pas le cas avec le même bracelet sur une speedmaster mark II.
Malgré ce bémol, c'est une joie immense de porter au quotidien cette bizarrerie des années 70.
Le modèle devient un petit peu difficille à trouver surtout dans un état cohérent. La premiére série ayant une cote plus élevée.
En espérant vous avoir fait partager mon plaisir.