Index du forum Hors sujet

Pour tout ce qui n'a pas sa place ailleurs.

Re: Re : Bannissement

Messagepar sistersa007 » 02 Juin 2014, 20:55

lautromi a écrit:Image

lesmontres a écrit:Je préfèrerai des images, que de mots!.......

Savoir lire.
Pas que l'heure.
Guillaume Apollinaire

 

Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un Hospodar
Roman (1907)

 

(suite)

 

4

Le scandale fut très grand. Les journaux parlèrent de cette affaire pendant huit jours. Culculine, Alexine et le prince Vibescu durent garder le lit pendant deux mois. Pendant sa convalescence, Mony entra un soir dans un bar, près de la gare Montparnasse. On y consomme du pétrole, ce qui est une boisson déléctable pour les palais blasés sur les autres liqueurs.

En dégustant l'infâme tord-boyaux, le prince dévisageait les consommateurs. L'un d'eux, un colosse barbu, était vêtu en fort de la Halle et son immense chapeau farineux lui donnait l'air d'un demi-dieu de la fable prêt à accomplir un travail héroïque.

Le prince crut reconnaître le visage sympathique du cambrioleur Cornabœux. Tout à coup, il l'entendit demander un pétrole d'une voix tonitruante. C'était bien la voix de Cornabœux. Mony se leva et se dirigea vers lui la main tendue:

- Bonjour, Cornabœux, vous êtes aux Halles, maintenant? 
            - Moi, dit le fort surpris, comment me connaissez vous? 
             Je vous ai vu au 114, rue de Prony, dit Mony d'un air dégagé.
             Ce n'est pas moi, répondit très effrayé Cornabœux, je ne vous connais pas, je suis fort aux Halles depuis trois ans et assez connu. Laissez moi tranquille! 
             Trêve de sottises, répliqua Mony. Cornabœux tu m'appartiens. Je puis te livrer à la police. Mais tu me plais et si tu veux me suivre, tu seras mon valet de chambre, tu me suivras partout. Je t'associerai à mes plaisirs. Tu m'aideras et me défendras au besoin. Puis, si tu m'es bien fidèle, je ferai ta fortune. Réponds de suite.
             Vous êtes bon zigue, et vous savez parler. Topez là, je suis votre homme.

Quelques jours après, Cornabœux, promu au grade de valet de chambre, bouclait les valises. Le prince Mony était rappelé en toute hâte à Bucarest. Son intime ami, le vice-consul de Serbie, venait de mourir, lui laissant tous ses biens qui étaient importants. Il s'agissait de mines d'étain, très productives depuis quelques années mais qu'il fallait surveiller de près sous peine d'en voir immédiatement baisser le rapport. Le prince Mony, comme on l'a vu, n'aimait pas l'argent pour lui-même; il désirait seulement le plus de richesses possibles, mais seulement pour les plaisirs que l'or seul peut procurer. Il avait sans cesse à la bouche cette maxime, prononcée par l'un de ses aïeux: "tout est à vendre; tout s'achète; il suffit d'y mettre le prix."

Le prince Mony et Cornabœux avaient pris place dans l'Orient Express; la trépidation du train ne manqua point de produire aussitôt son effet. Mony banda comme un cosaque et jeta sur Cornabœux des regards enflammés. Au-dehors, le paysage admirable de l'Est de la France déroulait ses magnificences nettes et calmes. Le salon était presque vide; un vieillard podagre, richement vêtu, geignait en bavant sur le Figaro qu'il essayait de lire.

Mony qui était enveloppé dans un ample raglan, saisit la main de Cornabœux et, la faisant passer par la fente qui se trouve à la poche de ce vêtement commode, l'amena à sa braguette. Le colossal valet de chambre comprit le souhait de son maître. Sa grosse main était velue, mais potelée et plus douce qu'on n'aurait supposé. Les doigts de Cornabœux déboutonnèrent délicatement le pantalon du prince. Ils saisirent la pine en délire qui justifiait en tous point le distique fameux d'Alphonse Allais:

La trépidation excitante des trains
            nous glisse des désirs dans la moelle des reins.


            Mais un employé de la Compagnie des Wagons-Lits qui entra, annonça qu'il était l'heure de dîner et que de nombreux voyageurs se trouvaient dans le wagon-restaurant. 
            -Excellente idée, dit Mony. Cornabœux, allons d'abord dîner.
            La main de l'ancien fort sortit de la fente du raglan. Tous deux se dirigèrent vers la salle à manger. La pine du prince bandait toujours, et comme il ne s'était pas reculotté, une bosse proéminait à la surface du vêtement. Le dîner commença sans encombre, bercé par le bruit de ferrailles du train et par les cliquetis divers de la vaisselle, de l'argenterie et de la cristallerie, troublé parfois par le saut brusque d'un bouchon d'Apollinaris.
            A une table, au fond opposé de celui où dînait Mony, se trouvaient deux femmes blondes et jolies. Cornabœux qui les avait en face les désigna à Mony. Le prince se retourna et reconnu en l'une d'elles, vêtue plus modestement que l'autre, Mariette, l'exquise femme de chambre du Grand-Hôtel. Il se leva aussitôt et se dirigea vers ces dames. Il salua Mariette et d'adressa à l'autre jeune femme qui était jolie et fardée. Ses cheveux décolletés à l'eau oxygénée lui donnaient une allure moderne qui ravit Mony:

-Madame, lui dit-il, je vous prie d'excuser ma démarche. Je me présente moi-même eu égard à la difficulté de trouver dans ce train des relations qui nous seraient communes. Je suis le prince Mony Vibescu, hospodar héréditaire. Mademoiselle qui voici, c'est à dire Mariette, qui, sans doute, a quitté le service du Grand-Hôtel pour le vôtre, m'a laissé contracter envers elle une dette de reconnaissance dont je veux m'acquitter aujourd'hui même. Je veux la marier à mon valet de chambre et je leur constitue à chacun une dot de cinquante mille francs.

- Je n'y vois aucun inconvénient, dit la dame, mais voici quelque chose qui n'a pas l'air d'être mal constitué. A qui le destinez vous? 
La bitte de Mony avait trouvé une issue et montrait sa tête rubiconde entre deux boutons, devant le prince qui rougit en faisant disparaître l'engin. La dame se prit à rire.

