Bon sang mais c'est vrai ! J'étais sur le point de faire démarrer ma première calculette en 1974 (avec un affichage à LED) alors qu'en y réfléchissant j'en avais eu dès l'école primaire (avec un affichage à CRAIE). Et le rapport qualité/prix et la fiabilité étaient excellents…

Mes deux toutes premières calculettes numériques "personnelles" furent british. Je précise personnelles car elles m'appartenaient en propre, je les avais achetées de mes deniers (et c'était très cher à l'époque). Et il fallait faire la queue dans les magasins pour les acheter car ces calculettes anglaises, même si elles étaient encore chères l'étaient 2 ou 3 fois moins que les autres du marché ! Sinon j'avais bien déjà au boulot une calculette HP 35 beaucoup plus perfectionnée mais c'était pas pareil (c'était pas à moi...

).
Donc, pour mes calculettes à moi elles étaient toutes les deux de la même marque "Sinclair" (du nom de son créateur), société qui créera plus tard un des tout premiers micro-ordinateur familial à très bas prix (la ZX-81). Et cette toute première calculette "à moi" fut donc la "Sinclair Cambridge executive" qui offrait royalement les 4 opérations (c'était Byzance

) et bouffait les piles de façon incroyable....
Et la suite très logique fût alors (2 ou 3 ans plus tard) la "Sinclair Cambridge Scientifique" qui comme son nom l'indique se voulait scientifique. Digne suivante de la précédente, elle bouffait encore plus les piles et elle offrait toutes les fonctions classiques (trigos, logs, etc...) et une mémoire (le grand luxe), mais ce qui n'était pas écrit dans la notice c'est que toutes les fonctions scientifiques avaient dû être obtenues de façon soft (programmation interne) et non par l'utilisation d'instruction spécifiques au niveau de l'UC. En conséquence lui faire calculer un sinus demandait bien 5 ou 6 bonnes secondes d'attente !

. Je suppose que le calcul du malheureux sinus en question devait être obtenu par un développement en série, ce qui expliquerait le temps surprenant que ça prenait. Mais bon, rien de dramatique (je ne m'en servais pas vraiment, c'était juste pour le plaisir

).
Ma 3ème fût alors la HP21. Hewlett Packard avait fait là un grand coup en proposant une calculette offrant les mêmes fonctionnalités que sa HP35 professionnelle mais de prix accessible aux particuliers.
