Reno a écrit:Je me suis déjà commandé deux bricoles :
un petit dock pour relier le lecteur à la chaîne :
Bieeeeeeeeeeeeen… les zamis, je suis dans une grande spirale de victoire, apparemment.
J'ai reçu le dock.
ÇA NE MARCHE PAS.
Ou très mal.
Il y a des faux contacts partout.
C'est un immonde plastique de daube.
J'ai dû remplacer la pile de la télécommande (laquelle fonctionne un coup sur deux).
Le plus gros problème vient du volume sonore, qui est inexistant. Je ne comprends pas, relié directement par câble jack/cinch à la chaîne, ça marche ; quand on fout le bloc entre les deux, c'est terminé, le son perd 80% d'intensité.
Enfin c'est de la daube.
Après avoir passé 1h à faire fonctionner cette merde sur deux chaînes différentes, j'ai jeté l'éponge, et j'ai fait une demande de retour sur eBay.
Bon.
Ma commande a été remboursée par le service client eBay, le vendeur faisait le mort
J'ai donc récupéré mes 20 balles
Bilan, je vais voir si je peux sauver cette drouille, d'une manière ou d'une autre.
Mes enquiquinements commencent à s'éclaircir les uns après les autres, c'est bien agréable
Préambule : après un BTS commercial au cours duquel j'avais plus fait la fête qu'appris quoi que ce soit d'essentiel pour la suite de mon existence, j'avais commencé à dormir comme un bûche (10~12h par nuit), sans doute pour rattraper les deux années de quasi nuits blanches (trop) alcoolisées qui venaient de s'écouler.
Car voilà :
En évoquant cette période quelques années après avec des amis, j'avais réalisé que les deux seuls soirs où nous ne sortions pas, en semaine, étaient le Lundi (en récupération du week-end) et le Jeudi (en préparation du week-end).
Le week-end commençait dès la sortie des cours, le Vendredi vers 17h, lorsque nous nous retrouvions dans un troquet infâme au pied de notre école, du côté de la place de la République (dans le 11e) pour enquiller les demis, comme des soûlons de mastroquet, histoire de se mettre en jambe pour les 48h à venir. De là, c'était l'ascenseur jusqu'au Dimanche soir (compris), et on ne s'arrêtait plus à aucun étage
À ce stade-là, on avait déjà la tête à l'envers avant d'arriver chez nous.
Ensuite, la/les bande(s) ne se retrouvai(en)t pas avant 22h/22h30 au lieu de rendez-vous établi (soirée étudiante, soirée privée)… il arrivait parfois (mais finalement assez rarement) que nous ayons rendez-vous pour une étape intermédiaire (café, encore plus rarement restaurant), quand nous n'avions rendez-vous qu'à Minuit pour la "vraie" soirée
Nos principaux points de chute, selon les groupes étaient :
la plupart du temps, le Winston, avenue d'Iena ;
le Flann o'Brien sur Rivoli ;
un bar branchouille dont j'ai oublié le nom, rue du Sabot (en face de la London Tavern où j'allais parfois avec un pote, nous enquiller des whisky+Guinness le Dimanche soir).
À partir de Minuit seulement, c'est là que les choses sérieuses commençaient. Nos deux principaux points de chute étaient :
Régine ;
Olivia Valère.
Le "chef" de la bande avait en effet un ami fortuné qui lui prêtait ses cartes, lesquelles nous permettaient d'entrer (en seconde partie de soirée, une fois seulement que la boîte avait fait le plein des VIP).
On allait parfois dans d'autres boîtes, mais comme on avait pris des goûts de luxe avec nos cantines habituelles, ça n'arrivait pas très souvent.
De là (après Minuit, donc), dans un état déjà calamiteux, nous pouvions donc attaquer sereinement notre nuit, qui se terminait en général sur les coups de 6h (à la fermeture, quoi). Parmi nos titres de gloire : une bataille de glaçons puisés directement dans le seau à Champagne chez Régine.