-Heureusement que vous êtes placé de façon à ce que personne ne vous ait vu... ça en aurait fait du joli... Mais répondez donc, pour qui est cet engin redoutable?

-Permettez moi, dit galamment Mony, d'en faire l'ouvrage à votre beauté souveraine.

- Nous verrons ça, dit la dame, en attendant et puisque vous vous êtes présenté, je vais me présenter aussi... Estelle Ronange...

- La grande actrice du Français?

La dame inclina la tête. 
            Mony, fou de joie, s'écria: 
            -Estelle, j'eusse dû vous reconnaître. Depuis longtemps j'étais votre admirateur passionné. En ai-je passé des soirées au théâtre français, vous regardant dans vos rôles d'amoureuse ? et pour calmer mon excitation, ne pouvant me branler en public, je me fourrais les doigts dans le nez, j'en tirais de la morve consistante et je la mangeais ! C'était bon ! C'était bon !

- Mariette, allez dîner avec votre fiancé, dit Estelle. Prince, dînez avec moi.

Dès qu'ils furent en face l'un de l'autre, le prince et l'actrice se regardèrent amoureusement :

- Où allez-vous ? demanda Mony

- A Vienne, jouer devant l'Empereur.

- Et le décret de Moscou ?

- Le décret de Moscou, je m'en fous ; je vais envoyer demain ma démission à Claretie... On me met à l'écart... On me fait jouer des pannes... on me refuse le rôle d'Eorakâ dans la nouvelle pièce de notre Mounet-Sully... Je pars... On n'étouffera pas mon talent.

- Récitez-moi quelque chose... des vers, demanda Mony.

Elle lui récita, tandis qu'on changeait les assiettes, L'invitation au voyage. Tandis que se déroulait l'admirable poème où Baudelaire a mis un peu de sa tristesse amoureuse, de sa nostalgie passionnée, Mony sentit que les petits pieds de l'actrice montaient le long de ses jambes : ils atteignirent sous le raglan le vit de Mony qui pendait tristement hors de la braguette. Là, les pieds s'arrêtèrent et, prenant délicatement le vit entre eux, ils commencèrent un mouvement de va-et-vient assez curieux. Durci subitement, le vit du jeune homme se laisser branler par les souliers délicats d'Estelle Ronange. Bientôt, il commença à jouir et improvisa ce sonnet, qu'il récita à l'actrice dont le travail pédestre ne cessa pas jusqu'au dernier vers :


EPITHALAME


Tes mains introduiront mon beau membre asinin
Dans le sacré bordel ouvert entre tes cuisses 
Et je veux t'avouer, en dépit d'Avinain, 
Que me fait ton amour pourvu que tu jouisses!

Ma bouche à tes seins blancs comme des petits suisses 
Fera l'honneur abject des suçons sans venin.
De ma mentule mâle en ton con féminin 
Le sperme tombera comme l'or dans les sluices.

Ô ma tendre putain! tes fesses ont vaincu 
De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère, 
L'humble rotondité sans sexe de la terre,

La lune, chaque mois, si vaine de son cul 
Et de tes yeux jaillit même quand tu les voiles
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles...

Et comme le vit était arrivé à la limite de l'excitation, Estelle baissa ses pieds en disant:
            - Mon prince, ne le faisons pas cracher dans le wagon-restaurant; que penserait-on de nous?... Laissez-moi vous remercier pour l'hommage rendu à Corneille dans la pointe de votre sonnet. Bien que sur le point de quitter la Comédie Française, tout ce qui intéresse la maison fait l'objet de mes constantes préoccupations. 
            - Mais, dit Mony, après avoir joué devant François-Joseph, que comptez vous faire?
            Mon rêve, dit Estelle, serait de devenir étoile de café-concert. 
            - Prenez garde, repartit Mony, L'obscur Monsieur Claretie qui tombe les étoiles vous fera des procès sans fin.
            - T'occupe pas de ça, Mony, fais-moi encore des vers avant d'aller au dodo. 
            - Bien, dit Mony, et il improvisa ces délicats sonnets mythologiques.

HERCULE ET OMPHALE
Le cul
D'Omphale 
Vaincu
S'affale. 

-"Sens tu
Mon phalle 
Aigu? 
- "Quel mâle!...

Le chien 
Me crève!...
Quel rêve?... 

- Tiens bien?" 
Hercule
L'encule.

PYRAME ET THISBE 

Madame
Thisbé 
Se pâme:
"Bébé"


Pyrame
Courbé 
L'entame:
"Hébé!"

La belle
Dit oui
Puis elle
Jouit

Tout comme
Son homme.


            - C'est exquis! délicieux! admirable! Mony, tu es un poète archi-divin, viens me baiser dans le sleeping-car, j'ai l'âme foutative.

            Mony régla les additions. Mariette et Cornabœux se regardaient langoureusement. Dans le couloir, Mony glissa cinquante francs à l'employé de la Compagnie des Wagons-Lits qui laissa les deux couples s'introduire dans la même cabine:

- Vous vous arrangerez avec la douane, dit le prince à l'homme en casquette, nous n'avons rien à déclarer. Par exemple, deux minutes avant le passage de la frontière, vous frapperez à notre porte.

Dans la cabine, ils se mirent tous les quatre à poil. Mariette fut la première nue. Mony ne l'avait jamais vue ainsi, mais il reconnut les grosses cuisses rondes et la forêt de poils qui ombrageait son con rebondi. Ses tétons bandaient autant que les vits de Mony et de Cornabœux.

- Cornabœux, dit Mony, encule-moi pendant que je fourbirai cette jolie fille. Le déshabillage d'Estelle était plus long et quand elle fut à poil, Mony s'était introduit en levrette dans le con de Mariette qui commençait à jouir, agitait son gros postérieur et le faisait claquer contre le ventre de Mony. Cornabœux avait passé son noeud court et gros dans l'anus dilaté de Mony qui gueulait:

- Cochon de chemin de fer! Nous n'allons pas pouvoir garder l'équilibre.

