Aujourd'hui, et pour la première fois de l'année 2013, je m'attaque au bois
La météo pour le moins capricieuse m'en avait jusqu'ici empêché ; il aura fallu attendre la fin Août pour pouvoir enfin m'adonner à mon vice.
Suite à l'élagage d'un pommier un brin envahissant, j'ai dézingué quelques arbres, et j'ai fait provision de branches assez costaudes… dont celle-ci :

Le diamètre est maousse costaud, et le poids de l'engin est conséquent. À défaut d'être le plus long des bâtons que j'ai fait à ce jour, c'est certainement le plus mastoc. J'ai donc décidé que ce serait plutôt un
sceptre.



On sort les outils, et on attaque…

Les extrémités d'abord, à l'Opinel :


Puis le corps lui-même. Comme souvent, j'ai gardé de l'écorce en deux endroits, pour la déco.

Il temps d'attaquer l'ébarbage, à la lime acier, puis on fignole au papier de verre (du 40 au 120)

Ça donne déjà l'impression de briller, pourtant aucun vernis n'a été passé à ce stade





Nouveauté de l'année : j'étrenne le pyrograveur reçu en cadeau au Noël dernier

Bon, ça marche
moyen… un peu le même problème que pour les gouges, j'imagine : sur surface plane (comme un planche), ça marche, mais sur une forme tronconique ça coince, à cause des veines du bois quand on les prend en biais.

Je n'ai passé de la teinte que sur l'écorce, je garde le blanc du bois tel quel pour le vernis…

Après deux heures de séchage, un premier lustrage à la brosse et au chiffon du vernis :



On peut passer le vernis. À 21h45 ça sera sec, et je pourrais lustrer le bazar.
Ce premier bâton de l'année aura été un vrai cauchemar : je ne me souviens plus si c'était du pommier, mais ce bois était super dur, assez désagréable à travailler ; le couteau ne virait que de petits copeaux à chaque fois, impossible de dégager de belles lanières, ça prenait un temps fou.
Le pyrograveur n'a pas tenu ses promesses : le majestueux
Yggdrasil que je voulais initialement s'est mué en une mauvaise herbe rachitique surmonté d'un vague tournesol
bref, port'nawakMême l'espèce de motif au pied du sceptre n'est pas terrible ; j'avais des souvenirs de colo où ça allait tout seul, mais ça n'était certainement pas le même bois.
Cerise sur le gâteau, la teinte à bois a coulé en plusieurs endroits, malgré le scotch que j'avais utilisé en réserve.
Manquerait plus que j'ai foiré le vernis et ce serait le pompon
C'est dur, la reprise
