Allez, les amis, j’ai promis une revue de mon dernier achat, attendu depuis longtemps !
La Marathon GSAR medium automatique.

Tout d’abord, petite présentation de la marque !
Marathon est une marque suisse qui existe depuis 1904 sous le nom de Weinsturm Watch. Elle devient Marathon Watch en 1939, à Montréal. Cette marque connait une vraie évolution en 1941 en fournissant des montres aux Forces Alliées durant la Seconde Guerre Mondiale. Essentiellement distribuée en Amérique du Nord, elle garde cependant une vraie attache avec le monde militaire avec des dotations notamment pour les américains (Marines Corps, Gardes Côtes, même dotation durant la guerre du Golfe, par exemple) et les canadiens (Gardes Côtes mais aussi d’autres corps d’armée). L’objectif des Marathon, c’est facile : simple, robustesse et fiabilité. Militaire, quoi !


La marque Marathon propose peu de modèles : la GSAR (version quartz TSAR) qui existe en version medium et normale, la Jumbo (version bodybuildée de la TSAR et avec un peu plus de couleurs), la SAR (vraiment plongeuse avec les index ronds), la General Purpose (classique de la military), la Navigator et la CSAR (superbe chrono typé aviation, pour poignet massif… ou le plaisir des yeux !). Les montres existent souvent dans plusieurs versions : couleurs ou marquages militaires.

Source amazon. La Jumbo

Source SteveG's Watch Launchpad. La SAR (plus en vente, il me semble)

Source : long island watch. La General purpose

Source : amazon. La Navigator

Source : long island watch. La CSAR
Bref ! La GSAR, maintenant !
Vous me connaissez un peu, j’aime les montres outils, efficaces, fiables et lisibles. J’aime les inspirations militaires. Bref, Marathon a toujours été une marque qui m’a plu. Pour la masse que présente cette GSAR, la medium a toujours eu ma préférence.
Je me suis donc retrouvée en quête d'une GSAR Auto :
[*]version medium de 36mm. Eventuellement une 41mm avec la couronne à 9h aurait pu être envisageable, mais quasiment introuvable.
[*]L’autre paramètre, c’était d’avoir un cadran stérile : hors de question de me balader avec le logo du corps des Marines ou la feuille d’érable canadienne.
Du coup, il me fallait trouver une GSAR medium auto en cadran stérile. Il y en avait une en vente sur le bar d’en face, j’ai fini par céder…
Les spécificités techniques.
Boitier : 36mm sans couronne, 41mm avec
Lug to lug : 44mm
Epaisseur : 14mm
Mouvement : Sellita SW200 pour cette version (ETA 2428 pour la version précédente)
Entrecorne : 18mm
Cornes percées
Lume : Tritium encapsulé pour le cadran, Maraglo pour le triangle sur la lunette à 12h
Date à 4h30
Etanchéité : 300m
Norme ISO 6425
Lunette : unidirectionnelle à 120 clicks
Verre : Saphir (pas certaine qu’il n’y ait pas d’antireflet, mais je n’ai lu ça nulle part)
Couronne : vissée (évidemment

Matière du boiter : acier 316L
Achetée en version caoutchouc (rubber de chez Bonnetto parait-il)
Voilà donc pour les spécificités techniques. Mais bon, une montre ce n’est pas que ça, c’est aussi l’émotion qu’elle suscite. Et là, c’est le « waouh » (expression à la mode… ^^).
Les impressions.
La première chose qui surprend en ouvrant la boite (basique au demeurant… Pas vraiment à la hauteur d’une montre affichée à plus de 800$ sur le site officiel), c’est la petitesse de la montre. Certes, je ne suis pas une grande habituée du 36mm, mais je pensais que la petite taille du boitier serait compensée par la taille avec la couronne (41mm). Et bien non. D’autant que la montre est vraiment épaisse (14mm), donc ça donne cet effet un peu big mac aux premiers abords.

Le boitier est vraiment massif. Mais en fait, ça se pose bien sur le poignet donc, c’est confortable. On évitera cependant les nato trop épais !

Il faudrait que je fasse la comparaison visuelle avec des montres aux gabarits connus pour que vous puissiez voir la différence.

Mais, en fait, dès le second regard, on se rend compte que ça petite taille ne change en rien sa lisibilité parfaite et que le cadran à une profondeur monstrueuse, notamment grâce à l’absence de graduation sur le chapter-ring au profit d’une simple pièce d’alu/acier.

La preuve par l’exemple… comme on dit !
Les index sont donc en tritium encapsulé ce qui donne l’impression d’avoir de petit néon et donne de la profondeur au cadran. Ils se reflètent d’ailleurs plaisamment sur le chapter ring. Derrière chaque tube, se trouve le chiffre de l’index en police importante et encore en plus petit à côté les heures de la journée. Les indications sont imprimées en blanc sur le cadran noir profond.



A 12h (et sous l’indication 24) se trouve le nom de la marque, sans aucun logo, juste « Marathon » sérigraphié simplement. A 3h se trouve le logo nucléaire et à 9h, la mention H3. A 6h, la simple mention « automatic » en capitale comme pour les autres écrits.

Le chemin de fer est hyper précis : les minutes ont des index plus longs et entre chaque, il y a une graduation de 5 en 5.

Les aiguilles sont de type seringues, avec un corps en tritium également. Blanches et assez longues pour que l’aiguilles des minutes aille taper les plus longs index du chemin de fer. L’aiguille des seconde présente le bout de sa flèche en rouge, avec du tritium uniquement sur le bout. Elles donnent l’impression de voler au dessus du cadran tellement elles sont haute par rapport à lui.

Une tige pour les aiguilles extrêmement longues… qui renforce encore le côté profond de la montre.


Le tritium est vert pour tous les index, sauf celui à 12h qui est orange.

La photo que vous attendez tous ! lol
La lunette (unidirectionnelle, 120 clicks) est donc entièrement gravée des minutes avec les chiffres des dizaines inscrits. J’avoue que j’aurais bien apprécié que les premiers marquages soient lumés au Maraglo… Mais seul le triangle du 12 à ce privilège.


En termes de prise en main, la lunette est simplement exceptionnelle. Epaisse et bien cannelée, les clicks sont francs, nets et précis. Même avec des gants, c’est simple et précis.


La couronne est quant à elle visée, proéminente bien que correctement protégée par les protèges couronnes. Usinée avec une impression de quadrillage, ça permet une excellente préhension pour la mise à l’heure ou le remontage manuel.

Le rubber est propre, beau, doux et sent beaucoup (trop ?) la vanille. Je suis en recherche de bracelets, en fait… J’ai quasiment rien en 18 lol
Voilà en bref, la présentation de la petite GSAR. Franchement, une montre qui correspond parfaitement à ce que j’attends : c’est simple, lisible, efficace, une dose de technique quand même et surtout conçu pour être robuste. Tout est optimisé, c’est top. Elle respire la robustesse et l'aventure !
Elle aurait peut être gagné à faire un millimètre ou deux de plus pour limiter ce côté big mac, mais ça ne me dérange pas plus que ça.
Le mouvement (SW200) que je ne connais pas livre de bonnes performances pour l’instant (de l’ordre de +2sec/jour au porté).
Comme d’habitude, quelques images en plus, pour finir… J’essaierai de la shooter plus « artistiquement » un de ces quatre





Voilà !


Après presque deux jours de porté, j'ai toujours la même impression




Merci pour la lecture


Et peut être à bientôt la création du clubs des Marathoniens sur MGN