Mariette gloussait comme une poule et titubait comme une grive dans les vignes. Mony avait passé les bras autour d'elle et lui écrasait les tétons. Il admira la beauté d'Estelle dont la dure chevelure décelait la main d'un coiffeur habile. C'était une femme moderne dans toute l'acception du mot: cheveux ondulés tenus par des peignes d'écaille dont la couleur allait avec la savante décoloration de la chevelure. Son corps était d'une joliesse charmante. Son cul était nerveux et relevé d'une façon provocante. Son visage fardé avec art lui donnait l'air piquant d'une putain de haut luxe. Ses seins tombaient un petit peu, mais cela lui allait très bien, ils étaient petits, menus et en forme de poire. Quand on les maniait, ils étaient doux et soyeux, on aurait cru toucher les pis d'une chèvre laitière et, quand elle se tournait, ils sautillaient comme un mouchoir de batiste roulé en boule que l'on ferait danser sur la main.

Sur la motte, elle n'avait qu'une petite touffe de poils soyeux. Elle se mit sur la couchette en faisant une cabriole, jeta ses longues cuisses nerveuses autour du cou de Mariette qui, ayant ainsi le chat de sa maîtresse devant la bouche, commença à le glottiner gloutonnement, enfonçant le nez entre les fesses, dans le trou du cul. Estelle avait déja fourré sa langue dans le con de sa soubrette et suçait à la fois l'intérieur d'un con enflammé et la grosse bitte de Mony qui s'y remuait avec ardeur. Cornabœux jouissait avec béatitude de ce spectacle. Son gros vit entré jusqu'à la garde dans le cul poilu du prince, allait et venait lentement. Il lâcha deux ou trois bons pets qui empuantirent l'atmosphère en augmentant la jouissance du prince et des deux femmes. Tout à coup, Estelle se mit à gigoter effroyablement, son cul se mit à danser devant le nez de Mariette dont les gloussements et les tours de cul devinrent aussi plus forts. Estelle lançait à droite et à gauche ses jambes gainées de soie noire et chaussées de souliers à talons Louis XV. En remuant ainsi, elle donna un coup de pied terrible dans le nez de Cornabœux qui en fut étourdi et se mit à saigner abondamment. "Putain" hurla Cornabœux, et pour se venger il pinça violemment le cul de Mony. Celui-ci, pris de rage, mordit terriblement l'épaule de Mariette qui déchargeait en beuglant. Sous l'effet de la douleur, elle planta ses dents dans le con de sa maîtresse qui, hystériquement, serra ses cuisses autour de son cou.

- J'étouffe, articula difficilement Mariette, mais on ne l'écouta pas. L'étreinte des cuisses devint plus forte. La face de Mariette devint violette, sa bouche écumante restait fixée sur le con de l'actrice.

Mony déchargeait, en hurlant, dans un con inerte. Cornabœux, les yeux hors de la tête, lâchait son foutre dans le cul de Mony en déclarant d'une voix lâche:

- Si tu ne deviens pas enceinte, t'es pas un homme! Les quatre personnages s'étaient affalés. Etendue sur la couchette, Estelle grinçait des dents et donnait des coups de poing de tous les côtés en agitant les jambes. Cornabœux pissait par la portière. Mony essayait de retirer son vit du con de Mariette. Mais il n'y avait pas moyen. Le corps de la soubrette ne remuait plus. - Laisse moi sortir, lui disait Mony, et il la caressait, puis il lui pinça les fesses, la mordit, mais rien n'y fit.

- Viens lui écarter les cuisses, elle est évanouie! dit Mony à Cornabœux.

C'est avec une grande peine que Mony put arriver à sortir son vit du con qui s'était effroyablement serré. Ils essayèrent ensuite de faire revenir Mariette, mais rien n'y fit:

- Merde! Elle a crampsé, déclara Cornabœux. Et c'était vrai, Mariette était morte étranglée par les jambes de sa maîtresse, elle était morte, irrémédiablement morte.

- Nous sommes frais, dit Mony.

- C'est cette salope qui est la cause de tout, déclara Cornabœux en désignant Estelle qui commençait à se calmer. En prenant une brosse à tête dans le nécessaire de voyage d'Estelle, il se mit à lui taper dessus violemment. Les soies de la brosse la piquaient à chaque coup. Cette correction semblait l'exciter énormément. A ce moment, on frappa à la porte.

- C'est le signal convenu, dit Mony, dans quelques instants nous passerons la frontière. Il faut, j'ai juré, tirer un coup, moitié en France, moitié en Allemagne. Enfile la morte. Mony, vit bandant, se rua sur Estelle qui, les cuisses écartées, le reçut dans son con brûlant en criant:

- Mets le jusqu'au fond, tiens!... tiens... Les saccades de son cul avaient quelque chose de démoniaque, sa bouche laissait couler une bave qui se mêlant avec le fard, dégoulinait infect e sur le menton et la poitrine; Mony lui mit sa langue dans la bouche et lui enfonça le manche de la brosse dans le trou du cul. Sous l'effet de cette nouvelle volupté, elle mordit si violemment la langue de Mony qu'il dut la pincer jusqu'au sang pour la faire lâcher.

Pendant ce temps, Cornabœux avait retourné le cadavre de Mariette dont la face violette était épouvantable. Il écarta les fesses et fit péniblement entrer son énorme vit dans l'ouverture sodomique. Alors il donna libre cours à sa férocité naturelle. Ses mains arrachèrent touffes par touffes les cheveux blonds de la morte. Ses dents déchirèrent le dos d'une blancheur polaire, et le sang vermeil qui jaillit, vite coagulé, avait l'air d'être étalé sur de la neige. Un peu avant la jouissance, il introduisit sa main dans la vulve encore tiède et y faisant entrer tout son bras, il se mit à tirer les boyaux de la malheureuse femme de chambre. Au moment de la jouissance, il avait déjà tiré deux mètres d'entrailles et s'en était entouré la taille comme d'une ceinture de sauvetage. Il déchargea en vomissant son repas tant à cause des trépidations du train qu'à cause des émotions qu'il avait ressenties. Mony venait de décharger et regardait avec stupéfaction son valet de chambre hoqueter affreusement en dégueulant sur le cadavre lamentable. Parmi les cheveux sanglants, les boyaux et le sang se mêlaient au dégueulis.

- Porc infâme, s'écria le prince, le viol de cette fille morte que tu devais épouser selon ma promesse pèsera lourd sur toi dans la vallée de Josaphat. Si je ne t'aimais pas tant je te tuerais comme un chien.

Cornabœux se leva sanglant en refoulant les derniers hoquets de sa dégueulade. Il désigna Estelle dont les yeux dilatés contemplaient avec horreur le spectacle immonde:

- C'est elle qui est cause de tout, déclara-t-il.

