

On est bon

Alors, les copains, je vous préviens tout de suite, là c'est du miel.
A ce niveau-là, c'est presque de l'Art.
Là, on tutoie les anges

Je vous présente aujourd'hui une montre (?) dont je n'avais pas spécialement envie, autour de laquelle je tournais pourtant depuis des années, mais sans conviction


La





















Il y aurait tellement à dire, que je ne sais par où commencer.
Alors on va y aller méthodiquement, c'est à dire dans le désordre total. Façon élections Européennes et vie politique Française. Du hardcore, quoi.
- J'étais à jeun quand j'ai cliqué ;
- Il y a deux raisons principales qui expliquent l'arrivée de cette dinguerie dans ma collection a) je cherchais des infos sur les marques du groupe AMBRE, CATENA en faisait partie à une époque b) je veux une SwisSpace auto depuis un moment, mais les prix ne baissent pas.
Outre la marque elle-même, dont l'existence même ne semble pas garantie (leur site est en vrac depuis un moment - le site "mouvements" est quant à lui toujours actif), et dont l'histoire ne dispose pas d'une documentation bien fournie :
Catena
L’industrie horlogère suisse est connue pour ses marques emblématiques, et parmi celles-ci, une mérite une attention particulière : Catena. Enrichie par une histoire captivante et une approche innovante de la conception de montres, la marque Catena incarne la passion et le dévouement d’une famille pour l’horlogerie. Partons à la découverte de cette fabuleuse aventure.
Willy Lebet et la naissance de Catena
La véritable histoire de Catena débute avec un homme, Willy Lebet. C’est lui qui, au cœur de l’industrie horlogère suisse à La Chaux-De-Fonds, a eu la vision de créer sa propre entreprise de montres. C’est dans cette ville, connue comme la plus haute d’Europe et un berceau de l’horlogerie, que l’aventure Catena commence.
Au début des années 1950, Lebet décide de transférer son entreprise à La Neuville, un village situé à 25 kilomètres seulement de La Chaux-De-Fonds. Rapidement, il dépose la marque Catena, un nom qui deviendra emblématique dans l’industrie horlogère.
Claude Lebet aux commandes : l’essor de Catena
En 1959, Claude Lebet, le fils de Willy, prend les rênes de l’entreprise. À cette époque, Catena, spécialisée dans l’assemblage de mouvements mécaniques, connaît une croissance rapide. Une expansion qui pousse l’entreprise à déménager à Bulle en 1964 pour bénéficier d’une main d’œuvre plus abondante. Bulle, principale ville du Gruyère, est célèbre pour son fromage et son chocolat. Mais, désormais, elle accueille aussi une autre perle suisse, Catena.
L’audace Catena : du traditionnel à l’original
Les montres mécaniques règnent toujours à cette époque, mais Catena se distingue par sa volonté d’innovation. La marque ose sortir des sentiers battus, produisant des montres particulièrement originales, ce qui lui confère une notoriété internationale. Le modèle le plus emblématique de cette audace est sans aucun doute la « Spaceman ».
La « Spaceman » est née d’une fascination pour les soucoupes volantes, sujet de conversation très en vogue à l’époque. Ce modèle rencontre un vif succès sur la plupart des marchés mondiaux, et est même exposé au Museum of Modern Art de New York de 1972 à 1978. Ce succès encourage Catena à se positionner comme une véritable marque, avec une stratégie bien définie.
L’industrie horlogère suisse est connue pour ses marques emblématiques, et parmi celles-ci, une mérite une attention particulière : Catena. Enrichie par une histoire captivante et une approche innovante de la conception de montres, la marque Catena incarne la passion et le dévouement d’une famille pour l’horlogerie. Partons à la découverte de cette fabuleuse aventure.
Willy Lebet et la naissance de Catena
La véritable histoire de Catena débute avec un homme, Willy Lebet. C’est lui qui, au cœur de l’industrie horlogère suisse à La Chaux-De-Fonds, a eu la vision de créer sa propre entreprise de montres. C’est dans cette ville, connue comme la plus haute d’Europe et un berceau de l’horlogerie, que l’aventure Catena commence.
Au début des années 1950, Lebet décide de transférer son entreprise à La Neuville, un village situé à 25 kilomètres seulement de La Chaux-De-Fonds. Rapidement, il dépose la marque Catena, un nom qui deviendra emblématique dans l’industrie horlogère.
Claude Lebet aux commandes : l’essor de Catena
En 1959, Claude Lebet, le fils de Willy, prend les rênes de l’entreprise. À cette époque, Catena, spécialisée dans l’assemblage de mouvements mécaniques, connaît une croissance rapide. Une expansion qui pousse l’entreprise à déménager à Bulle en 1964 pour bénéficier d’une main d’œuvre plus abondante. Bulle, principale ville du Gruyère, est célèbre pour son fromage et son chocolat. Mais, désormais, elle accueille aussi une autre perle suisse, Catena.
L’audace Catena : du traditionnel à l’original
Les montres mécaniques règnent toujours à cette époque, mais Catena se distingue par sa volonté d’innovation. La marque ose sortir des sentiers battus, produisant des montres particulièrement originales, ce qui lui confère une notoriété internationale. Le modèle le plus emblématique de cette audace est sans aucun doute la « Spaceman ».
La « Spaceman » est née d’une fascination pour les soucoupes volantes, sujet de conversation très en vogue à l’époque. Ce modèle rencontre un vif succès sur la plupart des marchés mondiaux, et est même exposé au Museum of Modern Art de New York de 1972 à 1978. Ce succès encourage Catena à se positionner comme une véritable marque, avec une stratégie bien définie.
https://marquedemontre.fr/catena/
https://www.arcinfo.ch/neuchatel-canton ... ace-140756
J'ai trouvé ce sujet sur FAM.
Et encore cet ancien article sur Worldtempus, à une époque justement où la marque devait encore appartenir à AMBRE. Je me souviens de ces modèles "fer à cheval".
Je ne sais pas encore ce qu'il y a dedans (un quartz ETA, j'imagine), la pile est encore bonne.
Le boîtier semble être en résine, je n'arrive pas à savoir si la lunette est métallique ou en plastique

La finition générale est assez bonne ; même avec le côté déconne/gros jouet, ça ne fait pas toc.
Ces modèles "Spaceman"/"SwisSpace" (on s'y perd un peu chez eux avec les appellations) sont inspirés, d'après ce que j'ai pu grappiller comme info à droite et à gauche, des soucoupes volantes qui constituaient un grand sujet de discussion dans les années 70. Du coup, forcément, ça me plait

Le bracelet spécifique est rigoureusement inchangeable (simplement) et il faut espérer que la question ne se pose pas à l'avenir. Rien que le système de fixation par vis semble être une punition

La montre est visiblement neuve de stock. Je l'ai topée pour 44 € fpi (enchère remportée à 30 €)
Une réflexion plus générale. J'en suis visiblement à la phase II de ma période post-collection.
Après avoir connu une assez longue séquence entre la fin officielle de ladite collection en 2017 et aujourd'hui, j'en suis maintenant à une espèce d’apesanteur, de roue libre totale, où je m'autorise des trucs strictement non répertoriés. C'est sympa aussi
