Ils expliquent qu'il y a eu des délais à cause de décisions administratives, et qu'ils auraient sans doute pu arrêter le merdier s'ils s'y étaient pris dans les temps, mais que bon,
voilà, ils l'ont eu dans le cul parce qu'une décision administrative leur avait foutu 2 mois dans la vue
Par la suite, ils ont dépensé des millions pour tenter de circonscrire la zone en creusant des tranchées, mais le feu continuait à s'étendre… jsuqu'à l'accident du gamin en 1983 (pour mémoire, la
plaisanterie avait commencé en 1962) pour que le gouvernement fédéral propose une relocalisation de la population (pour un budget de 42 millions de $ - bien moins que ce qu'aurait coûté les contre-mesures anti-feu à ce stade-là).
Au fil du temps (et de l'augmentation du risque lié au dégagement de monoxyde de carbone dans les baraques), les volontaires se sont faits plus nombreux, et la ville s'est progressivement vidée - comme à chaque départ, les baraques étaient rasées (une par une au début, puis par quartiers entiers à la fin), la ville a fini par 'disparaître' au fil du temps