- Ne soit pas cruel, dit Mony, elle t'a donné l'occasion de satisfaire tes goûts de nécrophile.

Et comme on passait sur un pont, le prince se mit à la portière pour contempler le panorama romantique du Rhin qui déployait ses splendeurs verdoyantes et se déroulait en larges méandres jusqu'à l'horizon. Il était quatre heures du matin, des vaches paissaient dans les prés, des enfants dansaient déjà sous des tilleuls germaniques. Une musique de fifres, monotone et mortuaire, annonçait la présence d'un régiment prussien et la mélopée se mêlait tristement au bruit de ferraille du pont et à l'accompagnement sourd du train en marche. Des villages heureux animaient les rives dominées par les burgs centenaires et les vignes rhénanes étalaient à l'infini leur mosaïque régulière et précieuse. Quand Mony se retourna, il vit le sinistre Cornabœux assis sur le visage d'Estelle. Son cul de colosse couvrait la face de l'actrice. Il avait chié et la merde infecte et molle tombait de tous côtés. Il tenait un énorme couteau et en labourait le ventre palpitant. Le corps de l'actrice avait des soubresauts brefs.

- Attends, dit Mony, reste assis.

Et, se couchant sur la mourante, il fit entrer son vit bandant dans le con moribond. Il jouit ainsi des derniers spasmes de l'assassinée, dont les dernières douleurs durent être affreuses, et il trempa ses bras dans le sang chaud qui jaillissait du ventre. Quand il eut déchargé, l'actrice ne remuait plus. Elle était raide et ses yeux révulsés étaient pleins de merde.

- Maintenant, dit Cornabœux, il faut se tirer des pieds. Ils se nettoyèrent et s'habillèrent. Il était six heures du matin. Ils enjambèrent la portière, et courageusement se couchèrent en long sur le marchepied du train lancé à toute vitesse. Puis, à un signal de Cornabœux, ils se laissèrent doucement tomber sur le ballast de la voie. Ils se relevèrent un peu étourdis, mais sans aucun mal, et saluèrent d'un geste délibéré le train qui déjà se rapetissait en s'éloignant.

- Il était temps ! dit Mony. Ils gagnèrent la première ville, s'y reposèrent deux jours, puis reprirent le train pour Bucarest.

Le double assassinat dans l'Orient-Express alimenta les journaux pendant six mois. On ne trouva pas les assassins et le crime fut mis au compte de Jack l'Eventreur, qui a bon dos.
            A Bucarest, Mony recueillit l'héritage du vice-consul de Serbie. Ses relations avec la colonie serbe firent qu'il reçut, un soir, une invitation à passer la soirée chez Natacha Kolowitch, la femme du colonel emprisonné pour son hostilité contre la dynastie des Obrenovitch.
            Mony et Cornabœux arrivèrent vers huit heures du soir. La belle Natacha était dans un salon tendu de noir, éclairé par des cierges jaunes et décoré de tibias et de têtes de morts:
            - Prince Vibescu, dit la dame, vous allez assister à une séance secrète du comité anti-dynastique de Serbie. On votera, sans doute, ce soir, la mort de l'infâme Alexandre et de sa putain d'épouse, Draga Machine; il s'agit de rétablir le roi Pierre Karageorgevitch sur le trône de ses ancêtres. Si vous révélez ce que vous verrez et entendrez, une main invisible vous tuera, où que vous soyez.

            Mony et Cornabœux s'inclinèrent. Les conjurés arrivèrent un par un. André Bar, le journaliste parisien, était l'âme du complot. Il arriva, funèbre, enveloppé dans une cape à l'espagnole.
            Les conjurés se mirent nus et la belle Natacha montra sa nudité merveilleuse. Son cul resplendissait et son ventre disparaissait sous une toison noire et frisée qui montait jusqu'au nombril. 
            Elle se coucha sur une table couverte d'un drap noir. Un pope entra vêtu d'habits sacerdotaux, il disposa les vases sacrés et commença à dire la messe sur le ventre de Natacha. Mony se trouvait près de Natacha, elle lui saisit le vit et commença à le sucer pendant que la messe se déroulait. Cornabœux s'était jeté sur André Bar et l'enculait tandis que celui-ci disait lyriquement:
            Je le jure par cet énorme vit qui me réjouit jusqu'au fond de l'âme, la dynastie des Obrenovitch doit s'éteindre avant peu. Pousse, Cornabœux, ton enculade me fait bander.
Se plaçant derrière Mony, il l'encula tandis que celui-ci déchargeait son foutre dans la bouche de la belle Natacha. A cet aspect, tous les conjurés s'enculèrent frénétiquement. Ce n'était, dans la salle, que culs nerveux d'hommes emmanchés de vits formidables.
Le pope se fit branler deux fois par Natacha et son foutre ecclésiastique s'étalait sur le corps de la belle colonelle.

-  Qu’on amène les époux, s’écria le pope.

On introduisit un couple étrange : un petit garçon de dix ans en habit, le chapeau sous le bras, accompagné d'une petite fille ravissante qui n'avait pas plus de huit ans ; elle était vêtue en mariée, son vêtement de satin blanc était orné de bouquets de fleurs d'oranger. 
            Le pope lui fit un discours et les maria par l'échange de l'anneau. Ensuite, on les engagea à forniquer. Le petit garçon tira une quéquette pareille à un petit doigt et la nouvelle mariée retroussant ses jupons à falbalas montra ses petites cuisses blanches en haut desquelles bayait une petite fente imberbe et rose comme l'intérieur du bec ouvert d'un geai qui vient de naître. Un silence religieux planait sur l'assemblée. 
Le petit garçon s'efforça d'enfiler la petite fille. Comme il ne pouvait y parvenir, on le déculotta et pour l'exciter, Mony le fessa gentiment, tandis que Natacha du bout de la langue lui titillait son petit gland et les couillettes. Le petit garçon commença à bander et put ainsi dépuceler la petite fille. Quand ils se furent escrimés pendant dix minutes, on les sépara et Cornabœux  saisissant le petit garçon lui défonça le bandement au moyen de son braquemart puissant. Mony ne put tenir contre son envie de baiser la petite fille. Il la saisit, la mit à cheval sur ses cuisses et lui enfonça dans son minuscule vagin son bâton vivant. Les deux enfants poussaient des cris effroyables et le sang coulait autour des vits de Mony et de Cornabœux.

