Ivrogne, moi ?

landrover a écrit:Reno a écrit:
Par ailleurs, je croyais vraiment que le statut était simplissime.
J'imaginais qu'on faisait ses prestations, en gardant les justificatifs, et qu'à la fin de l'année, on déclarait son chiffre d'affaires sur sa feuille d'impôts, tout bêtement. Et puis on était taxé en conséquences.
Que nenni, mes amis. Quatre déclarations fiscales par an, même si on n'a pas rentré un kopeck !![]()
Mouai, enfin la tu grossis quand même le trait ... "Quatre déclarations fiscales" c'est une minute tous les trois mois sur le site du RSI pour rentrer ton chiffre trimestriel, tu valides et tu connais ton prélèvement ainsi que sa date !!! Et si c'est zéro tu rentres zéro, voilà tout.
C'est vraiment très loin d'être insurmontable, meme au niveau de l'inscription, niveau fiscalité le statut de micro entreprise est d'une gestion ultra-simplissime. Un simple logiciel de compta pour conserver une trace de ta facturation et l'affaire est dans le sac !!!
Nico_le_Normand a écrit:Il y a aussi le statut de salarié entrepreneur.
En gros, on reste son propre patron mais salarié d'une coopérative.
Ça permet de garder - entre autres mais ce n'est pas des moindres - une couverture mutuelle.
Dans l'absolu, je partage l'avis de Reno sur la question, c'est la raison pour laquelle j'ai plus ou moins laissé de côté le projet qui aurait pu m'intéresser.
Le réseautage et la gestion... c'est typiquement le truc qui me les pète.
Si c'est pour payer un comptable et ne finalement plus rien avoir au bout du compte... des clous !
Le statut de salarié est autrement protecteur que celui d'entrepreneur.
berlinette39 a écrit:Moi ça me va bien , Les congés, la protection sociale, les horaires relativement pépères…
Horsault a écrit:Le statut d'auto-entrepreneur a été créé par le glorieux président précédent (d'immortelle renommée), pour donner de la légitimité au travail au noir, en fait.
Ça permet au maçon employé de pouvoir facturer quelques-uns de ses chantiers perso du samedi.
Ou bien, ça permet au fonctionnaire d'exercer une petite activité indépendante en complément.
C'est plus une façon de se lancer, de tester un truc, qu'un moyen de vivre de son travail. Ne serait-ce qu'avec le CA maxi autorisé : quand on enlève 25% de taxes et charges, il ne reste pas de quoi mener la vie de château !
En plus, malgré les déclarations régulières simplissimes, et le fait que tous les documents disponibles vantent le prélèvement ultra-simple, au bout d'un an d'activité, on est rattrapé par un machin sorti de nulle part, appelé l'impôt foncier des entreprises. Même pour quelqu'un faisant ses papiers sur le coin de la table de la cuisine !
Pour moi, le statut qui permet de s'insérer dans un coin "fermé" est celui du travail à temps partagé ; mais il y a encore du démarchage. En clair, on "choisit" de bosser pour plusieurs employeurs, parfois 2h / mois, ou juste pour une mission. L'avantage, c'est qu'il existe un peu partout des associations qui aident à appréhender le concept. On ne met pas tous ses oeufs dans le même panier, puisqu'on a plusieurs employeurs, on peut rester salarié, et ça peut rassurer des entreprises qui aiment bien le caractère sécurisant de la relation salariale (secrets pro, non-concurrence éventuelle...) mais ne peuvent se payer un mec à temps plein.
berlinette39 a écrit:Moi ça me va bien , Les congés, la protection sociale, les horaires relativement pépères…
bromyeta a écrit:les arrêts maladie...
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