par platyphyl » 14 Mar 2014, 13:11
Je sais que certains vont pousser des cris :
- Quoi ? Pas de politique ici !
- Et pourquoi pas la «R P R«, remontage par rétro-pédalage
Non, vous n’y êtes pas du tout. Faut dire qu’il fait soleil, chaud et que les premières expositions sont risquées. D’autant que j’ai mis mes orteils dans le sable et l’eau salée.
Il ne s’agit de rien d’autre qu’une montre. Et quand je dis montre, je devrais dire «la« montre.
La Pascal Coyon, il va lui trouver un nom, j’en suis sûr.
Or d’oncques, j’ai suivi comme beaucoup ici la genèse de cet OHI, objet horloger identifié. Et souvent de fois je me suis dit : même si je ne l’aurai probablement pas à mon poignet pour fêter la Saint Pathique, pourquoi que je ne la verrai pas de près ou prêt. Oui, pourquoi pas ?
J’ai donc sacrifié une T.mex sur l’autel du temps qui passe et l’examen attentif de ses entrailles m’a dit : Vas-y !
J’ai donc tapoté sur mon clavier un message à l’attention de LOA et j’ai attendu. Peu à vrai dire et … une réponse est arrivé, un ou deux échanges de plus, un coup de fil et ... Hier, sur une terrasse ensoleillée de la côte landaise, nous nous sommes retrouvés. Maître Pascal et moi jeune Padawan de la planète Chronos.
Il n’est point possible de vous retranscrire ce que nous nous sommes dit. Le secret de la confession et de l’horlogerie réunis font que. Mais j’ai eu le plaisir de la regarder sous toutes ses coutures et même de la mettre à mon poignet.
Elle pèse lourd, du poids combiné de l’héritage horloger et de la ténacité de Pascal. Et de plein d’autres trucs aussi. Et puis elle est légère car portée par l’amour et la volonté de Pascal.
Une tuerie, tant de beauté et de simplicité. Je pense que je pourrais demander à ce que ce soit le mouvement qui soit en vue et les aiguilles sur le poignet. Amoureux des trois aiguilles vous serez plus que comblés. L’essence de la montre, non pas que je n’aime pas les complications. Mais trop c’est parfois trop et souvent le message est dévoyé. Ce n’est que mon humble avis et je respecte infiniment ces créateurs de génie ainsi que ceux qui aiment et portent ces beaux objets.
Ce n’est pas un coup d’essai mais bien un coup de maître, Maître Pascal.
Un grand merci à lui pour son accueil, sa gentillesse, sa générosité.
Je lui souhaite une grande réussite dans cette réalisation et gageons que ce ne soit qu’une première. Il y a quelque chose qui me dit que si ce n’est pas dans les cartons, c’est sûrement dans sa tête.
Mon corps est un lieu de plaisir assez peu fréquenté. Inscrit depuis toujours au Club des Baiseurs Déficitaires, je passe habituellement mes nuits en compagnie d'un tee-shirt en coton sur lequel est écrit : "Libido Zéro".
(Alain Demouzon )