Ensuite on plaça la petite fille sur Natacha et le pope qui venait de terminer sa messe lui releva ses jupes et se mit à fesser son petit cul blanc et charmant. Natacha se releva alors et, enfourchant André Bar assis dans son fauteuil, elle se pénétra de l’énorme et du conjuré. Ils commencèrent une vigoureuse Saint-Georges, comme disent les Anglais.

Le petit garçon, à genoux devant Cornabœux, lui pompait le dard en pleurant à chaudes larmes. Mony enculait la petite fille qui se débattait comme un lapin qu’on va égorger. Les autres conjurés s’enculaient avec des mines effroyables. Ensuite Natacha se leva et se retournant tendit son cul à tous les conjurés qui vinrent le baiser à tour de rôle. A ce moment, on fit entrer une nourrice à visage de madone et dont les énormes nénés étaient gonflés d’un lait généreux. On la fit mettre à quatre pattes et le pop se mit à la traire, comme une vache,  dans les vases sacrés. Mony enculait la nourrice dont le cul d’ube blancheur resplendissante était tendu à craquer. On fit pisser la petite fille de façon à remplir les calices. Les conjurés communièrent alors sous les espèces du lait et du pipi.

Puis saisissant des tibias, ils jurèrent la mort d’Alexandre Obrénovitch et de sa femme Draga Machine.

La soirée se termina d'une façon infâme. On fit monter de vieilles femmes dont la plus jeune avait soixante quatorze ans et les conjurés les baisèrent de toutes les manières. Mony et Cornabœux se retirèrent dégoûtés vers trois heures du matin. Rentré chez lui, le prince se mit à poil et tendit son beau cul au cruel Cornabœux qui l'encula huit fois de suite sans déculer. Ils appelaient ses séances quotidiennes: leur jouissette pénétrante.

Pendant quelques temps Mony mena cette vie monotone à Bucarest. Le roi de Servie et sa femme furent assassinés à Belgrade. Leur meurtre appartient à l'histoire et il a déjà été diversement jugé. La guerre entre le Japon et la Russie éclata ensuite.

Un matin, le prince Mony Vibescu, tout nu et beau comme l'Appolon du Bèlvédère, faisait 69 avec Cornabœux. Tous deux suçaient goulûment leurs sucres d'orge respectifs et soupesaient avec volupté des rouleaux qui n'avaient rien à voir avec ceux des phonographes. Ils déchargèrent simultanément et le prince avait la bouche pleine de foutre lorsqu'un valet de chambre anglais et fort correct entra, tendant une lettre sur un plateau de vermeil.

            La lettre annonçait au prince Vibescu qu'il était nommé lieutenant en Russie, à titre étranger, dans l'armée du général Kouropatkine.
            Le prince et Cornabœux manifestèrent leur enthousiasme par des enculades réciproques. Ils s'équipèrent ensuite avant de rejoindre leur corps d'armée.
            - La guerre, ça me va, déclara Cornabœux, et les culs des Japonais doivent être savoureux.
            - Les cons des japonaises sont certainement délectables, ajouta le prince en tortillant sa moustache.

 

Suivant - Précédent
Avatar de l’utilisateur
sistersa007
Malade
 
Messages: 671
Inscrit le: 07 Oct 2013, 20:02

Re: Bannissement

Messagepar nic0 » 02 Juin 2014, 20:55

sistersa007 a écrit:Image

Image

Image

Image

Image

Image



  


:roll:
Image
Avatar de l’utilisateur
nic0
Dément
 
Messages: 24685
Inscrit le: 20 Juin 2012, 16:01

Re: Bannissement

Messagepar sistersa007 » 02 Juin 2014, 20:57

Guillaume Apollinaire

 

Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un Hospodar
Roman (1907)

 

(suite)

 

5

 

- Son Excellence le général Kokodryoff ne peut recevoir en ce moment. Il trempe sa mouillette dans son œuf à la coque.

- Mais, répondit Mony au concierge, je suis son officier d’ordonnance. Vous autres, Pétropolitains, vous êtes ridicules avec vos suspections continuelles… Vous voyez mon uniforme ! On m’a appelé à Saint-Pétersbourg, ce n’était pas, je suppose, dans le but  de m’y faire subir les rebuffades des portiers ?

- Montrez-moi vos papiers ! dit le cerbère, un Tatar colossal.

- Voilà ! prononça sèchement le prince en mettant son revolver sous le nez du pipelet terrifié qui s’inclina pour laisser passer l’officier.

  Mony monta rapidement (en faisant sonner ses éperons) au premier étage du palais du général prince Kokodryoff avec lequel il devait partir pour l’Extrême-Orient. Tout était désert et Mony, qui n’avait vu son général que la veille chez le Tsar, s’étonnait de cette réception. Le général lui avait pourtant donné rendez-vous et c’était l’heure exacte qui avait été fixée.

  Mony ouvrit une porte et pénétra dans un grand salon désert et sombre qu’il traversa en murmurant :

- Ma foi, tant pis, le vin est tiré, il faut le boire. Continuons nos investigations.

  Il ouvrit une nouvelle porte qui se referma  d’elle-même sur lui. Il se trouva dans une pièce plus obscure encore que la précédente.

  Une voix douce de femme dit en français :

- Fédor, est-ce toi ?

  Oui, c’est moi, mon amour ! dit à voix basse, mais résolument, Mony dont le cœur battait à se rompre.

