Un petit retour au bout d'un dizaine de jours avec cette montre.
Commençons par les aspects positifs : elle est très agréable au poignet avec son bracelet cuir, et la boucle déployante est à la fois pratique et confortable -- elle s'ouvre ou se ferme sans effort et ne gêne en rien les mouvements du poignet, ce qui n'est en général pas le cas avec les boucles "papillon" doubles. En outre, les reflets sur l'insert céramique et les index, ainsi que la lumière qui joue sur les reliefs du cadran, attirent l’œil et sont vraiment fascinants à observer.
Pour les points négatifs : le jeu dans la lunette (déjà mentionné dans ma revue) est agaçant parce que du coup, les repères sur l'insert ne coïncident pas toujours exactement avec les index du cadran. Comme ça m'énerve, je passe mes journées à titiller la lunette pour ajuster ces foutus index ! Par ailleurs, les côtés de la carrure au niveau de l'entrecorne sont en acier poli mais, en y regardant de près, on peut apercevoir des traces d'usinage (comme des stries, qui auraient été ensuite polies) qui nuisent quelque peu à l'aspect miroir du boîtier à cet endroit. Vous me direz que si ça se situe au niveau de l'entrecorne, ça ne doit pas se voir beaucoup... Eh bien, si ! D'abord parce que le boîtier est assez épais, donc haut sur le poignet, et puis aussi parce que le bracelet fourni est mince et que la position des pompes le maintient loin de la carrure laissant à nu la partie en question.
Pour la lunette, je pense que ça doit être possible d'ajuster le ressort pour avoir moins de jeu. Quand au boîtier aux côtés mal dégrossis, il devrait être possible de les masquer en peu en utilisant un bracelet plus épais ou avec des anses courbes.
Bref, pas de quoi fouetter un chat, et encore moins de le manger en brochettes... La Parnis PA 6007 reste
la bonne affaire de cette fin d'année !
Amitiés,
Abbazz