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[alcofribas]

Avant on apprenait l'alphabet, maintenant, c'est l'AZERTY, ça vient sûrement de là, je m'explique : aujourd'hui même les illétrés peuvent écrire avec les claviers. Vive l'informatique! A bas la plume !

[libellule70]

Je pense sincèrement que la suppression du service national fut une énorme c*nnerie...

Sauf qu'il y avait des mecs qui, quand ils avaient de la chance finissaient à l'hosto où aucun cadeau n'était fait, d'autres faisaient deux ans à Lacourtine.
Ils savaient lire, écrire, compter, alors un peu de modération.

Peut-être que chez les "pousse-caillou" c'était plus dur que chez les "gonfleurs d'hélice", mais si tu as de mauvais souvenirs de ton service militaire, j'en suis désolé.
La majeure partie des jeunes que j'ai eu le plaisir de former ont été ravis de leur séjour sous les drapeaux.

[ailleurs]

La majeure partie des jeunes que j'ai eu le plaisir de former ont été ravis de leur séjour sous les drapeaux.

Je n'ai pas de mauvais souvenirs ..... on a essayé de me forcer, on m' a fait souffrir, j'ai fait deux mois d'hosto, cassé, un an pour m'en remettre; il y a trente ans, tu n'étais peut être pas né et pourtant c'était déjà cool par apport à avant.
Alors tes métaphores à la noix .......... réfléchis deux secondes ... si moi je t'imposais ce que tu n'acceptes pas, tu te mets à quatre pattes ........ pfffff .....
" Plaisir de former', tu t'écoutes .....

[Gér@rd]

Pour revenir aux connaissances des détenteurs du certificats d'étude, c'est vrai qu'elles étaient d'un excellent niveau. Mais combien d'élèves y parvenaient dans une classe? Pourquoi les autres n'y parvenaient pas? Les élèves "capables" de l'obtenir n'étaient-ils pas mieux suivi?

Aujourd'hui 80% des élèves obtiennent le bac. Pourtant le niveau dans les matières classiques est loin de celui du certificat d'étude de l'époque. Aurait-on nivelé par le bas dans ces matières pour généraliser les connaissances? Ou pour augmenter de facto le niveau d'étude des français?

Autant que je me souvienne, à l'école primaire où j'étais (quartier populaire et ouvrier) presque tout le monde arrivait au certificat d'étude. C'était pas du tout élitiste. Mais on y bossait bien plus que maintenant et le but était qu'arrivé à ce stade, celui qui n'allait pas plus loin et rentrait dans la vie active en apprentissage ou école professionnelle possédait les bases minimales. Cela devait concerner à mon époque (et dans mon école de quartier) au pif la moitié de la classe. L'autre moitié (j'y étais) a continué au lycée après un examen d'entrée en 6ème (la dictée et la rédaction y tenaient une place d'honneur).

Maintenant le problème n'est plus le même. La majorité doit passer au collège et c'est plutôt le BEPC qui a remplacé le certif et bientôt on pourra dire que c'est le bac...

Mais j'ai la très nette impression (bien que plus très jeune, mes enfants le sont et mon aîné a 19 ans) que l'école primaire a refilé au collège le soin de bien apprendre l'orthographe et la grammaire !

[ailleurs]

Je ne connais pas ton âge, moi je viens d'une cité sidérurgique.
A mon époque (putain, ça craint), sur 30 à l'école primaire, 3 eurent leur bac, un fils de médecin, un fils de prof et moi.
A présent, sans juger de la pertinence des plômes, certif, bepc, bac, licence etc....y -a-t'il plus de jeunes issus de milieux modestes qui peuvent s'en extirper.
Le problème n'est pas de savoir si on est une bête en orthographe mais si les classes ont disparues.

