Cela fait un petit moment que je n'avais pas posté, pour cause de déménagement, rangement-cartons, réparations papier peint et divers, état des lieux... puis eménagement, déballage, stabilisation, et l'atelier se ré-installe lentement, ayé !

Du coup, j’avais ce magnifique appareil depuis quelque temps, et son futur semblait bien mal engagé pour lui : plus de hautes vitesses, miroir qui se bloque, grincements.... bon, il est quasi-foutu, donc c'est un candidat parfait pour un étripage en règle ! Allez, au boulot matelot !

La victime :

Joli, non ? En tout cas, il mérite que l'on s'y attarde...
Il faut démonter le dessus, on commence par le levier d'armement, le pas est inversé, donc pour le desserrer, on le serre (sens horaire) :


la molette des vitesses/iso, que je cale sur 1/1000 et 200 iso :



Ok, tout est repéré, dos enlevé, on est ready :


Et voilà, le dessus est enlevé... faut le faire délicatement, sinon ceci risque de voler... et bon courage pour le retrouver :

Le petit ressort-fil de rappel pour le disque de comptage des vues... immédiatement enlevé (brucelles), et mis en sûreté dans une boite. Passons à la suite :
la platine des vitesses lentes (dessous), position 1/1000 ème :


et on attaque le potentiomètre de réglage des isos, easy, juste 2 vis :

côté gauche, les leds d'affichage dans le viseur :

et ainsi, il va être possible d'enlever les circuits, qui viendront avec le prisme. Pour cela, j'ai dessoudé 5 fils :
- marron et jaune en façade, ceux de la piste graphitée pour l'ouverture,
- bleu sur le dessus,
- gris au-dessus œilleton du viseur,
- vert du même côté, au-dessus du condo bleu.

Deux vis de chaque côté du prisme et deux de chaque côté de l'oeilleton :

et le morceau sort sans souci :

Ca fout les boules, hein ?



avec le cadre sup. et le dépoli (très fragile et sensible aux rayures !)... que j'aurais d'ailleurs dû démonter avant, en fait

Bon, pour l'instant, on en est là :

Tout le haut est à présent démonté, on continue alors avec la face avant :


Pas besoin de démonter le levier de retardateur, la cuirette sort très bien ainsi. Idem pour l'autre côté. On va pouvoir sortir le bloc avant, et le plastique :






J'ai bien repéré quelle rondelle allait ou, car elles servent peut-être à ajuster la façade, et n'ont pas la même épaisseur...




La boite à miroir ! Deux vis dessous, deux vis dessus, et on la sort en basculant par l'avant, gaffe au disque des vitesses... d'ailleurs, je me suis aperçu ensuite qu'enlever la vis cylindrique devant le disque facilitait bien les choses




dont il suffit de démonter un passe-fil et un contact pour séparer les deux blocs, pour nettoyage. Voici donc ce qui me reste :

Une fois le cache en métal enlevé, on voit bien mieux les rideaux, et leurs axes, qu'il va falloir nettoyer puis lubrifier :



Un pinceau, de l'essence C, et roule Raoul ! On barbouille avec plein d'essence, on laisse sécher, on en remet, etc. La crasse fini par s'en aller, par contre j'ai consciencieusement évité d'en mettre sur les rideaux

La platine engrenage est traitée de la même manière, et en remontant, ne pas oublier d'huiler le frein de rideaux (le tortillon blanc, en bas), il fonctionne comme une mèche de Zippo, mais avec de l'huile... on met donc de l'huile dans son tube plastique, elle servira de réserve, et huilera par capillarité :


Ensuite, ne reste qu'à tester les déclenchements à haute vitesses, boite-à-miroir remontée :

A ce stade, j'ai eu la pleine ouverture des rideaux, et aucun blocage miroir... nickel, c'est réparé, on peut donc remonter ! Inutile de dire que j'avais la


Astuce : pour le disque des vitesses, on dévisse la vis de maintien, et on repousse au fond la platine engrenage. On remonte la boite-à-miroir, puis on remet en place (en repoussant) l'engrenage agissant sur le disque d'affichage :

Bien moins pénible que d'essayer d'emboiter les engrenages, croyez-moi...



puis on peut remonter la face avant et les fils, sans oublier de tenir compte des rondelles de réglage :


nettoyo-trempage du module basses vitesses :

cuirettes et mousses maison (






Atelier soudures, puis ajustage de la position du circuit imprimé des LEDs, et on termine par le pitit ressort, puis le couvercle supérieur et les manettes :



Et voilàààà, j'ai un chouette Pentax tout neuf ! Enfin, deux, en fait, hehe !

Avec un bon kit de joint de John Goodman (le bien nommé, extrêmement sympathique et rapide !), il sera comme neuf ! Suis trop content, j'adore cet appareil, la taille, les commandes, le côté mécanique, le look, la qualité...

Voilà, j'espère que ce fut intéressant, et
@ la prochaine

Très utile, le service manual (format .pdf) : http://www.pentax-manuals.com/manuals/service/servicemanuals.htm