  Il s’avança rapidement du côté d’où venait la voix et trouva un lit. Une femme était couché dessus tout habillée. Elle étreignit Mony  passionnément  en lui dardant sa langue dans la bouche. Celui-ci répondait à ses caresses. Il lui releva les jupes. Elle écarta les cuisses. Ses jambes étaient nues et un parfum délicieux de verveine émanait de sa peau satinée, mêlé aux effluves de l’odor di femina. Son con où Mony portait la main était humide. Elle murmurait :

- Baisons... Je n'en peux plus... Méchant, voilà huit jours que tu n'es pas venu. Mais Mony, au lieu de répondre, avait sorti sa pine menaçante et, tout armé, il monta sur le lit et fit entrer son braquemart en colère dans la fente poilue de l'inconnue qui aussitôt agita les fesses en disant :
            - Entre bien... Tu me fais jouir...
En même temps elle porta sa main au bas du membre qui la fêtait et se mit è tâter ces deux petites boules qui servent d'appendages et que l'on appelle testicules, non pas, comme on le dit communément, parce qu'elles servent de témoins à la consommation de l'acte amoureux, mais plutôt parce qu'elles sont les petites têtes qui recèlent la matière cervicale qui jaillit de la mentule ou petite intelligence, de même que la tête contient la cervelle qui est le siège de toutes les fonctions mentales. La main de l'inconnue tâtait soigneusement les couilles de Mony. Tout à coup, elle poussa un cri, et d'un coup de cul, elle délogea son fouteur:
            - Vous me trompez. Monsieur, mon amant en a trois [...].
            - Monsieur, votre insolence est digne du pays que vous servez (la Russie). Jamais un Français n'aurait eu la goujaterie de profiter comme vous d'une circonstance aussi imprévue. Sortez, je vous le commande.
            - Madame ou Mademoiselle, répondit Mony. je suis un prince roumain, nouvel officier d'état-major du prince Kokodryoff. Récemment arrivé à Saint-Pétersbourg, j'ignore les usages de cette cité et, n'ayant pu pénétrer ici, bien que j'y eusse rendez-vous avec mon chef, qu'en menaçant le portier de mon revolver, j'eusse cru agir sottement en ne satisfaisant pas une femme qui semblait avoir besoin de sentir un membre dans son vagin.

-Vous auriez dû, au moins, dit l’inconnue en regardant le membre viril qui battait la mesure, avertir que vous n’étiez pas Fédor, et maintenant allez-vous en.

- Hélas ! s’écria Mony, vous êtes parisienne pourtant, vous ne devriez pas être bégueule… Ah ! qui me rendra Alexine Mangetout et Culculine d’Ancône.

Culculine d’Ancône ! s’exclama la jeune femme, vous connaissez Culculine ? Je suis sa sœur Hélène Verdier ; Verdier c’est aussi son vrai nom et je suis institutrice de la fille du général. J’ai un aimant, Fédor. Il est officier. Il a trois couilles.

A ce moment on entendit un grand brouhaha dans la rue. Hélène alla voir. Mony regarda derrière elle. Le régiment de Préobrajenski passait. La musique jouait un vieil air sur lequel les soldats chantaient tristement :

 

Ah ! que ta mère soit foutue !

Pauvre paysan pars en guerre,

Ta femme se fera baiser

Par les taureaux de ton étable.

Toi, tu te feras chatouiller le vit

Par les mouches sibériennes

Mais ne leur rends pas ton membre

Le vendredi, c’est jour maigre

Et ce jour-là ne leur donne pas de sucre non plus.

Il est fait avec des os de mort.

Baisons, mes frères paysans, baisons

La jument de l’officier.

Elle a le con moins large

Que les filles des Tatars.

Ah ! que ta mère soit foutue !

 

Tout à coup la musique cessa. Hélène poussa un cri. Un officier tourna la tête. Mony que venait de voir sa photographie reconnut Fédor qui salua de son sabre en criant :

- Adieu, Hélène, je pars en guerre. Nous ne nous reverrons plus.

Hélène devint blanche comme une morte et tomba évanouie dans les bras de Mony qui la transporta sur le lit.

Il lui ôta d’abord son corset et les seins se dressèrent. C’était deux superbes tétons dont la pointe était rose. Il les suça un peu, puis dégrafa la jupe qu’il enleva ainsi que les jupons et le corsage. Hélène resta en chemise. Mony trés excité releva la toile blanche qui cachait les trésors incomparables de deux jambes sans défaut. Les bas montaient jusqu’à mi-cuisses et les cuisses étaient rondes comme des tours d’ivoire. Au bas du ventre se cachait la grotte mystérieuse dans un bois sacré fauves comme les automnes. Cette toison était épaisse et les lèvres serrées du con ne laissaient apercevoir qu’une raie semblable à une coche mnémonique sur les poteaux qui servaient de calendrier aux Incas.

Mony respecta l’évanouissement d’Hélène. Il lui retira les bas et commença à lui faire petit salé. Ses pieds étaient jolis, potelé comme des pieds de bébé. La langue du prince commença par les orteils du pied droit. Il nettoya conscieusement l’ongle du gros orteil, puis passa entre les jointures. Il s’arrêta longtemps sur le petit orteil qui était mignon, mignon. Il reconnut que le pied droit avait le goût de framboise. La langue lécheuse fouilla ensuite les plis du pied gauche auquel Mony trouva une saveur qui rappelait celle du jambon de Mayence.

A ce moment Hélène ouvrit les yeux et remua. Mony  arrêta ses exercices de petit salé et regarda la jolie fille grande et potelée s’étirer en pandiculation. Sa bouche ouverte par le bâillement montra une langue rose entre les dents courtes et ivoirines. Elle sourit ensuite.

HÉLÈNE – Prince, dans quel état m’avez vous mise ?

MONY – Hélène ! c’est pour votre bien que je vous ai mise à votre aise. J’ai été pour vous un bon samaritain. Un bienfait n’est jamais perdu et j’ai trouvé une récompense exquise dans la contemplation de vos charmes. Vous êtes exquise et Fédor est un heureux gaillard.

HÉLÈNE – Je ne le verrai plus hélas ! Les Japonais vont le tuer .

MONY – Je voudrais bien le remplacer, mais par malheur, je n’ai pas trois couilles.

HÉLÈNE – Ne parle pas comme ça, Mony, tu n’en as pas trois, c’est vrai, mais ce que tu as est aussi bien que le sien.

MONY – Est-ce vrai, petite cochonne ? Attends que je déboucle mon ceinturon… C’est fait. Montre-moi ton cul !… comme il est gros, rond est joufflu… On dirait un ange en train de souffler… Tiens ! il faut que je te fesse en l’honneur de ta soeur Culculine… clic, clac, pan, pan…

HÉLÈNE –Aïe ! Aïe ! Aïe ! Tu m’échauffes, je suis toute mouillée.

MONY – Comme tu as les poils épais… clic, clac ; il faut absolument que je le fasse rougir ton gros visage postérieur. Tiens, il n’est pas fâché, quand tu le remues un peu on dirait qu’il rigole.

