babble a écrit:Je me souviens m'être fait chier comme rarement devant un film. De mémoire je n'y ai RIEN compris, à moins que je ne confonde avec un autre, mais il me semble m'être dit "tout ça pour ça" à la fin, compte tenu des critiques ultra-positives que j'en avais entendues.
Y'avait aussi un film avec Tom Cruise de mémoire qui finissait avec une pluie de grenouilles : Magnolia (il me semble bien que j'ai du mourir d'ennui une ou deux fois également pendant celui-là...). Un des rares films avec Tom Cruise que j'ai détesté.
Bon c'était y'a longtemps, j'étais pas forcément en conditions, toussa...
tu confonds peut etre avec lost highway ..lui est carrément chiant ..
Ah nan nan nan. Lost Highway est remarquable également
Mais c'est pareil que pour MD, il faut le revoir plusieurs fois, pour se faire une idée claire sur ce qui se passe… et contrairement à MD où tout s'explique "normalement", il y a une clairement une dimension fantastique dans Lost Highway… et ça, soit on accroche, soit c'est rédhibitoire
Mais c'est vraiment un excellent film
Ceci dit, il m'avait fallu plusieurs visionnages pour accrocher… la première fois (comme pour MD), j'avais détesté.
Dans le genre des histoires imb*tables il y a le bien connu "Le grand sommeil" de Hawks d'après Chandler.
Extrait Wikipedia : L'intrigue du film est particulièrement complexe, à tel point que le réalisateur du film Howard Hawks demanda à l'un des scénaristes, le célèbre écrivain William Faulkner, si l'un des personnages du film, appelé à mourir, était assassiné ou s'il se suicidait. Faulkner admit qu'il n'en était pas très sûr non plus, et décida de téléphoner à Chandler, pensant que l'auteur du roman original devait forcément connaître la réponse. À cette question, Chandler répondit qu'il n'en savait rien.../... Le réalisateur Howard Hawks avoua d'ailleurs : "Je n'ai jamais bien compris l'histoire du Grand Sommeil."
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !
Ah mais à l'instar de Reno, j'affirme que l'histoire de Mulholland Drive se tient totalement, lorsqu'on la reconstruit à l'endroit (grâce notamment à la symbolique de la clé bleue)
Nico_le_Normand a écrit:Un passage en particulier que j'apprécie - outre celui dans le quel les deux demoiselles semblent s'apprécier elles aussi -
Oui hein ?
est No Hay Banda.
D'où l'importance de voir ce film en VO. Et puis la musique... une splendeur.
Pourquoi, parce que dans la VF ils ont traduit la chanson aussi ?
babble a écrit:Je me souviens m'être fait chier comme rarement devant un film. De mémoire je n'y ai RIEN compris, à moins que je ne confonde avec un autre, mais il me semble m'être dit "tout ça pour ça" à la fin, compte tenu des critiques ultra-positives que j'en avais entendues.
Nico_le_Normand a écrit:Mulholland Drive est effectivement assez imbitable. Mais c'est voulu. D.Lynch s'ingénie à perdre littéralement le spectateur dans de multiples interprétations. C'est un film qu'il faut voir plusieurs fois, en fait.
Alors je vous rassure tout de suite, la première fois que j'ai vu Lost Highway et Mulholland Drive, j'ai hurlé, et j'ai maudit Lynch.
Ma réaction à l'époque avait été : "là, ce coup-ci, il se fout clairement de la gueule du monde, et il est allé trop loin."
Il n'en est rien.
Autant l'histoire de Lost Highway lorgne clairement plus du côté du fantastique (car apparemment, le personnage principal change littéralement de peau/d'apparence), autant les deux traitent en fait du dédoublement de la personnalité.
