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[Reno]

Apparemment, c'est 1960 pour le "nouveau franc" (celui que j'ai toujours connu) : https://tinyurl.com/u7tfs7nf

Appelé nouveau franc, il équivaut à 100 « anciens francs »

À l'origine de la célèbre expresion "t'as pas 100 balles ?"

Du coup, 29,50₣ en 1958…

Quant aux prix des années 70, je crois me souvenir que le premier salaire de ma mère (instit) devait tourner autour de 600₣ dans les années 60.

Du coup, bien que ça représente ~10% du salaire de base (donc pas rien), effectivement, ça en faisait quand même des montres vraiment "bon marché", qu'on pouvait se payer (presque) sur un coup de tête.

Pour l'éventuel collectionneur de l'époque, il y avait moyen de se constituer une jolie petite collection dans l'année


Mais pour te rejoindre, effectivement, ça n'était pas dans la mentalité de l'époque :

Le dernier souvenir ce sont tout simplement les montres de mon père, de ma mère et des grand-parents, ils en avaient une et puis c'est tout. Ils en achetaient une autre quand la première était cassée ou perdue et puis c'est tout, pareil pour la TV, le mobilier, la voiture, etc ... ce n'était pas la société de surconsommation que l'on connait aujourd'hui.

[lau84]

Je pense qu'il y aura quand même un phénomène de fatigue des mouvements qui rentrera en ligne de compte…

Il faudra que je repose la question à mon horloger, mais je crois qu'il ne touche pas à ce genre de mouvements, à cause de leur construction.

Je sais que certains forumeurs ont mis les mains dedans et ont apparemment réussi à les faire repartir, mais c'est quand même de la tôle riveté et je crois que ça n'est pas évident à démonter.

Du coup, on parle tout de même de montres atteignant aujourd'hui le demi-siècle ; la plupart sans ménagement (c'était du bien de consommation jetable) et évidemment sans le moindre entretien.

Un jour ou l'autre, ça va quand même finir par poser problème.



Par ailleurs, autant en Normandie j'en voyais quelques-unes quasiment à chaque fois, autant par ici, elles se font de plus en plus rare sur les vides-greniers.

À celui du Loir-et-Cher où j'ai trouvé ces deux-là, je n'en ai pas vu d'autres (il n'y avait pas beaucoup de montres en général, ceci dit), et il y avait pourtant beaucoup d'exposants (environ 200).



J'ai regretté d'avoir laissé filer une carrée, quand nous étions en Normandie…

Point du tout mon cher Reno,
Il ne sont pas rivetés contrairement à la légende populaire mais leur construction en 2 platines parallèles qui maintiennent l'ensemble des mobiles, les rends particulièrement délicats à remonter. Néanmoins je ne compte plus le nombre de M22 ou 24 que j'ai remis en route, car quand le coup de main est pris ben c'est plus facile tout de même. L'usure peut effectivement être un élément redibitoire, les mobiles n'evoluant pas dans un empierrement comme sur un mouvement traditionnel mais directement dans des trous pratiqués dans les platines, il y a forcément avec le temps un jeu croissant qui se créer au niveau des pivots et dans certains cas, je l'ai surtout observé sur les pivots de l'ancre qui traditionnellement ne ne se lubrifient pas, une usure trop importante pour assurer le fonctionnement du mouvement.

[Tictac40]

Il faudra que je repose la question à mon horloger, mais je crois qu'il ne touche pas à ce genre de mouvements, à cause de leur construction.

Je sais que certains forumeurs ont mis les mains dedans et ont apparemment réussi à les faire repartir, mais c'est quand même de la tôle riveté et je crois que ça n'est pas évident à démonter.

Point du tout mon cher Reno,
Il ne sont pas rivetés contrairement à la légende populaire mais leur construction en 2 platines parallèles qui maintiennent l'ensemble des mobiles, les rends particulièrement délicats à remonter. Néanmoins je ne compte plus le nombre de M22 ou 24 que j'ai remis en route, car quand le coup de main est pris ben c'est plus facile tout de même

Ah, il me semblait bien avoir lu quelque chose à ce sujet mais je n'arrivais pas à retrouver où. Donc, une Kelton cela peut être réparée faut juste trouver ... le réparateur qui va s'y coller


Merci pour ces précisions historico-technique

[lau84]

Il faudra que je repose la question à mon horloger, mais je crois qu'il ne touche pas à ce genre de mouvements, à cause de leur construction.

Je sais que certains forumeurs ont mis les mains dedans et ont apparemment réussi à les faire repartir, mais c'est quand même de la tôle riveté et je crois que ça n'est pas évident à démonter.