HÉLÈNE – Approche-toi que je te déboutonne, montre-moi ce gros poupon qui veut se réchauffer dans le sein de sa maman. Qu’il est joli ! Il a une petite tête rouge et pas de cheveux. Par exemple, il a des poils en bas à la racine et ils sont dur et noirs. Comme il est beau, cet orphelin… met-le-moi, dis ! Mony, je veux le téter, le sucer, le faire décharger…

MONY – Attends que je te fasse un peu feuille de rose…

HÉLÈNE – Ah ! c’est bon, je sens ta langue dans la raie de mon cul !…Elle entre et fouille les plis de ma rosette. Ne le déplisse pas trop le pauvre troufignon, n’est-ce pas, Mony ? Tiens, je te fais beau cul. Ah ! Tu as fourré ta figue entière entre mes fesses… Tiens, je pète… Je te demande pardon, je n’ai pas pu me retenir !… Ah ! Tes moustaches me piquent et tu baves… cochon… tu baves. Donne-la-moi, ta grosse bite, que je la suce… j’ai soif…

MONY – Ah ! Hélène, comme ta langue est habile. Si tu enseignes aussi bien l’orthographe que tu tailles les plumes tu dois être une institutrice épatante… Oh ! Tu me picotes le trou du glande avec la langue… Maintenant, je la sens à la base du gland… tu nettoyes le repli avec ta langue chaude. Ah ! fellatrice sans pareille, tu glottines incomparablement !… Ne suce pas se fort. Tu me prends le gland entier dans ta petite bouche. Tu me fais mal ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Tu me chatouilles tout le vit … Ah ! Ah ! Ne m’écrase pas le couilles… tes dents sont pointues… C’est ça, reprend la tête du nœud, c’est là qu’il faut travailler… Tu l’aimes bien, le gland ?… petite truie… Ah !… Ah !… Ah !… Ah !… je… dé…charge… cochonne… elle a tout avalé… Tiens, donne-le-moi, ton gros con, que je te gamahuche pendant que je rebanderai…

HÉLÈNE – Va plus fort… Agite bien ta langue sou mon bouton… Le sens-tu grossir mon clitoris… dis… fais-moi les ciseaux… C’est ça… Enfonce bien le pouce dans le con et l’index dans le cul. Ah ! c’est bon !… c’est bon !… Tiens ! entends-tu mon ventre qui gargouille de plaisir… C’est ça ! ta mais gauche sur mon nichon gauche… Ecrase la fraise… Je jouis… Tiens !… les sens-tu mes tours de cul, mes coups de reins, salaud ! c’est bon… viens me baiser. Donne-moi vite ta bitte pour que je la suce pour la faire rebander dur, plaçons-nous en 69, toi sur moi…

« Tu bandes ferme, cochon, ça n’a pas été long, enfile-moi… Attends, il y a des poils qui se sont pris… Suce-moi les nichons, comme ça c’est bon !… Entre bien au fond… là, reste comme ça, ne t’en vas pas… Je te serre, je serre les fesses.. Je vais bien… Je meurs… Mony… ma sœur, l’as-tu fait autant jouir ?… pousse bien… ça me va jusqu’au fond de l’âme… ça me fait jouir comme si je mourais… je n’en peux plus… cher Mony… partons ensemble. Ah ! je n’en peux plus, je lâche tout… je décharge…

Mony et Hélène déchargèrent en même temps. Il lui nettoya ensuite le con avec la langue et elle lui fit autant pour le vit.

Pendant qu’il se rajustais et qu’Hèlène se rhabillait on entendit des cris de douleur poussées par une femme.

- Ce n’est rien, dit Hélène, on fesse Nadèje : c’est la femme de chambre de Wanda, la fille du général et mon élève.

- Fais-moi voir cette scène, dit Mony.

Hélène, à moitié vêtue, mena Mony dans une pièce sombre et démeublée, dont une fausse fenêtre intérieure et vitrée donnait sur une chambre de jeune fille. Wanda, la fille du général, était une assez jolie personne de dix-sept ans. Elle brandissait une nagaïka à tour de bras et cinglait une jolie fille blonde, à quatre pattes devant elle et les jupes relevées. C’était Nadèje. Son cul était merveilleux, énorme rebondi. Il se dandinait sous une taille invraisemblablement fine. Chaque coup de nagaïka la faisait bondir et le cul semblait se gonfler. Il était rayé en croix de Saint-André, traces qu’y laissait la terrible nagaïka.

- Maîtresse, je ne le ferai plus, criait la fouettée, et son cul en se relevant montait un con bien ouvert, ombragé par une forêt de poils blond filasse.

- Va-t’en, maintenant, cria Wanda en donnant un coup de pied dans le con de Nadèje qui s’enfuit en hurlant.

Puis la jeune fille alla ouvrir un petit cabinet d’où sortit une petite fille de treize à quatorze ans mince et brune, d’aspect vicieux.

- C’est Ida, la fille du drogman de l’ambassade d’Autriche-Hongrie, murmura Hélène à l’oreille de Mony, elle gougnotte avec Wanda.

En effet, la petite fille jeta Wanda sur le lit, lui releva les jupes et mit à jour une forêt de poils, forêt vierge encore, d’où émergea un clitoris long comme le petit doigt, qu’elle se mit à sucer frénétiquement.

- Suce bien, mon Ida, dit amoureusement Wanda, je suis très excitée et tu dois l’être aussi. Rien n’est si excitant que de fouetter un gros cul comme celui de Nadèje. Ne suce plus maintenant… je vais te baiser.

La petite fille se plaça, jupes relevées, prés de la grande. Les grosses jambes de celle-ci contrastaient singulièrement avec les cuisses minces, brunes et nerveuses de celle-là.

- C’est curieux, dit Wanda, que je t’aie dépucelée avec mon clitoris et que moi-même je sois encore vierge.

Mais l’acte avait commencé, Wanda étreignait furieusement sa petite amie. Elle caressa un moment son petit con encore presque imberbe. Ida disait :

- Ma petite Wanda, mon petit mari, comme tu as des poils ! baise-moi !

Bientôt le clitoris entra dans la fente d’Ida et le beau cul potelé de Wanda s’agitât furieusement.

