Tiens,
j'en parlais il y a quelque temps…
Je me suis enfin décidé à passer commande pour le
tome 7 des
Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin, une série que j'ai découvert avec énormément de retard, et un grand plaisir.

Je vous dirais ce qu'il en est une fois lu
J'avais eu une assez désagréable impression à la lecture du précédent, lequel clôturait
de facto un cycle d'une grosse dizaine d'années (de 1978 à 1989) et qui devait théoriquement mettre un terme aux aventures des locataires de Barbary Lane (qui avaient par ailleurs à peu près tous
quitté le nid). Un mélange de grande nostalgie, et limite de trahison
Et puis voici ce septième tome, presque 20 ans plus tard

dans lequel on retrouve le personnage principal, Michael Tolliver, l'alter ego d'Armistead Maupin.
Depuis 2007, l'auteur a ainsi écrit trois nouvelles "chroniques", espacées de 3~4 ans,
a priori (car je ne les ai pas encore lues) plus axées autour d'un des personnages principaux de sa saga…
Ça ne m'était pas pas arrivé depuis une éternité en matière de lecture, mais j'ai vraiment
hâte de lire ce septième tome

comme une impatience de retrouver de vieux amis qu'on aurait perdu de vue depuis des années.
Je suis aussi particulièrement heureux d'avoir procédé à la lecture de cette série comme je l'ai fait : à savoir les six premiers tomes
d'une traite, dans la continuité ; puis m'être laissé un peu de temps, ne serait-ce que pour digérer le "dernier" tome, avant de réattaquer ce second cycle, l'esprit apaisé.
Autre point d'identification : j'ai un peu 'vieilli' en même temps que ces personnages (même s'ils sont un peu plus âgés que moi), et j'ai suivi la rupture temporelle de la série (fin des années 80, milieu des années 2000) avec un arrêt de plusieurs mois entre le 6ème et le 7ème tome
Entretemps, j'ai réussi à mettre la main sur la série télé (très bien adaptée, il faut le dire), ce qui m'a permis de me remettre en mémoire les premières années de tous ces personnages à la fin des années 70 début des années 80
(seuls les trois premiers tomes ont été adaptés).Bref, je trépigne
