
On la trouve sur ce site : https://www.military-industries.com/pro ... rs-watch-1 ou sur la baie. A l’achat, elle est livrée avec une boîte en métal, un nato noir et un nato bond (fins mais de bonne qualité). Pour le prix que l’on trouve sur la baie (entre 100 et 200€ selon les enchères), le packaging passe. Mais pour le prix sur le site, ça laisse clairement à désirer : pas de bracelet métal ou du rubber et une vulgaire boite en métal, c’est moyen. A 400/500€, on a autre chose chez beaucoup d’autres marques, non ?

Voilà pour la boîte à la réception.

...et la première impression à la sortie.
Alors, d’abord l’apparence générale :
En termes de dimensions, on est quand même sur une grosse bête : 45mm avec couronne, 41mm sans, 15mm de hauteur, mais avec des cornes courtes pour son gabarit (lug to lug : 48mm) ce qui la rend très portable même sur mon poignet féminin de 15/16cm. L’ouverture de cadran est assez peu importante (cadran de 31mm). Bon très franchement, ce qui est surprenant sur cette montre c’est d’une part sa couronne (vissée, évidemment) très proéminente mais bien protégée car enfoncée dans son protège couronne et d’autre part sa hauteur.
Le cadran et les aiguilles sont « très très inspirées » d’une Omega Seamaster 300 vintage. La lunette, elle, oscille entre la même Seamaster 300 (pour les graduations) et la Rolex Milsub (pour les polices et la perle… Pour les aiguilles aussi, ceci dit). On pourrait d’ailleurs rapprocher le boitier particulier de cette Military Industries de celui de la Milsub, mais bon, la couronne est vraiment spécifique… Tellement ronde qu’on dirait un bouton !

Petite image de la couronne/protège couronne et donc de la forme assez étrange du boitier.

Epaisseur assez importante, comme je le disais.

Le chapter ring est en alu (?) brossé ce qui donne une vraie impression de profondeur.
Le cadran est noir, mais légèrement ensoleillé, ce qui permet de capter quelques reflets sympathiques au soleil. Les index, les graduations, le logo Military Industries, et les indications « AUTOMATIC WR 660FT 24 JEWELS » sont imprimés sur le cadran. Les aiguilles sont jaune/orangé –comprendre couleur patine- (de la même couleur que les index et la perle sur la lunette) et le contour est noir.


La lunette 120 clics est noire, les graduations et chiffres sont couleur alu. Le guichet date est à 3h. Franchement pas essentiel sur cette montre… Il aurait gagné à être noir avec date en blanc, enfin…
Le boitier est en acier satiné, tout comme la couronne qui est en plus striée ce qui permet une excellente préemption.
La petite anecdote c’est la présence du T de Tritium sur le cadran pour rappel des vieilles montres militaires. Ici, le lume est vert, ordinaire. Seuls les index bénéficient du lume. La tenue est bonne sans être excellente.

Hop, pour le petit lumeshot !
Le fond est très ordinaire : aucune gravure à part le nom de la marque, la mention de l’étanchéité, le numéro de série et le second logo de la marque. Bon, j’espère que je n’aurai pas à l’ouvrir parce que le système d’ouverture m’a l’air compliqué…
Petit regard sur ses spécificités techniques :
Animée par le solide NH35A 24 Jewels, elle a donc le stop-seconde et le remontage manuel. Bien réglée à la réception, une dérive de moins de 5 secondes par jour. Elle pèse son poids par contre, de l’ordre de 90g hors bracelet (et près de 170g avec le bracelet geckota ingénieur avec maillons pleins !). Pas d’indication spécifique sur le verre…
L'impression générale :
C’est une montre massive, bien finie (aucun jeu nul part). Au final, un seul couac : le manuel, le site et le derrière de la montre indiquent une étanchéité à 300m alors que le cadran indique 660ft… Raté ! Bon ça fait un peu tâche, même si au final, celle-ci ne devrait pas voir ces profondeurs. Et puis, c’est peut être une montre qui descend à 660ft ou 1000ft, mais par contre, la lunette ne permet pas une bonne préhension. Pour avoir essayer de la régler sous l’eau, c’est très compliqué même sans gant donc…
En bref, un look qui pompe sur certaines illustres vintages, mais dans l’ensemble un design qui se tient bien. Rien de nouveau sur la vague du néo-vintage, mais ce que fait cette Military Industries, elle le fait bien ! Une belle gueule, une sympathique présence au poignet, et la voilà adoptée…
Voilà pour cette sympathique plongeuse ! Quelques photos, en plus, avant de clore cette petite revue… (j'ai pas d'objectif macro avec moi, donc les petits détails, ça sera pour plus tard ! ^^)





Et une petite dernière au poignet !

Merci pour la lecture et à vous les normaux !
