Reno a écrit:Et oui.
C'est parce que dans la société ultra-libérale dans laquelle nous survivons, on nous a fait croire aux mythes de "l'entrepreneur" et de "l'investisseur". Alors que nous sommes en fait sous le joug de spéculateurs.
Von Polier a une vraie démarche d'investisseur, et, même s'il n'a pas fondé Raketa, d'entrepreneur.
Il veut faire renaître cette boîte, et la développer, avec un pari rien moins qu'ambitieux.
Et c'est très louable (surtout que c'est pas gagné).
Trollex a écrit:Je suis bien de ton avis, surtout après avoir la video sur raketa.
Dans certains domaines le résultat sur investissement ce fait pas en claquant des doigts.
Certes je suis loin d'avoir l'expertise que certains ont sur les mouvements et le défi de la fabrication de ceux et ce même sur des mouvements anciens qui marchaient très bien à l'époque de leur fabrication. j'en suis bien loin.
Reno a écrit:Trollex a écrit:Je suis bien de ton avis, surtout après avoir la video sur raketa.
Dans certains domaines le résultat sur investissement ce fait pas en claquant des doigts.
Certes je suis loin d'avoir l'expertise que certains ont sur les mouvements et le défi de la fabrication de ceux et ce même sur des mouvements anciens qui marchaient très bien à l'époque de leur fabrication. j'en suis bien loin.
Mais c'est ça qui est très intéressant dans la démarche de Jacques Von Polier, c'est qu'il explique bien que le choix de Raketa ne s'est pas fait au hasard, mais en grande partie parce que c'était une des rares manufactures dans le monde qui maîtrise encore la fabrication du spiral (et qu'apparemment, c'est une technique qui n'est pas si simple).
Il ne s'agissait donc pas pour lui de réinventer la roue, mais de s'adosser à une entreprise avec une vraie expérience, une autonomie industrielle, en plus d'une histoire réelle.
Et ça nous ramène en France : on a eu des fabricants de mouvements, et sauf destruction de tous les plans, on devrait pouvoir remettre tout ça en production (oui, j'ai entendu les arguments de Ressort, et je suis conscient des difficultés, sans doute importantes, pour remettre tout ça au goût du jour), surtout que les brevets doivent être tombés dans le domaine public.
Les temps ont changé, la vague du quartz est passée, mais un marché horloger de collectionneurs s'est développé. Finalement, la montre mécanique n'est pas morte. Si on rajoute à ça la fin des livraisons d'ETA à la terre entière (qui a déjà vu naître un développement récent et une mise en production de mouvements maisons), ce serait quand même bath d'avoir des (un) mouvements 100% pour des montres françaises… et je parle d'un mouvement grand public, simple, robuste, pas d'un truc à la Péquignet, hors de prix.
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