Reno a écrit:Untel a écrit:Nico_le_Normand a écrit:...
je suis partagé entre deux sentiments : le rire parce que ton récit est d'une ironie terrible comme je les aime... et super bien écrit, aussi.
Au fait Reno, tu n'as jamais pensé à écrire un livre ?
Puisque c'est mort pour trouver un travail maintenant...
Ah ben je vais te dire, j'y avais pensé (dans un autre contexte, mais bon, qui sait…), d'autant plus que là, je sens qu'il va y avoir de la matière plus qu'il n'en faut.
Après, je ne suis pas trop introduit (ouh-ah) dans le monde de l'Édition…
Ouais mais bon, je vais y songer. Ça ou se flinguer, autant me livrer à un exercice d'auto-appitoiement nombriliste de petit bourgeois déclassé.
"Mardi 21 Décembre. Matin gris. Matin mort.
J'erre au milieu des cartons. En pyjama mou.
Ma bagnole n'a pas survécu au trajet, je n'irais pas faire les courses aujourd'hui, j'attends la dépanneuse.
J'ignore si le mécano acceptera un chèque de la Société Générale.
J'ai décidé d'écrire un livre. Il s'appellera "Les lacets verglassés" avec en sous-titre "Propédeutique à une ontologie de la survie en régime dégradé."
Ça va marcher. Je vais me faire des couilles en or.
Je pourrais baiser des putes au bord de ma piscine.
Enfin quand on aura cassé la glace au printemps, juste avant les grandes chaleurs, où on ne s'expose plus qu'en burkini, pour ne pas risquer l'insolation.
Je me suis tellement marré en lisant cet essai que j'ai failli me chier dessus.
