De gauche à droite, on a une Seiko SKX009-J (7s26), une Seiko SBDC-007 (6r15), une Seinhart Ocean Vintage Military (ETA 2824-2) et une Prometheus Trireme (ETA 2824-2).





La plus intéressante est bien la SBDC-007 (dite Shogun) car tout en titane, d'un poids très contenu (pas comme le prix


Le lume est impressionnant d'efficacité (il suffit de voir sur les photos l’épaisseur de la couche sur le cadran), le cadran a une ouverture raisonnable sans être excessive (plus petite que la Steinhart). Il est d'un noir profond et les inscriptions (Seiko, Automatic/Scuba/200m et Japan 6r15 - OOVO R2) sont en blanc très fins. Les index sont gavés de lume et cerclés de métal brillant (alu ?). Des index sont aussi présent sur l'intérieur du cadran qui remonte vers le plexi. Plexi qui est en Hardlex (mais qui peut se changer contre un saphir de Sumo). La trotteuse trotte avec du lume uniquement sur le bout (et pas aux deux extrémités comme sur la SKX).
Le boitier alterne brossé (sur la quasi totalité) et poli (entre les cornes et aux angles entre la partie du cadran et le bord vertical - comme sur la SARB21). L'épaisseur est entre la Steinhart et la Prometheus. La lunette est d'une taille parfaite (moins haute que la SKX et biseauté , comme la Steinhart).
La couronne vissée, a 3h, est siglée Seiko et d'une bonne dimension (important quand on est au fond de l'évier en gants Mappa(c) !), protégée par des avancées du boitier. L'entrecorne est de 22mm et les cornes sont percées pour changer le bracelet sans saloper le fond. Le mouvement, un 6r15 a un stop-seconde et permet le remontage à la couronne. Par contre, l'entrainement du mouvement se fait jusqu'au vissage complet (contrairement à la Prometheus où le vissage cesse d’entraîner le mouvement).
Le bracelet est en titane aussi, avec des maillons en forme de peau de lézard. Il a une mini-extension pour gants de vaisselle (fondamental) et doit être dans les 18mm à la boucle (pas sorti le pieds à coulisse

Petit bémol, la lunette est métallique et mat et non pas en céramique (comme la Prometheus). Les aiguilles ne sont pas vilaines, sans être extraordinaires (et surtout, pas originales, ce sont celles de la Seiko Monster) mais au moins très lisible (de nouveau, quand l'évier est plein de mousse, c'est fondamental). Beaucoup les changent pour celles de la Marine Master. À voir.
Sur le chronocomparateur, elle est à +9s/jour. On va la laisser un peu se caler, puis régler ça.
Que dire de plus ? Elle a une personnalité bien à elle : pas (trop) une rolo-like comme la Steinhart, un boitier franchement original et agréable avec ses alternances de brossé et poli, un poids light pour une plongeuse, un bracelet très confortable. Bref pour 92.000 ¥ (et quelques taxes supplémentaires

