Cette montre est étanche à 3 atm. (30m) et livrée montée sur un bracelet cuir assez basique avec boucle ardillon siglée. Le calibre est bien sûr le bon vieux 2612.1, un mouvement increvable, qui est la déclinaison russe du calibre Adolf Schild AS1475. La version Poljot comporte des ponts renforcés et le mécanisme du réveil est plus fiable que sur la version A. Schild (Michael Horlbeck, Der Armbandwecker). La couronne à 4 heures sert à régler l'heure et à remonter la montre, celle à 2 heures sert à régler et à remonter l'alarme et celle à 10 heures sert à faire tourner la lunette de la règle à calcul. La montre possède une lunette en acier microbillé comportant une bien inutile rose des vents, qui amène le diamètre de la carrure à 42mm, hors couronnes. La sonnerie du réveil dure environ 13 secondes quand le ressort est armé au maximum, et elle est assez audible pour me tirer sans problème du sommeil le plus profond. À mon avis, elle est même un peu trop bruyante, et cela peut être gênant si l'on souhaite utiliser la montre comme pense-bête dans la journée.
La règle à calcul n'est pas d'une précision suffisante pour être réellement utile, mais c'est un gadget amusant qui peut dépanner. Par exemple, pour multiplier 7,5 par 12, on commence par aligner le nombre 12 sur la lunette externe (celle qui tourne) avec le 10 situé sur la lunette interne, puis on lit le résultat (90) sur la lunette externe en regard du nombre 7,5 de la lunette interne. Pour diviser 120 par 4, on aligne le 12 (représentant 120) de la lunette externe avec le 40 (représentant 4) de la lunette interne et on lit le résultat (30) sur la lunette externe en regard du 10 de la lunette interne. C'est plus simple à faire qu'à expliquer...
Et voici les photos :
Détail du petit marteau du réveil destiné à frapper le plot en verre solidaire du dos transparent de la montre afin de le faire résonner :
Amitiés,
Abbazz