Point du tout mon cher Reno,
Il ne sont pas rivetés contrairement à la légende populaire mais leur construction en 2 platines parallèles qui maintiennent l'ensemble des mobiles, les rends particulièrement délicats à remonter. Néanmoins je ne compte plus le nombre de M22 ou 24 que j'ai remis en route, car quand le coup de main est pris ben c'est plus facile tout de même

Ah, il me semblait bien avoir lu quelque chose à ce sujet mais je n'arrivais pas à retrouver où. Donc, une Kelton cela peut être réparée faut juste trouver ... le réparateur qui va s'y coller




Merci pour ces précisions historico-technique

Malheureusement aucun n'horloger n'y touchera. Nous sommes quelques membres a avoir mis les mains dedans. Mais en ce qui me concerne j'en ai encore 3 de Nico a réviser et le temps me manque affreusement. C'est assez chronophage et je n'arrive pas à dégager suffisamment de temps

[Reno]

Point du tout mon cher Reno,
Il ne sont pas rivetés contrairement à la légende populaire mais leur construction en 2 platines parallèles qui maintiennent l'ensemble des mobiles, les rends particulièrement délicats à remonter. Néanmoins je ne compte plus le nombre de M22 ou 24 que j'ai remis en route, car quand le coup de main est pris ben c'est plus facile tout de même. L'usure peut effectivement être un élément redibitoire, les mobiles n'evoluant pas dans un empierrement comme sur un mouvement traditionnel mais directement dans des trous pratiqués dans les platines, il y a forcément avec le temps un jeu croissant qui se créer au niveau des pivots et dans certains cas, je l'ai surtout observé sur les pivots de l'ancre qui traditionnellement ne ne se lubrifient pas, une usure trop importante pour assurer le fonctionnement du mouvement.

Oui, il me semblait bien qu'il y avait la possibilité de les entretenir... mais effectivement, il faut trouver l'horloger qui accepte de passer du temps dessus... et ça c'est pas gagné

[lau84]

Point du tout mon cher Reno,
Il ne sont pas rivetés contrairement à la légende populaire mais leur construction en 2 platines parallèles qui maintiennent l'ensemble des mobiles, les rends particulièrement délicats à remonter. Néanmoins je ne compte plus le nombre de M22 ou 24 que j'ai remis en route, car quand le coup de main est pris ben c'est plus facile tout de même. L'usure peut effectivement être un élément redibitoire, les mobiles n'evoluant pas dans un empierrement comme sur un mouvement traditionnel mais directement dans des trous pratiqués dans les platines, il y a forcément avec le temps un jeu croissant qui se créer au niveau des pivots et dans certains cas, je l'ai surtout observé sur les pivots de l'ancre qui traditionnellement ne ne se lubrifient pas, une usure trop importante pour assurer le fonctionnement du mouvement.

Oui, il me semblait bien qu'il y avait la possibilité de les entretenir... mais effectivement, il faut trouver l'horloger qui accepte de passer du temps dessus... et ça c'est pas gagné

Ah moins de compter sur le forum je penses que c'est peine perdue.

[Reno]

Oui et puis comme tu disais, c'est quand même très chronophage… c'est une chose de passer des heures sur sa propre montre, c'en est une autre de consacrer son week-end à essayer de faire repartir la drouille de quelqu'un d'autre, tout ça gracieusement, cela va sans dire. On le fait peut-être une fois ou deux, mais au bout d'un moment, ça doit lasser.

Ça me rappelle un peu les boulots d'infographie pour les copains, le week-end, après ma semaine

[lau84]

Oui et puis comme tu disais, c'est quand même très chronophage… c'est une chose de passer des heures sur sa propre montre, c'en est une autre de consacrer son week-end à essayer de faire repartir la drouille de quelqu'un d'autre, tout ça gracieusement, cela va sans dire. On le fait peut-être une fois ou deux, mais au bout d'un moment, ça doit lasser.

Ça me rappelle un peu les boulots d'infographie pour les copains, le week-end, après ma semaine

Ben tu touches du doigt un problème de fond.
Malgré le fait que je demande une participation financière ne serait-ce que pour couvrir les frais divers et variés occasionnés par l'achat de fournitures, les frais de retours etc, bref je n'y suis pas non plus de ma poche, je ne je peux du coup pas mettre de côté l'engagement que ça représente et cela créer une certaine forme de contrainte, la passion laisse du coup un peu la place à l'obligation. Je ne vais pas me plaindre et vais tout faire pour continuer à m'en occuper au max car je trouverais trop dommage de laisser une Kelton à l'abandon sous prétexte qu'aucun pro ne veut s'en occuper. Mais ça restera très très confidentiel.

[Reno]

Toute la différence entre la passion et la contrainte professionnelle.

Et si on doit commencer à s'emmerder sur son temps libre…

Bref, je comprends à 100% la problématique.

[Tictac40]

Oui et puis comme tu disais, c'est quand même très chronophage… c'est une chose de passer des heures sur sa propre montre, c'en est une autre de consacrer son week-end à essayer de faire repartir la drouille de quelqu'un d'autre, tout ça gracieusement, cela va sans dire. On le fait peut-être une fois ou deux, mais au bout d'un moment, ça doit lasser.

Ça me rappelle un peu les boulots d'infographie pour les copains, le week-end, après ma semaine

Et moi ça me rappelle ... les réparations d'ordinateurs des copains et de la famille


Et puis un jour j'ai dit ....... STOP !