LeNissart a écrit:Les 2 du moment, un polar Français et une Biographie Allemande
image= google image
Interressante cette biographie de ce lugubre personnage d' Himmler ? On m'a prêté le roman de Jean-Christophe Grangé "les Promises" un thriller situé en 1939 en Allemagne et qui décrit bien l'univers à vomir du nazisme et des ss.Un super bouquin.
Suite à la sortie du Tome X (dernier tome de la série apparemment), j'ai repris la lecture de l'intégralité des enquêtes du départiement V de Jussi Adler Olsen :
Pour ceux qui aiment les polars nordiques (danois ici en l’occurrence) et qui ne connaissent pas, je recommande. La traduction est plutôt bonne car c'est souvent là que le bas blesse.
" Interressante cette biographie de ce lugubre personnage d' Himmler ? On m'a prêté le roman de Jean-Christophe Grangé "les Promises" un thriller situé en 1939 en Allemagne et qui décrit bien l'univers à vomir du nazisme et des ss.Un super bouquin."
Oui vitiflor, très intéressante cette Bio sur ce monstrueux personnage, justement on découvre la façon de penser de ce fanatique, sa vision de l'Europe futur sur l'éducation, le mariage, l'agriculture, la sécurité bien sûr etc.
Heureusement qu'il n'a pas pu concrétiser ses "visions" de l'Europe. Rien qu'une chose : ses soi-disant races "impures", ils comptaient en garder une minorité pour les soumettre à l'esclavage.
Par contre, une bio pas facile à lire, Peter Longerich est un très grand historien Allemand mais justement c'est du travail d'historien très complet et un peu surchargé
@ sbig77:Oui j'ai lus les enquêtes du département V de Jussi Adler Olsen, c'est pas mal j'aime bien. Le dernier était " Sel "
l'une des histoires du Vagabond des Limbes qui m'avait particulièrement impressionné lorsque j'étais loupiot, quand elles passaient en feuilletons dans le Journal de Tintin
Une nouvelle fois, Axle, éternellement à la recherche de Chimeer, se rend sur la planète Omphale dans l'espoir d'y trouver un passage vers le monde où dort son aimée ; mais une fois passé le seuil, il se retrouve confronté à lui-même, à différents âges de sa vie.
Au début du passage sur son adolescence, il entend au loin les échos d'une fête, et voit dévaler le long d'une colline un énorme chariot encombré d'une foule de larrons surexcités. Lorsque que l'attelage se fracasse inévitablement en contrebas, on entend cette troupe se plaindre de blessures diverses (genou retourné, crâne explosé...) ; cette scène m'avait fortement impressionné, et m'avait foutu une trouille bleue
« Play it fuckin’ loud » de Thomas Meyer. un bouquin formidable C’est vrai ça ! Comment est-on passé de la pop au métal ? Comment la bleuette « Love me do » (1962) des Beatles a vrillé en « War Pigs (1970) de Black Sabbath ? Huit ans ont suffi pour que les enfants d’après-guerre quittent les amours juvéniles pour des combats anti militaristes, voire prennent partis pour les jets de pavés avec « Street fighting man » des Stones dès 1968.
C’est à cette question que Thomas Meyer tente de répondre dans « Play it funckin’ loud ». Et il y arrive ! Les étapes cruciales et décisives ne manquent pas : un matériel de plus en plus puissant (du Vox au Marshall pour la faire simple), une guerre qui n’en finit pas (celle du Vietnam), une jeunesse elle-même en rupture de ban (mai 68) et vous obtenez le bruit et la fureur de Black Sabbath, Led Zeppelin et Deep Purple. Toujours plus haut, toujours plus fort. Une direction qui a ensuite donné le hardcore, le black métal et autres sous divisions extrêmes.
Le plus étrange reste que ce mouvement ne connaît pas de frontières. En France, la place de la Nation est envahie et dévastée par 100 000 jeunes en juin 1963 venus assister au concert de Johnny Hallyday La presse adulte ne comprend pas le phénomène et n’a pas de plume assez acide pour condamner l’événement. Dans Le Figaro du 24 juin 1963, Philippe Bouvard écrit : « Quelle différence entre le twist de Vincennes et le discours d’Hitler au Reichstag ? ». Dans La Lettre de la Nation, Pierre Charpy jette un :« Salut les voyous ! » Jusqu’à De Gaulle qui ne comprend pas ce qui ne passe en s’exclamant « Ces jeunes ont de l’énergie à revendre. Qu’on leur fasse construire des routes ! » Un an avant, il aurait envoyé tout le monde en Algérie !
Le livre ne s’arrête évidemment pas aux petites histoires françaises. De Woodstock à Altamont, Thomas Meyer fait la synthèse de cette phénoménale évolution qui aujourd’hui encore secoue nos croyances. Les guerres successives et nombreuses sont là pour nous le rappeler : la musique n’adoucit plus les mœurs.
Intéressant, merci pour le retour, ça me donne envie de le lire alors que je ne lis plus de bouquins (hormis des publications scientifiques parfois) Aaaah le metal ! Ma musique d'enfance et de chevet Je n'écoute quasiment que ça, et de la musique classique Je ne parviens même plus à écouter du hard rock traditionnel (ACDC par exemple) que je trouve infiniment trop mou...!