[Untel]

Autant que je me souvienne, à l'école primaire où j'étais (quartier populaire et ouvrier) presque tout le monde arrivait au certificat d'étude. C'était pas du tout élitiste. Mais on y bossait bien plus que maintenant et le but était qu'arrivé à ce stade, celui qui n'allait pas plus loin et rentrait dans la vie active en apprentissage ou école professionnelle possédait les bases minimales. Cela devait concerner à mon époque (et dans mon école de quartier) au pif la moitié de la classe. L'autre moitié (j'y étais) a continué au lycée après un examen d'entrée en 6ème (la dictée et la rédaction y tenaient une place d'honneur).

En fait mon "analyse" porte sur l'entre-deux guerres et sur le maigre témoignage de mes grand-parents.

Je ne connais pas ton âge, moi je viens d'une cité sidérurgique.
A mon époque (putain, ça craint), sur 30 à l'école primaire, 3 eurent leur bac, un fils de médecin, un fils de prof et moi.
A présent, sans juger de la pertinence des plômes, certif, bepc, bac, licence etc....y -a-t'il plus de jeunes issus de milieux modestes qui peuvent s'en extirper.
Le problème n'est pas de savoir si on est une bête en orthographe mais si les classes ont disparues.

La lutte des classes...
Il est évident qu'un fils de médecin à davantage de chance de devenir médecin que le premier venu.

Petite anecdote:
Lorsque ma femme était étudiante à l'université elle n'a pas pu se rendre aux examens pour obtenir sa licence à cause des grêves de la SNCF. (sans commentaires)
A coté de ça une autre étudiante de sa classe a obtenu sa licence malgré des résultats en dessous de la moyenne... (et sans rattrapage)
Il s'agissait d'une fille de profs mais ce n'est probablement qu'une coïncidence.

Ma femme, elle, était dégouté.

[libellule70]

Je n'ai pas de mauvais souvenirs ..... on a essayé de me forcer, on m' a fait souffrir, j'ai fait deux mois d'hosto, cassé, un an pour m'en remettre; il y a trente ans, tu n'étais peut être pas né et pourtant c'était déjà cool par apport à avant.
Alors tes métaphores à la noix .......... réfléchis deux secondes ... si moi je t'imposais ce que tu n'acceptes pas, tu te mets à quatre pattes ........ pfffff .....
" Plaisir de former', tu t'écoutes .....

Pour info, je ne suis pas tombé de la dernière pluie, j'ai 46 ans...
Si tu es allergique à tout ce qui porte un uniforme, je n'y suis pour rien, et je suis désolé de voir à quel point cette expérience t'a traumatisé.
Ceci explique peut-être que tu ne puisse concevoir certaines choses...
Mais, bon, restons-en là, si tu le veux bien

[ailleurs]

Je ne suis pas traumatisé, tu rêves là...
Je suis fils de militaire et petit fils, alors je connais un peu .
Nous étions seul face à des mecs comme toi, pas méchants, sympas,certains de leurs convictions, convaincus de leurs droits.
Moi, je n'ai pas à oublier, des types comme toi n'admettrons jamais le mal qu'ils ont fait, car bien sur c'était leur devoir.
Moi, traumatisé par qui ... des types aux ordres .

Tu es peut-être un mec sympa, mais cela ne suffit pas, il faut aussi admettre que d'autres ne pensent pas comme toi.

[athanase]

Comme Libellule, je pense que la suppression du service militaire est une énorme connerie, pas pour forcément pour l'armée, mais pour la formation des jeunes gens à l'autorité. Il aurait été intéressant de réduire la durée du service à 6 mois seulement, mais 6 mois de classes, avec formation civique et militaire.
Pendant mon service, j'ai beaucoup apprécié le mélange de populations qui s'ignoraient totalement avant l'armée. C'est à l'armée que j'ai rencontré des analphabètes, des gens qui n'avaient jamais quitté le foyer familial plus de 2 jours de suite, des réfractaires à l'autorité, des ouvriers, des paysans, des fils de militaires, de médecins... J'ai surtout été très touché par les témoignages de certains qui, entourés de leurs parents à l'issue des classes, disaient en pleurant qu'ils étaient devenus des hommes le jour de leur présentation au drapeau. Tout cela peut prêter à sourire, moi ça me plait.

[libellule70]

...des mecs comme toi... des types comme toi...

Je te trouve limite insultant