Je n'ai pas beaucoup quitté cette montre ces derniers temps.
Depuis son arrivée, avec l'incertitude de l'état exact dans lequel elle allait arriver, l'extraction au burin du bracelet acier endommagé, son redémarrage incertain après le changement de pile, le constat que l'absence de réglage rapide allait peut-être rendre
nul son principal intérêt (la phase de Lune), la découverte totalement fortuite
du lien avec la famille Frésard (et la résurrection absolument incroyable d'une vintage de cette même marque !), je suis un peu passé par des
montagnes Russes émotionnelles, avec elle.
Le réglage, en définitive, de la phase de Lune, après y avoir laissé quelques gouttes.
Et dernier coup de théâtre,
la réparation du bracelet acier 
pourtant passé en pertes et profits...
Ce bracelet n'a rien d'exceptionnel en soi (c'est un bête Oyster), mais maintenant, je l'adore
Il n'en fallait pas plu pour que je développe un attachement particulier vis à vis de cette montre, en vertu du principe que plus on passe de temps sur quelque chose, plus y accorde de la valeur
À l'arrivée, je suis vraiment TRÈS content de cette montre qui de prime abord, ne paye pas de mine.
Après tout il s'agit d'un bête quartz. Le boîtier n'est ni plus ni moins que celui d'une SUB survitaminée sans la moindre originalité. Mais voilà, la trouvaille de cette lunette qui vient couvrir l'épaulement de la couronne est un petit détail qui m'enchante :

C'est idiot mais j'ai aussi (et surtout) particulièrement apprécié la phase de Lune... ce petit utilitaire poétique me combe de joie

Les jours où j'ai la montre au poignet, je vérifie le calendrier lunaire pour vérifier si ça tient toujours la rampe. Jusqu'ici, c'est le cas

Et ça me conforte dans l'idée que dans le cas spécifique de cette complication, le quartz est vraiment la bonne option. Parce que se taper le réglage, même avec un réglage rapide, n'a finalement pas de sens quand on sort la montre une fois tous les 36 du mois.
En conclusion,
j'aime cette montre
