Je ne crois pas qu'on objet soit conçu pour durer un temps donné ou une utilisation donnée et se foutre en croix au moment m+1.
Je crois en un fléau pire : rendre irréparable ce qui pourrait être réparé à moindre frais.
Ma vénérable Krups Dolce Gusto doit tirer gentiment sur ses 15 ans et fuit (fuyait, en fait) à la base du réservoir d’eau.

Je décide d’y jeter un œil le weekend dernier sans trop m’alarmer, allant voir sur Google si le cas s’est déjà présenté, et en quelques clics je comprends vite que c’est un problème connu.
Le joint de siège de réservoir finit par se déformer et ne jointe plus. L’eau s’écoule du réservoir, passe par-dessus le joint de la cafetière et dégouline ensuite dehors.
Donc… je me mets en quête du dit joint (on n’était pas le 10 Juin)… qui ne se fait plus.
Dommage, le truc doit coûter deux balles. Ça ne les aurait pas mis en difficultés financières de continuer à le fabriquer.
Bon, alors je me mets en quête du support de joint avec ses canalisations.

Je trouve ça assez rapidement sur Amazon… et j’en passe commande.
Mail d’Amazon ce matin : <<Nous vous écrivons afin de vous informer que votre commande 407-0645613-4579563 passée auprès de DOMO EXPERT a été annulée>>.
Donc en clair pour un petit joint qui fuit… je peux balancer ma Dolce Gusto à la poub’ et m’en racheter une ?
Ouaip.
Mais non, on va faire autrement.
Ça s'est terminé avec quatre ou cinq tours de ruban teflon sur le joint… bien replacé dans son logement… et au bout du compte : plus de fuite du tout.
Coût de l’intervention : que dalle.
S'il y a des trucs que j'ai en stock chez moi, c'est bien des colliers Rilsan, du Gaffer, de la WD40... et du ruban téflon.
Et si ça redéconne, je remplace le joint par deux toriques, enrubannés aussi dans du téflon et on repart pour une vie.
En fait, ça m’énerve, cette manie qu’ont les fabricants de vouloir nous faire jeter un truc qui marche encore très bien mais qui est handicapé par une toute petite panne de rien du tout… pour qu’on rachète un truc qui va coûter un bras et demi.
Faudra que je vous raconte aussi comment - à force d'acheter des imprimantes moins chères que leurs cartouches d'encre - je me suis retrouvé - un temps - à la tête d'une boutique chinoise d'informatique.