Vendre ou ne pas vendre, telle est la question!
Pouvons nous en ce samedi de janvier, et après une bouteille de Nebbiolo accompagnant une omelette aux chanterelles, apporter une réponse réfléchie et constructive?
Non! évidement, mais l'alcool desinhibant, et un moment de honte étant vite passé, nous nous attèlerons à cette tache ardue, certes, mais dans l'espoir d'aider un ami, que dis je, un "frère horloger".
Il nous faut dégager plusieurs hypothèses de travail.
Détaillons dans un premier temps les raisons (de la colère ou de Corynthe suivant notre désir d'une nourriture spirituelle ou nutritive)
1 - Vendre pour acquérir.
2 - Vendre pour recentrer.
3 - Vendre pour réduire.
4 - Vendre par manque de place.
5 - Vendre par dépit.
Argumentons (comme dirait Igor ou Grishka) dans un second temps (X)
1 - Cela ne peut être discuté. Quelques soient les moyens et quelques soient les ambitions.
2 - Cela découle d'une réflexion posée, en accord avec les modèles les plus portés et les plus choyés. Cette action est synonyme d'une maitrise parfaite de ses volontés, de son désir horloger et ne ne peut apporter que plus de joie dans la chasse et la recherche des nouvelles pièces. Cela nous apporte un sentiment de grandeur et de magnificence proche de l'extase.
3 - Cela ne peut être sage que si, et seulement si, une longue retraite philosophique sur notre moi existentiel face à notre besoin de posséder, nous à permis de redécouvrir nos valeurs primaires. Un linceul n'a pas de poches.

4 - Cela reste synonyme d'une addiction à la possession envahissante

(je sais de quoi je parle)
5 - Là est le point le plus difficile à valoriser. Il est souvent révélateur d'une petite (ou grande) dépression post "fêtes de fin d'année" face aux soldes qui nous font tant envie, et notre recherche d'une identité qui nous caractériserai face à nos démons. Nous voulons être reconnus pour nos valeurs, et, pour cela, il nous faut la montre qui nous ressemble le plus. Les autres n'ont plus d'intérêt. Nous voulons paraitre aventurier, il nous faut une sub. Avocat, une trois aiguille "habillée". "djeun's, une montre colorées, sur nato. Homme d'affaires internationales, une GMT, etc.
Mais pour cela, il faut immédiatement insulter le premier modérateur présent de chaque forum horloger ou nos habitudes nous entrainent afin d'être, comme un joueur addictif interdit de Casino (ou d'Auchan pour certains boulimiques), interdit de forum horloger. Plier son ordinateur et son smartphone sous les roues du premier bus qui passe, modifier ses trajets afin de ne pas passer devant une horlogerie et supprimer le petit café du matin afin de ne pas être tenter d'éclairer une montre et de la fumer avec délectation.
Car attention!!!!, continuer à discuter sur des forums horlogers reste le meilleur moyen de ne pas tenir sa résolution de nouvelle année. La CHI est latente mes amis. Elle est sournoise. Elle vous tombe dessus comme la misère sur le pauvre monde au cours d'une soirée entre amis (ho, une petite montre, comme ça, de temps en temps, je ne vais pas redevenir un (

) acheteur compulsif). Mon œuil, une addiction reste une addiction. Le moindre écart et c'est foutu! vous recommencerez.
Pour ce dernier point, qu'un grand nombre d'entre nous à connu, il existe deux remèdes!
La méthode douce:Il faut choisir une montre, sa préférée généralement, enfermer les autres dans un endroit difficilement accessible, s'éloigner quelques temps des forums, occuper son esprit à une autre passion. Si au bout de deux semaines, vous respirez à nouveau librement, sans tremblement devant la vitrine d'une horlogerie, vous êtes guéri. De quoi, je ne sais pas vraiment mais vous êtes guéri. Rentrez chez vous, vendez tout sur un site non horloger du style "JohnSteed.com"

par exemple et vivez libre.
La méthode Steed:Une bouteille de Rhum, entière de préférence, rapidement ingérée, devant sa collection de montres et tout rentrera dans l'ordre. Si besoin, renouveler l'ordonnance une à deux fois par semaine pendant trois mois. vous finirez alcoolique, certes, mais riche d'une collection de montres choisie.
Allez, Allez, rien de grave
