D'abord ses caractéristiques principales. Fidèle à la tradition des Ocean One le boitier mesure 42 mm de diamètre pour 123 gr hors bracelet. C’est encore trop pour certains mais c’est idéal pour moi, voire même un peu juste pour mon poignet gauche de +200 mm.
Elle est livrée avec un bracelet acier inox 22/18 remplacé sur ces photos par un cuir rallye rouge et noir approprié à l'esprit automobile de cette montre fortement inspirée par une certaine Rolex Daytona 6239/6241 qui aurait fait une cure de testostérone… Je me demande d’ailleurs pourquoi elle garde l’appellation « Ocean One ».
Les finitions sont très correctes comme toujours chez Steinhart, rien de transcendant notamment du côté du mouvement mais absolument aucun reproche non plus… Le cadran est noir mat avec trois sous compteurs blancs type panda, gradué en rouge tout autour (pas facile à lire à cause du verre saphir qui déforme la vision), avec des aiguilles légèrement dorées réhaussées de Superluminova « Old Radium ».
Le boiter étanche à 10ATM dispose de cornes percées, de poussoirs vissés comme sur l’originale et d’une couronne dont la tige est joliment anodisée en rouge. Seul vrai reproche à mon goût, même s’il renforce le côté vintage de la montre, le verre saphir super dôme est vraiment trop proéminent avec une montre au final assez épaisse (18mm). Un verre saphir légèrement bombé aurait permis de gagner 2 à 3mm d’épaisseur tout en améliorant la visibilité du cadran et de ses graduations, le tout sans nuire à l’esthétique.
Elle embarque un calibre ETA 2824-2 amélioré doté d’un module Dubois Depraz DD 2020 51 rubis dont le fonctionnement est tout à fait satisfaisant. J’ai en effet noté une dérive de l’ordre de +1 à 2s/jour ce qui est très correct pour une montre qui n’est évidemment pas COSC.
Au final voici une très jolie montre inspirée d’un design bien connu, ce qui ne sera pas la première fois chez Steinhart (comme chez bien d’autres d’ailleurs), le tout pour un prix contenu inférieur à 1000€.