Après ça, pimpants, frais comme des gardons, on allait se prendre un petit déjeuner chez Ferries, et on pouvait rentrer chez nous, reprendre quelques forces, avant d'attaquer la soirée du lendemain
Coût de ce genre de plaisanterie : un pognon de dingue. Périodicité : 5 jours sur 7. Pendant 2 ans.
En semaine, me direz-vous ? En semaine, les soirées se finissaient plus tôt… sur les coups de 3~4 h du mat… parfois même avant (1h~2h), quand on était (rarement) dans une soirée privée. On rentrait chez soi, on dormait 2h, et on repartait en cours, tout gaillard, afin de remplir au tableau un plan d'amortissement, sous le regard scrutateur du prof de gestion, et d'une classe entière morte de rire, tellement la station debout était… problématique (un souvenir authentique et mémorable ).
Il était temps que ça s'arrête.
Deux ans à ce rythme-là, même quand on a la vingtaine, ça finit par se payer.
Quand je suis rentré aux Beaux-Arts l'année suivante (le commerce, c'était définitivement pas pour moi ), outre que l'arrêt net du pognon magique a mis un coup de frein brutal aux sorties en tout genre, un genre de contrecoup est survenu : je me suis mis à pioncer comme un loir. Outre que je n'avais plus l'occasion de faire la bamboula (j'étais entouré de gens qui n'avaient pas un rond - ça tombait bien, moi non plus), l'activité de la journée était suffisamment intéressante pour ne pas avoir envie de se foutre en l'air le soir venu
C'est marrant, mais dessiner des gonzesses à poil, c'est nettement plus sympa que d'apprendre des trucs complètement inutiles en marketing
Bref, changement de vie radical, et nuits à rallonge
Ce fut mon rythme habituel durant les ~25 dernières années.
Gros dormeur.
Et là, l'été dernier… j'ai commencé à me réveiller entre 6 et 7h du mat… tout seul, sans réveil. Réveillé-réveillé.
Je n'y ai même pas spécialement fait attention, les premiers temps… en plus, Madame était en congés, donc on ne mettait pas de réveil…
Et puis quand même, j'ai bien vu que depuis Juillet dernier, ça devenait récurrent curieux
Je précise qu'il n'y a eu aucun chamboulement particulier dans notre existence, rien qui ne justifie un tel changement. On a passé la cinquantaine tous les deux, c'est tout.
BREF.
Tout ça pour dire que ce Dimanche matin, comme à l'accoutumée depuis plusieurs semaines, j'avais les yeux qui éclairaient le plafond depuis 6h, et un peu avant 7h, rien à faire, je me suis levé
Je ne voulais pas réveiller Madame, alors je suis rentré dans mon bureau pour récupérer mon cheich (il faisait un peu frisquet) sans allumer la lumière. Le foulard en question est posé sur ma boîte à Yonger.
J'ai eu la surprise de découvrir que toutes les aiguilles luisaient encore (faiblement), et qu'on arrivait encore à lire l'heure dessus
Je n'avais jamais spécialement fait attention au lume, sur ces montres, parce que d'une part, d'une manière générale, j'en ai à peu près rien à foutre du lume (quelle que soit la montre), d'autre part les Yonger sont des modèles plutôt classiques/habillés, pour lesquels cette fonction n'est habituellement pas une priorité.
Et ben quand même. Ça brillait encore. Pas éblouissant, mais efficace.
Du coup, florilège, pour le plaisiiiiiiiiir
Voilà. Je vous avais dit que c'était long et inutile
Donc moi j'ai retenu : - tu étais un alcoolique (mais tu l'es quand même un peu moins maintenant) - tu vas arrêter de te moquer de ma vie d'étudiante polarde vu la tienne - il n'y a qu'à moi que tu racontes l'autre longue histoire avec Vinted ( je suis certaine qu'ils vont adorer !) - il va falloir que l'on reparle de ses dessins de filles nues !