Sayanne a écrit:Je n'ai pas la même vision de l'amour porté aux chats... pour qu'ils vivent bien, éviter des portées de malheureux affamés et des femelles épuisées, il faut à mon avis limiter les portées et donc les stériliser. Mais je conçois qu'on puisse avoir un avis différent
La stérilisation, même pour les nôtres, on a décidé d'arrêter.
Quand on voit le stress que ça provoque chez ces animaux (surtout pour les femelles, pour qui l'opération est particulièrement lourde), avec le risque de déclencher des maladies par la suite sous prétexte d'en éviter d'autres… quand je repense à Bestiole qui n'a pas vécu 5 ans (maladie) ou Hermione qui n'a même pas atteint 2 ans (renversée par une voiture), je me dis qu'on aurait mieux fait de ne pas les faire opérer, elles ne s'en seraient pas plus mal porté
Les deux femelles que nous avons, qui ne sortent plus, ne sont pas opérées. Ni vaccinées, ni
anti-pucées.
Le seul truc qu'on fait quand on a récupéré Joséphine puis Keiko, c'est le vermifuge la première année (parce qu'ils ont presque tous des vers, quand ils sont petits).
Pour ceux de l'extérieur, ben… ils vivent leur vie, avec tout ce que ça implique (risque d'accident, maladie…) ; on les nourrit, on soigne les petits bobos, on
surveille… évidemment, le jour où on en retrouvera un vraiment mal (blessé ou malade), on ne le laissera pas crever dehors, on l'emmènera chez le véto, mais c'est tout.
Nous habitons dans une zone urbaine mais en plus de nos 4 chats nous avons aussi installé un distributeur extérieur pour nourrir les chats du quartier. Un ou 2 n'ont pas de foyer déterminé (et ce sont des mâles), les autres si mais viennent quand même à la soupe populaire. Quand le distributeur est vide ils nous engueulent

j'adore.
C'est ça que j'aime chez les chats ^_^
Ça ne doute de rien, ces bestiaux-là

Nico_le_Normand a écrit:Il faut quand même faire gaffe à un truc avec les chats dits
libres* : c'est la
prolifération.
Elle devient très vite incontrôlable.
Et là, on peut effectivement parler de nuisance.
* non, un chat
libre n'est pas un chat
opensource.

Hm. Et alors ?
On n'a jamais vu d'épidémie due à des chats, si ? Ils sont victimes d'épidémies, qui éclaircissent périodiquement leurs rangs, mais n'en transmettent pas…
En revanche, on a vu par le passé ce qui se passait quand on se débarrasse des prédateurs naturels, surtout à la campagne… là, les
vrais nuisibles prolifèrent.
Tu as même plusieurs villes de par le monde (même en France) qui sont "colonisées" par les chats… et ça ne gène strictement personne.
Au contraire, ça donne toujours une ambiance particulière
Les chats n'attaquent pas l'homme (contrairement aux chiens errants, qui peuvent devenir une vraie nuisance, pour le coup), salissent somme toute assez peu dans la nature ; ils ne s'attaquent ni aux récoltes, ni au bétail…
Non, vraiment, même en cas de "prolifération" de chats dans une ville (et faudrait voir ce que ça recouvre comme
réalité), je ne vois pas où est le problème
Ce que je soupçonne, c'est que comme pour tout dans nos sociétés marchandes ultra libérales, c'est encore une histoire de pognon.
Ce "business" de la limitation des populations félines, qui ne repose finalement sur pas grand chose
(pas de risque sanitaire, pas de gêne sérieuse, hormis quelques crottes dans les plates-bandes de bégonias de quelques chaisières acariâtres, et quelques miaulements désagréables la nuit, quelques semaines par an) permet de faire vivre des services de voirie (ou plus grave, des sociétés privées) qui sans ça, seraient sous-employés ; des cliniques vétérinaires qui facturent à prix d'or les opérations ; et comme d'habitude, tout en haut, l'industrie pharmaceutique qui vend ses poisons aux uns et aux autres

Danlam a écrit:Voilà tout à fait, on ne parlera des bastons qui font des ravages, tant en terme de blessures qu'en terme de maladies transmises, le "sida" des chats notamment etc etc....
Ah ouais,
entre eux, c'est sûr, ça fait le tri… mais bon, c'est pour ça, c'est pas la peine d'en rajouter avec la stérilisation.