
Voici l'histoire. Je suis allé hier chez mon horloger m'enquérir d'une montre en réparation. Manque de chance, je ne suis pas seul dans la boutique. Devant moi, un client, gascon pur sucre et pas étouffé par le savoir-vivre, n'en finit pas de ne pas sortir, allant du comptoir à la porte et de la porte au comptoir en égrenant moult considérations météorologiques aussi foireuses qu'inutiles… ça va durer au moins dix minutes !

Pour meubler l'attente, je m'absorbe dans la contemplation des deux petites vitrines où sont rangées les montres. Plusieurs dizaines, je pense, homme et femme mélangées. Aucune marque que je connaisse. Je dis bien aucune ! Je ne parviens pas à lire toutes les étiquettes mais l'éventail de prix ne semble pas très grand: j'en vois plusieurs autour de 80€, 100€. Sauf erreur, la plus chère semble être un chrono à 165€. Et je crois que tout est à quartz. Manifestement, on est là dans le bas de gamme (On est dans une petite boutique de bourgade provinciale et l'horloger, j'imagine, ne commande que ce qu'il vend le mieux).
Eh bien, et c'est là où je requiers toute votre indulgence,

Mises en valeur par l'éclairage flatteur des vitrines, il y a là quelques montres classiques, habillées dirons-nous, qui sont du plus bel effet ! Certes, j'imagine que si j'avais pu les tenir en main, j'en aurais peut-être vu les faiblesses, la légèreté des boîtiers, la médiocrité des bracelets, etc... Peut-être… Mais là, franchement, ça paraissait Bôôô !

Heureusement, sorti de la boutique et marchant vers ma voiture, le bon sens a repris le dessus !

