

Elle est la digne descendante des Monsters, une des montres de plongée au meilleur Rapport Qualité/Prix…

Mon choix s’est porté sur cette version, car je trouvais la lunette bleue magnifique, que je n’avais pas de montre en acier noire, et que le X Prospex du cadran m’attirait.

Tout d’abord, un packaging simple mais de qualité pour une montre de ce prix. Elle est montée d’origine sur un bracelet caoutchouc très souple, mais bien trop long pour mon poignet de 16,5 cm. Je l’ai immédiatement changé pour un Nato noire qui lui va comme un gant (entre corne de 20 mm).

Mouvement :
Mue par un mouvement 4R36, mouvement automatique avec stop seconde très pratique pour une parfaite mise à l’heure. Il possède une fonction de remontage manuel. Sa fréquence de régulation est de 21600 alternances par heure. Seiko annonce une réserve de marche de 41 heures et une précision de +45/-35 secondes par jour. Mon exemplaire est d’une précision d’une dizaine de secondes par jour (presque du COSC).
Cadran :
Le cadran noire comporte une littérature assez sobre : SEIKO, X pour la gamme PROSPEX (professional Specification), AUTOMATIC et DIVER’S 200m. En bas du cadran, on retrouve l’information MOV’T JAPAN 4R36-03J8 R2. On lit dans un guichet, sur fond noir, la date et le jour (rouge pour le dimanche). Mon exemplaire donne les jours en anglais et en espagnol.

Les indexes en dents de requin sont des appliques en acier, surmontés d’une bonne couche de lumibrite, qui la fait briller de milles feux la nuit venue. Peu être trop chargé pour certain, ce cadran est très lisible.


Aiguilles :
Cette Prospex conserve les aiguilles propres aux Monsters. J’aime particulièrement le bleu de l’aiguille des minutes.

Lunette :
La couleur de la lunette unidirectionnelle varie du noire au bleu clair. Je la trouve magnifique. Elle est légèrement incurvée, ce qui protège efficacement le verre en hardlex légèrement bombé (verre minéral durci).


Boitier :
Son boitier, d’un diamètre de 42,3 mm, est en acier avec un revêtement PVD noir (plaquage ionique utilisé pour une meilleure tenue de la couleur dans le temps). Il reprend la forme de la lunette, ce qui facilite la manipulation de celle-ci. Ses cornes, très courtes, sont percées.

Couronne :
La couronne est vissée, moletée. Elle se manipule très facilement.

Le dos :
La classique « grande vague de Kanagawa » d’Hokusai, qui identifie les plongeuses de Seiko. Une nouveauté avec le X du Prospex.

Comparaison :
Je dirais que la Monster porte assez mal son nom. On imagine une montre énorme, or il n’en est rien. Les cornes très courtes la rendent confortable au poignet, même les plus petits. Les photos suivantes donnent une comparaison avec la célèbre 7002.


Au final, une montre très attachante, qui semble solide comme un roc, avec une très belle présence au poignet. On en trouve en occasion entre 150 et 200 euros, entre 300 et 400 euros sur e-bay. A noter qu’elles ne sont pas prévues pour le marché Français.

Merci de m'avoir lu
