
Virtual Regatta vous propose gratuitement de prendre part au Vendée Globe 2012 de manière virtuelle.
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Y en a d'autres que ça amuse de régater?

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Le Figaro Nautisme a écrit:500.000 joueurs sont attendus sur le Vendée Globe virtuel
Vendredi 9 novembre 2012 à 08h45
Pour la deuxième édition consécutive, des milliers de passionnés vont participer au Vendée Globe virtuel. Sur cette cyber-régate, les profils «geeks» sont souvent plus performants que les marins expérimentés.
Samedi, 13h02, des milliers de bateaux s'élanceront des Sables d'Olonne sur la mythique course du Vendée Globe. Les vingt skippers officiels seront accompagnés par les 85.000 internautes actuellement inscrits sur Virtual Regatta. «Jeudi, nous avons gagné 10 000 skippers virtuels entre midi et deux», explique Thomas Gauthier, community manager. De nombreux internautes devraient rejoindre la rang des inscrits dans les prochaines heures. Virtual Regatta aimerait séduire 500.000 skippers virtuels cette année, sachant que la plateforme fonctionnera jusqu'au million.
Le principe de la régate virtuelle est simple: comme un coureur au large, il faut régler ses voiles et choisir son cap de façon à réaliser le tour du monde, départ et retour aux Sables d'Olonne, en passant par les trois caps, le plus vite possible. La plateforme offre des conditions de navigation (puissance du bateau et météo) calquées sur celles de la course.
Michel Desjoyeaux, joueur de Virtual Regatta
Le double vainqueur du Vendée Globe a annoncé qu'il engagerait deux bateaux pour Virtual Regatta: l'un à son nom, l'autre anonyme. Un bel atout pour pimenter la course. «S'il a fait cette annonce c'est qu'il s'est préparé et il a dû le faire très sérieusement», commente Cofreno, le récent vainqueur virtuel du prologue du Vendée Globe. Michel Desjoyeaux part avec un mental de vainqueur mais les jeux sont loin d'être joués: lors du prologue, les skippers professionnels du Vendée Globe étaient de la partie mais ils sont arrivés bien après le top 100.
«En fait, les skippers réels naviguent comme s'ils étaient vraiment en mer, analyse Thomas Gauthier, alors que les meilleurs du web sont souvent des informaticiens qui connaissent très bien la plateforme, ils en exploitent le moindre petit détail.» Ainsi Cofreno a optimisé un logiciel de routage maritime, spécialement pour la plateforme. «Deux fois par jour, nos conditions météo sont calquées sur les données réelles, détaille-t-il, nous avons donc une météo stable sur des tranches de 12 heures». Et cette météo évolue de façon brutale à 8h et 20h. D'autre part, les changements de vents se font de façon très schématique, au rythme des carrés qui quadrillent la surface de jeu. Le roi du Vendée Globe, Michel Desjoyeaux, aura donc un univers très différent à apprivoiser.
Avec 300.000 personnes au départ deu tour du monde virtuel lors de la dernière édition et 500.000 attendues cette année, le Vendée Globe virtuel rencontre un succès à la hauteur de l'engouement que suscite la course réelle. «C'est fascinant de se confronter aux grands noms de la course au large», s'enthousiasme Erwan Guillouët, un ancien participant de Virtual Regatta. Dans ma bande d'amis, il y en a qui n'ont jamais fait de voile et pourtant ils se sont pris au jeu».
Avant de s'engager, il est toutefois bon de savoir que le jeu nécessite une assiduité à toute épreuve pendant au moins trois mois, sous risque de voir son bateau partir s'échouer tout seul sur une côte.
La bataille des skippers réels et virtuels
«C'est une autre manière de suivre un événement sportif, en étant acteur de la course plus que consommateur d'informations», explique Thomas Gauthier. Bien sûr, les skippers virtuels n'auront pas à hisser l'équivalent d'un terrain de football de voiles, comme sur les bateaux qui braveront les mers du sud. «Mais au niveau de la vitesse, nous sommes à peu près à égalité», assure Cofreno. «S'il y a une grosse tempête au Cap Horn, nous serons avantagés car nous continuerons à profiter de la vitesse du vent tandis que les marins réels devront avant tout préserver leur embarcation, explique-t-il. Cependant les performances de nos voiliers sont sous-estimées sur la plateforme. Les skippers réels iront donc plus vite que nous dans le petit temps.»
Les skippers réels et virtuels ont donc le même objectif: dépasser la barre mythique des 80 jours. En 2009, le vainqueur de la régate virtuelle avait franchi la ligne d'arrivée des Sables d'Olonne 36 heures après Michel Desjoyeaux. Cette année, les marins virtuels auront à coeur de faire mieux que ceux engagés sur le tour du monde réel.
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