J'avais promis une petite revue de cette OVM, la voici.
Steinhart OVM by Esspic, on Flickr
Elle est très connue des forums, mais je m'y penche quand même, il y avait longtemps qu'elle me mettait l'eau à la bouche, et j'ai fini par la trouver au pied du sapin.
Steinhart OVM by Esspic, on Flickr
Steinhart OVM by Esspic, on Flickr
Avant tout, il s'agit de la première version, qui n'est plus produite depuis 2014 (cet exemplaire est de 2012). La version actuelle est équipée d'un cadran gris, dont la littérature a changé (un "ocean one" en plus, et une correction de la résistance à la profondeur)
Techniquement, Elle est équipée d'un boitier tout inox, lunette tournante à 120 clics, diamètre de 42, entrecorne de 22. Verre saphir antireflet intérieur.
Le mouvement utilisé est un ETA 2824-2, classiquement équipé d'un disque de date. Ici, pas de dateur, évidemment, mais ça rajoute un cran en plus en tirant la couronne. C'est un peu déroutant.
Fréquence du mouvement : 28800 battements par heure, ce qui rend la seconde particulièrement fluide, c'est un bonheur à regarder.
Il est équipé d'un stop-seconde, ce qui facilite la mise à l'heure. Pour les fans de la précision, il faut avouer que Steinhart fait bien les choses : elle est diabolique, +2 secondes pour la mienne, portée depuis le 25 décembre au matin (il y a 5 jours, donc... je vous laisse faire le calcul par jour).
Côté dessin, c'est un hommage à la rolex 5517 (ou milsub) produite en toute petite série (125 exemplaires) pour l'armée anglaise, et qui s'envole aujourd'hui à des prix stratosphériques)
Ses aiguilles glaives sont superbes.
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Mis à part le diamètre (40 pour l'original), elle est vraiment très semblable à son inspiratrice, si ce n'est les cornes, plus longues et un peu moins descendantes. Cette forme est, à mon avis, un point faible du dessin du boîtier : elles vont chercher très loin, et éloignent les pompes, ce qui s'avère pratique pour les bracelets épais, mais ça ne va pas avec tout. De plus, leur design étant peu galbé, elle peut donner l'impression de flotter un peu au dessus du poignet, ce qui n'est pas idéal, surtout pour les poignets les plus petits.
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Comparaison avec la dimension d'une classique SKX : si la taille de boîtier est la même, on voit bien que la longueur des cornes en font une montre plus imposante (ici sur mon poignet de 17.5 cm)
OVM SKX by Esspic, on Flickr
Les couleurs des aiguilles et des index (légèrement différentes d'ailleurs), imitent la patine de ces vieilles rolex et donnent à cette montre ce caractère neo-vintage très réussi.
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La ressemblance s'arrête là, puisque aiguilles et index sont remplis de matière lumineuse verte très efficace, qui se révèle dans la pénombre.
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Elle se plie au jeu de la poupée barbie avec bonheur, bien que sa livrée d'origine soit ce très qualitatif oyster Steinhart.
4 by Esspic, on Flickr
Dans l'ensemble, et pour mon usage personnel, je trouve vraiment que c'est la montre plaisir par excellence.
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Le saphir est superbe, les finitions parfaites, un poids et une taille qui obligent à la remarquer.
Elle est extremement précise et plutôt résistante.
IMGP1814 by Esspic, on Flickr
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Aucun intérêt horloger, évidemment, mais vraiment de la joie à tous les étages !
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