Et le truc incroyable, c'est qu'en revoyant Mulholland Drive, on finit pas comprendre TRÈS CLAIREMENT ce qui se passe, et l'histoire peut se résumer ainsi :
Une actrice ratée (Betty/Diane jouée par Naomie Watts), amoureuse d'une de ses consœures (Camilla/Rita interprétée par Laura Harring ), pète les plombs en apprenant que celle à qui tout réussi va finalement épouser le réalisateur (joué par Justin Theroux) du film dans lequel elle a eu le rôle principal (au détriment de Diane) de manière assez louche (elle est en fait "imposée" par la production) et engage un tueur pour se débarrasser d'elle.
Incapable de faire face à son geste, elle met fin à ses jours en se tirant un balle dans la tête. Ouais, c'est cash.
Le film n'est en fait que la vie dont elle rêvait : jeune et innoncente actrice débarquant pour la première fois à Los Angels, immédiatement repérée et convoitée par les studios ; rencontrant par hasard dans l'appartement merveilleux de sa tante une mystérieuse inconnue (Rita) dont elle devient l'amie puis l'amante.
C'est vraiment un film à revoir plusieurs fois : je m'étais forcé à le faire car ça m'agaçait de lire régulièrement des critiques dithyrambiques sur ce film alors que je n'avais rien bité la première fois, et bien m'en a pris car aussi surprenant que ça paraisse, au fur à mesure, on y voit de plus en plus clair dans l'histoire, et la construction apparait comme finalement assez simple
La scène du Silencio (no hay banda) est d'ailleurs assez intéressante à cet égard : à la fin, quand la chanteuse s'écroule et que la chanson continue (c'est un enregistrement), on a le sentiment que Diane/Betty est effondrée de découvrir l'envers du décor, alors que Camilla/Rita, plus dure, semble accepter la réalité. Tout n'est qu'apparence et faux-semblant, l'une l'accepte, l'autre pas.
C'est assez surprenant, mais vraiment, le scénar est solide, ce n'est pas du n'importe quoi comme on le pense au premier visionnage.
babble a écrit:Vous me donnez presque envie de les (re)voir.
Histoire de perdre encore deux heures de ma vie, pour être bien certain que c'est nul...
Masochisme quand tu nous tiens...
Nan nan nan nan mais tu ne le regretteras pas.
Je te garantis que l'histoire tient parfaitement la route.
Copeau a écrit:Ah mais à l'instar de Reno, j'affirme que l'histoire de Mulholland Drive se tient totalement, lorsqu'on la reconstruit à l'endroit (grâce notamment à la symbolique de la clé bleue)
On ne le répétera jamais assez : ce n'est pas un scénar fumeux, ça se tient très bien. Un véritable tour de force (comme disent les Anglais).
Même chose pour Lost Highway.
Mais ce ne sont pas les deux seuls Lynch cryptiques…
Son dernier, Inland Empire(tourné avec une image dégueulasse, façon vidéo des années 80), joue à nouveau sur le thème du dédoublement de personnalité.
On retrouve à nouveau ce thème dans Twin Peaks (la série) avec le personnage central de Leland Palmer. Même chose pour cette série : il faut la voir plusieurs fois pour bien comprendre ce qui s'y passe réellement…
On retrouvait déjà ce thème dans Blue Velvet, avec le thème de la petite ville charmante de prime abord, où règne également une noirceur épouvantable. Thème reconduit plus tard dans Twin Peaks.
Non mais les glands et en plus j'appelle, j'explique et limite c'est ma faute
Lors d'une commande, j'ai entrée le nom de ma ville, ensuite le code postal Automatiquement ça a mis la ville en premier dans la liste par ordre alphabétique, mais je m'en suis rendu compte après paiement J'ai envoyé un mail Pour expliquer et corriger Tout est bon sauf le nom de la ville
J'ai du fournir des documents administratifs pour validation avec mon adresse écrite dessus
Mais non ils ont inscrit la mauvaise ville (qui est dans mon secteur car même code postal)
Sauf que c'est pas une montre que j'ai commandé, c'est pas anodin ce que j'attend
), pète les plombs en apprenant que celle à qui tout réussi va finalement épouser le réalisateur 
