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[kane86]

Boctok c'est pas du perron et c'est ma montre du jour

La photo est de toi ? Si oui je la trouve bien faite !

Voui toutafait merci

[Gér@rd]

Oué mais là, tu fais exactement la différence qu'il faut faire entre le neuf et l'occase. Et, si popu soit-il, un Roskopf reste un truc robuste et endurant. Pas du haut de gamme, on est d'accord, mais un truc qui va tenir dans le temps.

Quant aux prix sur le marché occase / collec'... ils dépendent essentiellement de la demande et de l'offre.Le jour où on verra un prescripteur d'opinion avec une Jaragar 061 / 064... je te prédis que sa cote va grimper en flèche sur eBay !

Ben, si je suis obligé de comparer neuf et occase c'est justement parce qu'en neuf et en tarif perron il ne reste plus grand chose si on enlève les mouvements chinois...

Chez les soviets, je pense qu'en neuf (ou NOS) ce sont les petites Raketa qui sont les moins chères et ces dernières sont généralement équipées de l'inévitable R2614 (il y a de beaux mouvements chez Raketa mais on dépasse alors très largement les tarifs perrons). Disons qu'on peut prétendre encore se trouver une Raketa pour une vingtaine d'euros (mais ça devient dur !).

Amha un mouvement Raketa R2614 (photo ci-dessous à gauche) c'est de l'entrée de gamme et ce n'est pas spécialement plus fiable que l'incontournable 2650 chinois (photo ci-dessous à droite) qui équipe la plupart du temps les moins chères des perrons chinoises (je choisis exprès deux mouvements comparables). Mais la différence (de taille) c'est que la perron chinoise ainsi équipée va valoir moins de 10 € !



Pour ce qui est des mouvements Roskopfs des années '60 (suisses ou français), faut voir qu'ils n'étaient pas plus fiables (je dirais même qu'ils l'étaient moins à l'époque) que les mouvements chinois entrée de gamme actuels. Une Mortima (que j'aime beaucoup) équipée d'un Cattin (français) n'était pas un monstre d'endurance, loin de là. Ces mouvements roskopfs n'ont existé à une époque donnée que pour réduire les coûts de production et n'étaient pas conçus pour être réparés ni même entretenus et ils s'usaient (pas de rubis...) plus vite que des mouvements classiques.

Les chinois (comme les soviétiques auparavant) ont toujours fabriqué des mouvements de type traditionnels. Ils n'ont pas eu besoin de passer par la case "Roskopf", simplement parce qu'ils n'avaient pas besoin de réduire les coûts de fabrication. En occident c'est la main d'oeuvre qui est cher. Alors qu'en URSS ou en Chine elle coûtait presque rien...

[Nico_le_Normand]

Ou alors il faudrait que je prenne mon raisonnement à l'envers.
Tu fais référence à ces mouvements qui ne se réparent ni ne s'entretiennent, ce qui est le cas entre autres de Kelton.
La mienne doit avoir une quarantaine d'années. Mais peut-être que le nombre de celles qui restent n'est rien comparé au nombre de celles produites.

Quant au Roskopf... mon horlogiste sait intervenir dessus.

[Gér@rd]

Même un objet non fait pour être réparé sera réparable par celui qui a la volonté et la connaissance minimale pour le faire. Il y en a ici qui bidouillent les Kelton et les remettent en état. Perso je rechargeais en noir et blanc (pour le plaisir ) des appareils photos jetables dans les années '80.

Une perron chinoise sera encore plus réparable qu'une montre équipée d'un mouvement de type Roskopf, puisqu'elle est prévue de par sa construction traditionnelle pour être entretenue.

Après ça, pour les mouvements Roskopf (même Kelton) faut aussi (comme tu le dis) être conscient que ceux qu'on trouve encore en état de marche aujourd'hui ne représentent en fait qu'un petit pourcentage de la production réelle (ce sont ceux qui ont survécu... ).