A mon sens , je ne dirais pas que l'horloger est en faute ici, mais plutot que les aiguilles sont mal usinées, avec des tolérances trop larges.
Par contre, après un aiguillage, surtout avec des fournitures d'origine un peu "incertaine", c'est mieux de passer la montre au simulateur de porté, on détecte vite un défaut fonctionnel de parallélisme ou d'ajustement.
C'est pour ca que la plupart des pro refusent quand le client apporte montre ET fournitures. Délicat de filer une garantie quand on ne connait pas l'origine.
Comme si on apportait ses ingrédients au restau en demandant que le gérant montre ses fiches de tracabilité haccp aorès le repas car intoxication alimentaire

Le tournevis etc, c'est OK avec des aiguilles correctement usinées, mais trop souvent posées/déposées. Si de base elles sont merdiques, vaut mieux les jeter et en recommander des correctes.
Sur les potences à rubis Seitz ou à river classiques, il y a des tasseaux (en V) creux ca sert aussi à ca, et on rabat la matière du canon au centre sur toute la circonférence.
Le coup des brucelles c'est ok sur des canons longs genre chrono ou petite seconde.
Faut se rappeler qu'on est sur quasi rien, un jeu négatif (--> serrage). Donc on y va par micro touche...
Si vous aimez ca, les cotations tolérancées, ajustements, arbres/alésages, etc sont vos nouveaux amis. sans oublier le fameux H7p6.