loi a écrit:[...]
Le souci est aussi cette société de consommation a outrance, ça marche plus on cherche plus à comprends on changealors que dans 90% des cas c'est réparable et à moindre frais.
Je suis bien sûr d'accord avec toi sur le fond, mais je crois qu'il faut justement distinguer d'un coté un modèle économique qui fonctionne sur la « nécessaire » croissance (et qui dit croissance dit tout ce que l'on sait : rotation rapide de la production et des gammes, obsolescence programmée - une pure folie tout de même -, concentration et création de monopoles par tous les moyens, ...) et ceux qui ne sont pas dans ce modèle et sans forcément résister mais qui, au moins, ne s'en accommodent pas.
Et ils sont nombreux ! Je crois que celui qui s'amuse avec du ouintège (et pas nécessairement qui ouvre sa montre pour comprendre comment cela fonctionne, même si c'est l'étape d'après pour avancer peu à peu vers une réelle compréhension du fonctionnement et une autonomie vis-à-vis de l'objet) en fait partie. Aller chercher de la Poljot des années 70 ou quelque marque que ce soit, fait partie de cela. C'est finalement amusant : on s'intéresse aux montres et on fait aussi le choix d'arrêter le temps, de refuser l'accélération et se concentrer sur un moment de l'histoire déjà largement révolu (pas que les montres, mais des valeurs aussi, comme le travail bien, cet or au bout des doigts dont tu parles très justement).
C'était mes deux schillings du ouekend
