http://www.estrepublicain.fr/insolite/2014/02/13/tout-savoir-de-sa-(vieille)-montre
Montbéliard. _ En horlogerie plus qu’ailleurs, le vintage est furieusement tendance. Des montres avec une technologie contemporaine dans une enveloppe résolument inspirée du passé.
Reste les originaux. Les modèles d’époque. Pour les possesseurs de pareilles pièces, transmises en héritage ou acquises sur le marché de l’occasion, il est parfois bien difficile d’obtenir des renseignements sur l’origine de son garde-temps. D’autant que les maisons n’accordent pas forcément un accueil très chaleureux à ce type de demande, plus préoccupées par la vente des produits actuels. Perversion de la société de consommation ?
Chez Zenith, au Locle, on a conscience que la richesse se situe aussi -et surtout- dans le passé. La réputation de la maison reposant, en grande partie, sur son mouvement El Primero qui a fêté ses… 45 ans, le10 janvier dernier.
Mais la maison à l’étoile a décidé d’aller plus loin encore. C’est ainsi qu’elle vient de lancer un service « extrait d’archives » pour toute personne détentrice d’une ancienne Zenith afin de connaître l’année de fabrication, le nom de la collection, le marché cible de l’époque, etc. Une foule de petits renseignements dont sont friands les amateurs de belles et vieilles montres.
« Afin que nos historiens puissent faire les recherches les plus approfondies possibles, nous invitons chaque client à fournir le numéro de mouvement, des photos de bonne qualité ainsi que tout renseignement qui pourrait nous être utile », précise la manufacture qui s’engage, dans un délai de 30 jours, à faire parvenir au demandeur un extrait d’archives. « Lorsque cela est possible, nous accompagnons ce document d’extraits de catalogues historiques ou de publicités anciennes », complète Zenith. Le service est facturé 120 francs suisses (150, si le client souhaite une version papier). « Cette somme sert à financer le travail de recherche du service patrimoine », note la maison. Car, pour bénéficier du service, il faut en passer par les technologies nouvelles. Seules les demandes passant par le site internet de la marque sont traitées.
Une manière de conjuguer, sinon de synchroniser, le présent et le passé.
Sam BONJEAN