
Voici mon chrono quartz AstroAvia, acheté 100€ tout rond en direct au fabricant fin 2009. J'en avais pris une autre, pour un copain. Le patron répondait directement à mes messages et m'a offert, sans que je ne le demande, un "prix de Noël", en français dans le texte : rabais de 20 ou 30 € de mémoire.
Je cherchais un chrono de pilote et les authentiques dépassent un peu mon budget. Finalement, cette marque était citée par un Général de l'Armée de l'Air Française sur un forum aéronautique et c'est ainsi que je l'avais découverte.
http://www.astroavia-watch.com/

A bord, nous avons un Mitoya OS80, qui équipe des montres parfois nettement plus onéreuses. On dit que des Breitling en ont eu. Carlingue en inox poli, envergure 40 mm.

En parlant de Breitling, le fond de catalogue d'AstroAvia comporte quelques modèles inspirés :
http://www.astroavia-watch.com/epages/Astroavia.sf/de_DE/?ObjectPath=/Shops/Astroavia/Products/%2243mm%20ALARM%20Chronograph%20F1S%22

Il y a quand même du monde, sur ce tableau de bord ! Ce n'est pourtant pas faute d'être grand
Outre la fonction chrono, nous avons une alarme, donc l'aiguille est un peu encombrante. Le rehaut comporte un tachymètre, testé sur l'autoroute (A10), çà fonctionne. De là à dire que cela peut m'être utile... Cette surpopulation nuit un peu à la lisibilité, il faut le reconnaître. Surtout la nuit.

De temps en temps, il faut remettre les secondes (la petite et la chrono) à zéro selon une procédure très simple. La notice est toujours là sur le site du fabricant, d'ailleurs. Au début çà surprend comme démarche et puis on se fait à l'idée, car c'et rapide.

Avec le copain, on s'intéresse un peu à l'histoire militaire, alors ont les surnommait : "les Couteliers" (pour les non germanophones : Messer = couteau ; Schmidt = +/- forgeron)

Un mot sur le bracelet. Ce n'est pas celui d'origine (visible plus bas) mais un Stowa, fournisseur historique, lui, de la Luftwaffe (Force Aérienne allemande). C'est mon deuxième, en gros cuir à rivets (20€). Il est encore tout neuf, avec un coté carton bouilli d'aspect, mais il cache son jeu : il est souple et velouté au toucher. En vieillissant, il va prendre une patine qui le transfigurera radicalement (toujours voir plus bas). Il faut tout de même traverser une phase intermédiaire pas très jojo, avec des zones qui paraissent tachées. Surtout quand ma transpiration s'est mise à percer par les coutures et laisser des traces localisées. Beuh. Mais après un certain temps tout s'est uniformisé pour un résultat qui me plaît beaucoup. Belle boucle à ardillon en métal assez massif.

En haut, mon premier Stowa (les coutures lachaient), au milieu, son remplaçant neuf et en bas, le bracelet d'origine. Il est certes bien fini, mais il manque à mon goût de présence pour rivaliser avec la montre (c'est la plus grosse et la plus typée que je possède).