Mony que ce spectacle mettait hors de lui passa une mais sous les jupes d’Hélène et la branla savamment. Elle lui rendit la pareille en saisissant à pleine main sa grosse queue et lentement, pendant que les deux saphiques s’étreignaient éperdument, elle manuélisa la grosse queue de l’officier. Décalotté, le membre fumait. Mony tendait les jarrets et pinçait nerveusement le petit bouton d’Hélène. Tout à coup Wanda, rouge et échevelée, se leva de dessus de sa petite amie qui, saisissant une bougie dans le bougeoir, acheva l’œuvre commencée par le clitoris bien développé de la fille du général. Wanda alla à la porte, appela Nadèje qui revint effrayée. La jolie blonde, sur l’ordre de sa maîtresse, dégrafa son corsage et en fit sortir ses gros tétons, puis releva les jupes et tendit son cul. Le clitoris en érection de Wanda pénétra bientôt entre les fesses satinées dans lesquelles elle alla et vint comme un homme. La petite fille Ida, dont la poitrine maintenant dénudée était charmante mais plate, vint continuer le jeu de sa bougie, assise entre les jambes de Nadèje, dont elle suça savamment le con. Mony déchargea à ce moment sous la pression exercée par les doigts d’Hélène et le foutre alla s’étaler sur la vitre qui les séparait des gougnottes. Ils eurent peur qu’on ne s’aperçut de leur présence et s’en allèrent.

Ils passèrent enlacés dans un corridor :

 - Que signifie, demanda Mony, cette phrase que m'a dite le portier : " Le général est en train de tremper sa mouillette dans son œuf à la coque " ? Mony aperçut son chef debout et en train d'enculer un petit garçon charmant. Ses cheveux châtains bouclés lui retombaient sur les épaules. Ses yeux bleus et angéliques contenaient l'innocence des éphèbes que les dieux font mourir jeunes parce qu'ils aiment. Son beau cul blanc et dur semblait n'accepter qu'avec pudeur le cadeau viril que lui faisait le général qui ressemblait assez à Socrate. 
" Le général, dit Hélène, élève lui-même son fils qui a douze ans. La métaphore du portier était peu explicite car, plutôt que de se nourrir lui-même, le général à trouvé cette méthode convenable pour nourrir et orner l'esprit de son rejeton mâle. Il lui inculque par le fondement une science qui me paraît assez solide, et le jeune prince pourra sans honte, plus tard, faire bonne figure dans les conseils de l'Empire. 
            -L'inceste, dit Mony, produit des miracles."
            Le général semblait au comble de la jouissance, il roulait des yeux blancs striés de rouge. " Serge, s'écriait-il d'une voix entrecoupée, sens-tu bien l'instrument qui, non satisfait de t'avoir engendré, a également assumé la tâche de faire de toi un jeune homme parfait ? Souviens-toi, Sodome est un symbole civilisateur. L'homosexualité eût rendu les hommes semblables à des dieux et tous les malheurs découlèrent de ce désir que les sexes différents prétendent avoir l'un de l'autre. Il n'y a qu'un moyen aujourd'hui de sauver la malheureuse et sainte Russie, c'est que, philopèdes, les hommes professent définitivement l'amour socratique pour les encroupés, tandis que les femmes iront au rocher de Leucade prendre des leçons de saphisme. " 
            En poussant un râle de volupté, il déchargea dans le cul charmant de son fils.

 

Suivant - Précédent
Avatar de l’utilisateur
sistersa007
Malade
 
Messages: 671
Inscrit le: 07 Oct 2013, 20:02

Re: Bannissement

Messagepar nic0 » 02 Juin 2014, 20:58

krkvoid a écrit:t es qu un plagieur voire plagiste


BANISSAI MOI 7 AURDUR OU JE PAITE TOU Image Image Image Image Image Image Image Image Image
Image
Avatar de l’utilisateur
nic0
Dément
 
Messages: 24685
Inscrit le: 20 Juin 2012, 16:01

Re: Re : Bannissement

Messagepar Mark5 » 02 Juin 2014, 21:01

sistersa007 a écrit:Savoir lire.
Pas que l'heure.

Euh... Tu veux pas lire dans ta tête ?
On est ravi que tu aies appris à faire des copier coller, mais bon... voilà quoi...
ImageImageImage
M. Fernand: [...] L'homme de la pampa parfois rude, reste toujours courtois [...]
Avatar de l’utilisateur
Mark5
Dément
 
Messages: 7156
Inscrit le: 14 Juin 2010, 22:26
Localisation: Milhüsa

Re: Re : Bannissement

Messagepar sistersa007 » 02 Juin 2014, 21:07

Banane
Dernière édition par sistersa007 le 04 Juin 2014, 16:53, édité 1 fois au total.
Avatar de l’utilisateur
sistersa007
Malade
 
Messages: 671
Inscrit le: 07 Oct 2013, 20:02

Re: Bannissement

Messagepar krkvoid » 02 Juin 2014, 21:09

nic0 a écrit:
krkvoid a écrit:t es qu un plagieur voire plagiste


BANISSAI MOI 7 AURDUR OU JE PAITE TOU


pitié non ... la couche d ozone !!
Avatar de l’utilisateur
krkvoid
Fou furieux
 
Messages: 3345
Inscrit le: 26 Déc 2013, 14:31

Re: Re : Bannissement

Messagepar sistersa007 » 02 Juin 2014, 21:10

Pipi
Dernière édition par sistersa007 le 02 Juin 2014, 21:57, édité 1 fois au total.
Avatar de l’utilisateur
sistersa007
Malade
 
Messages: 671
Inscrit le: 07 Oct 2013, 20:02

Re: Bannissement

Messagepar Mark5 » 02 Juin 2014, 21:13

Ah ben voilà.
Enfin il nous met une photo de lui.
Il était temps.
ImageImageImage
M. Fernand: [...] L'homme de la pampa parfois rude, reste toujours courtois [...]
Avatar de l’utilisateur
Mark5
Dément
 
Messages: 7156
Inscrit le: 14 Juin 2010, 22:26
Localisation: Milhüsa

Re: Bannissement

Messagepar sistersa007 » 02 Juin 2014, 21:22

Non c'est un miroir de votre humour...
Avatar de l’utilisateur
sistersa007
Malade
 
Messages: 671
Inscrit le: 07 Oct 2013, 20:02

PrécédentSuivant

Retour vers Hors sujet

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Google [Bot] et 4 invités


cron